Rue Bricabrac

Tu l'as vue, ma belle nation ?

Spéciale dédicace au traître de service dont le nom salirait ma rue.

Rue Bricabrac, bdsm, identité nationale
Dessin Tomi Ungerer

Pièce à rajouter au dossier.

(J'en profite pour signaler aux Parisiens que l'exposition Ungerer de la petite galerie rue Martel est prolongée jusqu'au 11 novembre. Pour les autres, plein d'infos ici.)



Plug and Play

Rue Bricabrac, bdsm, godemichet

AVEC M***, mon diablotin préféré, nous partons souvent en live à partir d'un rien, surenchérissant dans la déconne sans le moindre complexe.

L'autre soir, avisant un gode monté sur ballon, ou sur maximonocouille, je m'empresse de quérir son avis éclairé et décalé. Nous tombons rapidement d'accord. Soit le ballon est trop petit, soit le gode trop gros, mais plutôt le ballon, et on ne voit pas bien le plaisir de l'usage qui promet plus d'acrobaties dangereuses que de plaisir immédiat. (À noter que le machin est présenté dans la rubrique "godes realistic" - insultant ainsi à la fois le français et l'anglais - et que le modèle masculin, donc anal, est en promo.) Malgré une notice aussi tentatrice et menteuse que celles qui accompagnent les crèmes anti-rides.

À la descente, la souplesse du ballon vous accueille pour mieux vous faire rebondir et osciller au rythme de vos hanches.

Si descente il y a, c'est qu'il y a eu montée, donc un minimum de gymnastique, je lui suggère que ce même gode (ou une version 8 pouces pour nous rappeler ce fatidique fantasme masculin de la perfection pénienne) sur un très gros ballon pourrait inaugurer un nouveau mode de gym douce : le Pilates-Sutra. Quitte à jongler pour trouver un équilibre sur une bite rebondissante, autant lui trouver un effet de bord. Tu jouis, et en plus, c'est bon pour ta colonne. Sachant que les ballons Pilates peuvent aussi faire des sièges de bureau, les tensions que subissent la plupart des salariés en ce moment pourraient trouver quelque réconfort.

M*** qui est plus branché sur les jeux d'enfant que moi qui n'ai pas eu envie de repeupler le monde, hilare, imagine à son tour une customisation du ballon sauteur (chez Nature et Découvertes) interdite aux moins de 18 ans. Il ne le savait pas, mais une autre, Miss Cyberdoll alias la subversive France Cadet, l'avait déjà fait, au nom de l'art.

Rue Bricabrac, bdsm, bleus
installation Happy Hoppers de France Cadet

Maintenant, au nom du cochon, on peut se fabriquer le sien !



Digression dominicale

JIMMIE Durham qui expose en ce moment à Paris, lapide un réfrigérateur jusqu'à ce qu'il prenne une autre forme, ou assomme une automobile d'une pierre immense qui a fini de rouler sur son toit.

Rue Bricabrac, bdsm, D/s

Il y a une vingtaine d'années, il a imaginé ce couple. Il s'agit de Cortès et de la Malinche, le premier étant le conquistador que l'on sait, la seconde, l'une des vingt femmes à lui offertes par un chef désireux de s'attirer ses grâces. La Malinche deviendra la maîtresse et la traductrice de Cortès. (Cherokee installé en Europe, Durham a une vision assez aiguë des luttes sociales, quelles qu'elles soient.)
Chez Walt Disney, ce genre d'histoire devient Pocahontas (qui a d'ailleurs existé).
Dans ma rue, ça ressemble à la D/s.

Le dimanche étant propice au coq et à l'âne, j'ai vu ces deux-là comme le couple maître/soumise tel que défini par moult petites annonces ou désirs blogués. Leur sexe n'est présent que par les signes extérieurs, mais pas par le principal signifié. Pas plus qu'ils n'ont de coeur. Ils sont apparences et codes. Ils sont bric-à-brac, ce qui ne pouvait que m'amuser.

Je l'imagine bien arrivant à toute blinde sur ses roulettes, la fumée sortant de tous ses tuyaux, fulminant littéralement, un seul bras vaillant, le sinistre. Tandis qu'elle, toute fine (il l'a mise au régime jusqu'à l'amener à la taille souhaitée), décolletée, en bas et sûrement sans culotte, l'attend sur un méchant siège. Presque une mariée. Ou une vierge. Résignée. Peut-être, après tout, a-t-elle un coeur, un petit coeur d'artichaut, caché sous le soutien-gorge. Quant à lui, il a dû perdre son bras droit à force de penser Heil ou Hail.

C'est assez flippant.
(Et si, vu de l'extérieur, tout le bdsm était un peu flippant, alors que jouissif quand vécu de l'intérieur ? C'était la tautologie du jour.)



Cocotte ou cocodette* ?

Photos Daryl Banks
Rue Bricabrac, bdsm, crinolines Rue Bricabrac, bdsm, crinolines Rue Bricabrac, bdsm, crinolines
Rue Bricabrac, bdsm, crinolines Rue Bricabrac, bdsm, crinolines Rue Bricabrac, bdsm, crinolines

À Galliera, on se promène entre des robes d'hier, revenues du passée sans que jamais leur âge ne se lise dans la richesse des tissus et la folie des formes. Sous les projecteurs, les crinolines ondulent du pouf et du panier, transformant les rayures colorées de leurs étoffes en abondance en serpents sensuels. (Contrairement à ce que pourraient penser des âmes pressées, la robe à paniers ne facilite pas du tout la main au cul, loin de là, même portées par des cocottes et autres poules.)

Depuis toujours, étaient-ce des souvenirs d'Ingres au Louvre ou la lecture des Dumas, les films avec Sissi ou les déguisements de marquises, j'ai eu envie d'appartenir à l'époque des crinolines. L'organe créant la fashionista, j'ai les épaules rondes, du monde au balcon, la taille fine et la cuisse charnue. Je suis donc nettement plus faite pour ces appareillages de baleines et de bouillonnés que pour les shorts de tweed et les paletots de laine bouillie. C'est juste notre époque qui n'est plus faite pour, car il en est des traînes des robes comme des laisses des chiennes (clin d'oeil amical à C***, dans quelque galaxie elle se trouve...), elles se coincent dans les portes du métro. Quant à vélo, je ne vous raconte pas.
Enfin si.
L'autre jour, dans les frimas, alors que je cherchais à me garder à ma droite, à ma gauche et à mon catadioptre, une fliquette qui confondait son sifflet avec l'embout d'un test de capacité pulmonaire, me fit des remarques sur ma vêture (pourtant dépourvue, au contraire de ma bicyclette, de tout panier) tout en m'incitant à porter, comme elle, le gilet d'abeille réfléchissant, pour ma sécurité.

Remonter le temps, s'étouffer les côtes, marcher suivie par le crissement de la soie, tournoyer jusqu'à tomber comme une fleur qui s'ouvre, être relevée par une main large tandis que l'autre chercher la tirette de ma polonaise.

En cherchant une robe pour illustrer ce texticule, je tombe sur les photos de Daryl Banks, femmes fleurs sexy aux jambes pistils, et j'oublie ciel gris et page blanche pour ces soleils multicolores.

* femme à l’élégance provocante qui cherche l’aventure dans les lieux publics, elle monte sur des vélocipèdes et porte volontiers des robes courtes et des bottines à talons

tags technorati :


Mutterseelenallein

Rue Bricabrac, bdsm, Mutterseelenallein
© Lila Jang

LES objets détournés m'ont toujours attirée. Ce canapé du plus pur style Louis les pattes en l'air, et qui ferait un pas si mauvais siège de lecture (je ne sais ce qu'il en serait du dos au bout de quelques dizaines de livres), mais ne serait d'aucune utilité dans un contexte sm, me réjouit depuis que je l'ai aperçu, de passage, dans une galerie germanopratine.

Et parfois, il y a des jours où le monde entier semble ainsi distordu. Sans avoir approché de près ou de loin un quelconque dérivé de l'ergot de seigle. Même pas du pain de seigle. C'est dire. Et pourtant, les murs avancent, les fenêtres disparaissent, tout comme les serrures, les meubles deviennent miniatures. La réalité se fait cauchemar, la voix des autres arrive de si loin, au ralenti.

Il y en a qui prétendent que la réalité peut se redresser à coups de fouet. C'est pourtant quand la réalité ressemble à autre chose qu'une nouvelle du docteur Seuss que je peux me départir de la posture droite comme un "i" (exigée par la société, au même titre que la factice joie de vivre) pour me tordre et danser sous un fouet.

tags technorati :


Ça c'est du meuble !

Rue Bricabrac, bdsm, chaises
photo Ron Steemers

GRACE à Libération, j'apprends cette exposition de sièges, Please do not sit.

Quelque chose à glaner ?

La Master Chair, d'Ineke Hans, pour maître à grosse tête et grandes oreilles, me conduit tout droit à latrès intéressante Fracture Chair, au dessin qui flatte le fantasme (beaucoup d'angles, des bandages, quelque chose de médiéval...), et que l'on pourrait dédier à Romain Slocombe qui aujourd'hui, à droit au dévoilement de sa poupée Akiza, le veinard.
C'est à partir de 17 heures, à la galerie Nadine et Tom Verdier, dans le cadre de la Garden Party.



Miscellanées liées de juin

Rue Bricabrac, bdsm, misc
Alyz

IL fait chaud, les risques d'incendie nous guettent, il est temps d'acquérir ce livre tellement typiquement américain sur les dangers des donjons et comment agir okazou. Écrit par une figure de la scène sm de San Francisco, Jay Wiseman, dont la péremptoire compagne Verdant, bien connue de ceux qui fréquentaient alt.sex.spanking il y a 15 ans (et peu avare de conseils sur comment désinfecter sa cravache), on y retrouve ses habituelles préoccupations très très safe. Tellement que s'en devient drôle plus que dissuasif.

Il fait toujours aussi chaud, c'est le moment de sortir ses tee-shirts. Pourquoi pas celui-ci, qui permet de prendre un homme en otage sans le moindre risque. Et d'afficher la couleur (il y en a des centaines sur ce site, quelques autres assez amusants comme la fille en hot-dog, cul levé, jeu de mot sur doggy style).

On peut aussi aller reprendre un coup de chaud, mais au moral, au Cabinet des Curieux, un beau lieu qui reprend l'idée des cabinets de curiosités, en l'axant sur l'érotisme bizarre. On y retrouve quelques chouchous de la rue (Akiza, Anxiogène), et les univers sublimes et inquiétants d'Alyz et Natalie Shau. Tous ces artistes sont originaux, singuliers, jeunes, tordus et attisent en effet la curiosité.

Pour se refroidir les idées, ce gode caméra qui permet de se donner du bonheur tout en permettant à un partenaire gynéco refoulé de voir l'origine du monde comme même Courbet ne l'avait pas pensée.

Écologie oblige, un petit coup de Green Porno made in Isabella Rossellini, Sex to die for, hilarant, sur Youtube en attendant que les Français puissent le voir sur le site de Sundance.

Et puisqu'on est dans le cinéma, direction la cinémathèque dare-dare pour profiter du cycle Jess Franco, et tout à l'heure de son Sadique Baron von Klaus. Y a la clim'. Heureusement, parce que Franco est un spécialiste des adaptations kitsch de Sade, des prisons de femmes et du gore-érotique, le tout à grand renfort de zoom et sans un rond.



Fesstich (Waldomania)

JE voulais, pour signaler la remise en forme (et en formes) des dessins de Waldo sur le site de Karen, en choisir une.

J'y suis depuis hier soir. Je n'arrive pas à me décider. Il y a celles qui me rappellent des souvenirs, fesses zébrées comme un problème de géométrie, pattes en l'air d'oiselle épinglée et plumée, escapades champêtres de pas sainte y touche. Il y en a d'autres qui me donnent envie de ne faire, en sueur, qu'un avec un cheval d'arçon, d'être fouettée au pilori, de passer de mains en mains.

C'est qu'il y en a 600, tout rond, bien rangée, tellement évocatrices, avec toutes les nuances du rouge, même celles qu'on ne connaissait pas.

On dit que choisir c'est renoncer. En voici une, au plaisir de ne jamais renoncer.

Rue Bricabrac, bdsm, Waldo
dessin Waldo
tags technorati :


Incertain regard

IL m'arrive encore, quand je m'ennuie sur un tchat, de lire les annonces des autres inscrits, quand elles s'affichent aléatoirement sur la page d'accueil.

Photo assez chaste à l'appui, une jeune femme décrit comment, chaîne à cadenas en guise de ceinture de chasteté light à la taille et au sexe, appareil qu'elle a choisi de porter et d'en confier la clé au d'homme, elle "assume" désormais les regards des nageuses et des docteurs.

En l'espèce, qui regarde qui ?
Est-ce elle qui subit des regards qu'elle invite par son libre choix, en toute conscience, en presque provocation en exhibitionnisme jouissif, ou bien regarde-t-elle les regards de ces gens, curieux ? choqués ? complices ? qui n'ont pas demandé, venus pour l'aquagym ou les bébés nageurs, pour une piqûre de Biotine ou un dites 33, à être informé de sa soumission par des signes extérieurs, au demeurant plutôt gracieux (la chaîne de taille a longtemps été l'accessoire coquet et dénoté de bien des jeunes filles, avant d'être détrônée par le piercing au nombril).

"Assumer".
Hum.
Qu'en est-il vraiment de ces regards... Sont-ils subis, forcés, sollicités, espérés ?

Suivez mon regard.
Philippe Faure, avec sa série des Soubrettes abusives, et la performance autour de sa série de photos, interroge ce regard.

Je préfère personnellement m'attarder sur les photos qui sont visibles ici, pour la beauté du cadrage et de l'ironie, mais c'est la vidéo qui parle le mieux des regards des spectateurs (même si ici, le propos est biaisé puisque les visiteurs sont prévenus de ce qui les attend). Des spectateurs qui en vérité sont plutôt ceux qui sont regardés par les deux créatures qui ne perdent rien de leur perplexité.



L'enfer ne sent plus le soufre

Rue Bricabrac, bdsm, Sade, enfer
© BNF

ACCOMPAGNÉE par JM***, intéressé autant que moi par le sujet, nous nous sommes glissés à une heure creuse dans "L'enfer" de la BNF, espérant débusquer cet "Éros au secret" (lequel est sorti du zonzon en 1969, non pas pour cause d'année érotique, mais dans la foulée du décrispement post soixante-huitard et n'est plus qu'une cotation pour faciliter les recherches). L'interdiction, assez exceptionnelle, aux moins de 16 ans, a créé autour de la BN curiosité, effervescence et affluence.
L'affluence, c'est ce qui pouvait arriver de pire, cet enfer en est un, non pas tant en termes de fréquentation (en ce qui me concerne, plus les gens vont dans les musées, quels qu’en soient les thèmes, plus je trouve cela agréable), mais de contemplation.
"L'enfer" demande à être vu de près. Beaucoup d'ouvrages fragiles sous vitrines contre lesquelles il est interdit de se vautrer, et dont la distance gêne autant les myopes que les presbytes (ça fallait quand même le faire !). Des photographies coquinettes format cartes de visite ou des estampes aux détails subtils aux murs.

Le lieu est rose et pourpre, des écrans passent des films cochons du temps du muet, "La religieuse de Diderot" ou "Histoire d'O" (chercher la faute de goût). À côté d'un manuscrit autographe de Sade, une lettre de son fils qui ne sait pas que papa est en prison. Quelques curiosas, on peut les compter sur les doigts de la main, dans une petite baraque, avec au mur (rose) peint en (pourpre) quelques instruments accrochés sans trompe-l'oeil, une tawse qui semble calquée sur un toy en forme de main, une cravache qui a l'air d'un petit fouet et un knout qui ne ressemble à rien.

En fait, c'est une exposition sociétale en trois parties. Les héros, les éditeurs, les écrivains. Une sorte de lecture en creux de la censure. Le temps des éditions closes, des livres factices, des premières de couverture trompeuses.

Je me souviendrai des tampons rouges signalant l'origine du livre, don, saisie, ou inconnu. D'une nonne béate visitée par des diables qui sucent ses doigts de pied, mordent ses seins, ouvrent son sexe ("Le ravissement de soeur Marie-Alacoque" du magnifique Félicien Rops), et dans une encyclopédie érotico-coloniale, d'un missionnaire introduisant profondément sa religion. Des rapports de police sur l'activité des bordels et des horizontales, d'une prime gravure de Dali, du fouet, par un "Traité", présenté comme un aphrodisiaque externe, de l'expression "édition adoucie", tellement plus jolie qu' "édulcorée" (comme le sucre à la saccharine). De deux photos (pas assez) licencieuses de femmes travesties en hommes sur les genoux de leurs compagnons. Et l'envie d'en lire plus de Gaston Vincennes ("L'amour fouetté"), d'en voir plus d'Achille Devéria.

Rue Bricabrac, bdsm, Sade, enfer
© BNF

Et puis, en addendum, une correspondance tellement agréable autour, très autour, de cet événement avec E***.

tags technorati :


Nus sous verre

VITE, vite, il ne reste plus que quinze jours pour aller voir l'exposition Denise Bellon à la galerie Inknight. Des négatifs tirés pour la première fois, des inédits de celle dont on connaissait les portraits de Beauvoir ou de Langlois (éventuellement via le film que Chris Marker lui a consacré il y a quelques années).

Rue Bricabrac, bdsm, fétichisme
photo Denise Bellon

Denise Bellon a, pendant les années trente à cinquante, photographié des modèles ou ses amies, dans le plus simple appareil, parfois à peine voilées, ou corsetées d'une large ceinture, beautés anonymes et désirables, callypiges et innocentes. Elles posent comme on se propose, avec une ingénuité qui enlève tout soupçon d'impudeur. En décor naturel ou dans son appartement, qu'importe, le sens de l'étrange de Denise Bellon s'impose. Il tient à presque rien, un regard, un détail, un angle, une courbe. Compagne de route du mouvement surréaliste, elle avait évidemment ce goût du bizarre, sans ostentation pourtant.

Nus et désirs, tel est le titre. J'aime bien cette idée de désir, qui ressort dans la beauté simple des clichés. Aux antipodes du pornglam qui nous inonde depuis les années 80. Rien de clinquant, mais du charnel triomphant. Un noir et blanc qui nacre les peaux. Le fétichisme en creux mais terriblement présent. Et le trouble naît devant ces photographies.

Désirs de la photographe, des femmes qui posent, des visiteurs. Désirs d'être, en chair cette fois-ci, la femme nue de Meret Oppenheim sur qui on dînait à l'orée des années soixante. Sentir la griffe d'une fourchette, le pincement de doigts étrangers.

Rue Bricabrac, bdsm, fétichisme
photo Denise Bellon

Et de là, quittant ces fruits, traverser la Seine, aller voir les merveilleux Arcimboldo, oublier la FIAC, trop foire décidément, pour zigzaguer dans les galeries d'ici et là, grapiller des émotions dans des cadres plus feutrés. Imaginer une écologie de la consommation d'art.



¶
L'oreille
Juke Boxabrac
¶
La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

¶
Les mots
Flash-back
À lire
¶
L'oeil
Des images pas sages
www.flickr.com
Voici un module Flickr utilisant des photos publiques de Flickr comportant le(s) tag(s) bdsm. Cliquez ici pour créer votre module.
¶
Le cliquodrome
Agrégation
  • allerfil RSS 1.0

  • allerfil RSS Commentaires

  • allerfil Atom 0.3

  • allerfil Atom Commentaires

Meta
  • allerGet Firefox!

  • allerAction Mondiale Contre la Faim

  • allerCombattez les spams : Cliquez ici

  • allerEt la propriété intellectuelle, c'est du poulet ?

  • allerHalte au copillage !

Épistole

aller Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)

¶
Les rubriques
Classement