Rue Bricabrac, bdsm, piment
photo Terry Lea

QUAND je pense qu'il y en a qui se damneraient pour un tel compagnon et qui roupillent à côté d'un mari vanille qui par ailleurs ne poivre même pas ses plats. La vie est mal faite. (Et la dépêche a une bonne quinzaine de jours mais je me la gardais pour un jour de flemme. Ci-fait.)

LE HAVRE

Un Congolais de 30 ans soupçonné d'avoir écrasé du piment sur le sexe de sa compagne pour soi-disant éloigner les mauvais esprits a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime) à huit mois de prison ferme, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'homme qui comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate a expliqué à la barre que, dans son pays, apposer du piment sur le clitoris de sa compagne favorise une vie sexuelle épanouie.

La justice à quant à elle assimilé cet acte à une torture compte tenu de la violente douleur causée à la victime et de la brûlure qui en a résulté.

L'auteur présumé des faits qui réside en France depuis plus de vingt ans a été condamné à 18 mois de prison dont dix avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il a été écroué au Havre.