Rue Bricabrac

Hot carcan

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Spéciale dédicace à CUI, Tonton Ficelle revisité par Azraël, un homme qui n'a pas froid aux yeux (ni à la q... désolée, c'est minable, mais j'ai pas pu résister).

Et j'envie la créature ainsi appareillée, occupée, fouettée.

Je pars rêver dans mon coin !

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Hot couture été 2007 (les miettes)

Les plus visibles de cette semaine, les plus spectaculaires des dresseurs de tissus ont été John et Jean-Paul. Le premier montrait chez Dior sa maîtrise des plis et des obis pour des robes origamis (cocottes en papier donc) de geishas contemporaines tandis que la maison Gaultier, en plein trip plus près de toi Pierre et de toi Gilles, déclinait le calendrier des saintes kitsch, avec auréoles et larmes de sang, de ciel ou de suie. Sortie de ces belles images, qui ne me parlent guère, je n'ai pas la moindre fascination pour les geishas, pas plus que pour les saintes, martyres ou pas, quelques détails qui me donnent envie de causer.

Chez Martin Margiela, une fille dont je me demande ce qu'elle a subi comme sévices et pourquoi on a brûlé toutes ses fringues, a juste eu le temps de récupérer quelque carré de soie pour cacher sa nudité, vite fait et vintage, et si une autre tombe des torture-cothurnes entre Japon et touriste teuton, elle aura le choix plus bas pour cacher ses coquards.

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Le napperon de mère-grand, celui sur la télé et sous la Madonne rapportée de Lourdes, permet un bâillon façon Hannibal Lecter et vieilles dentelles (ou une manière de dire "je n'embrasse pas"). Tout aussi vain pour masquer que le regard, le bandeau de tulle de Chanel rappelle les sombres maxilunettes du Meister et donne un faux air de raton-laveur aux petits poissons de podium.

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Heureusement, chez Lacroix, ce je ne sais quoi d'aérien et de duveteux qui doit se soulever par le seul souffle de l'air déplacé par une main menaçante qui se lève, découvrant deux soeurs charnues quand elle retombe. Ou alors, un serre-taille comme l'enrubannage d'un paquet-cadeau, qui ne sert que si on a déjà une taille de sablier.

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Et enfin, aussi éolienne que la petite robe multicolore Lacroix, une blanche houppette de chez Sorbier (si des vidéos de la présentation dans un théâtre devenu cabaret de curiosité sont disponibles, il faut regarder ce spectacle enchanteur, c'était magique, il semblerait qu'il y ait quelque chose ici, mais un diktat de Microsoft m'interdit d'y accéder).

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Les photos sont de chez Vogue.com et je laisse volontiers le poney à l'excellent Bon pour ton poil.



Hot couture été 2007 (have one's cake and eat it too)

Le Café de Paris va proposer du 1er mars au 16 septembre (à vos agendas) ce goûteux gâteau lancé hier à l'occasion de la semaine de la haute couture, et imaginé par Gaspard Yurkievich (pour ma part, je resterai plutôt cliente du gâteau).

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Dans ce carton à chapeau en chocolat dont le noeud, souvent décliné par le couturier, n'est pas là pour évoquer le bondage mais "le cliché de la frivolité et la féminité", on trouve du coulis de framboise et de gingembre (pour la sexytude, on nous dit) ainsi qu'une fève (l'une des lettres du patronyme du jeune créateur, où l'ego va se nicher tout de même, si on a un copain qui s'appelle Yuri, ou Vic, ça peut le faire, faudra juste en manger assez souvent).
Et sur le carton à chapeau, l'objet fetish, c'est l'escarpin en chocolat noir saupoudré d'or fin.
Cream Passionnel ça s'appelle, tout un programme. Et pour ensuite rentrer dans ses tenues évidemment 00 (le nouveau 34) mesdames, les dominas se déchaineront aux fouets, un dans chaque main, tandis que les soumises reprendront deux fois de la fessée, plus un jogging à la badine. Ainsi, on pourra avoir la robe et manger le gâteau.

Moi, je reprends deux fois du carcan puisqu'Azraël, toujours lui, m'a fait passer ce dessin de Waldo, assez proche de celui de Tonton Ficelle (ce dernier ayant toutefois prévu un petit soutien de buste du meilleur confort). Ca donne assez envie d'avoir une résidence secondaire (pour la place) et un dominamant menuisier ou bricoleur (pour la maîtrise d'oeuvre).

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Histoire d'O...mbre (Happy end ?)

À plusieurs reprises, depuis 8 jours, cette annonce.

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Est-ce notre XXXB qui a perdu son B(lues) en retrouvant son A(mour) ? Mélie Hari dit que non, penchant pour une copieuse, moi, j'y retrouve ses salves et sa musique. L'inspectrice Columbine et l'expert Comme Une Image auront peut-être des lumières.
Est-ce que (-B+A)=D(ésirée) ?

Vite fait toujours, entre deux défilés, bientôt la fin du printemps/été, quoique non, y aura le prêt-à-p', un de mes objets de fantasme préféré. Le carcan. Celui-là est particulièrement sioux donc terriblement excitant.

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Il s'occupe du haut du corps, à moins qu'il n'y ait quelque annexe serre-cheville hors du dessin (sorti de l'album Contraintes de Tonton Ficelle alias Jean-Claude Baubolin, via Azraël). Et ne permet aucun tortillement de hanche, ou d'une amplitude tellement faible que c'en serait pathétique. Subir, dit cet objet. Et crier. Et peut-être battre des pieds comme une sirène hors de l'eau, pour rien, pour s'épuiser un peu plus vite, pour inciter à plus de pluie rageuse sur la croupe, les cuisses, le dos. Aucune échappatoire à cette prison de bois, de poche et de proximité.
Et comme dirait une belle amie, Gnaveu !

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Hot couture été 2007 (hors d'oeuvre)

Tandis que l'on parle presque plus d'anorexie (enfin, surtout ailleurs qu'en France où Didier Grumbach, grand maître de la maison haute-couture, botte en touche) que d'organza, et avant de voir quels seront les fétiches fetish de la prochaine saison, voici quelques images (à paraître dans le prochain numéro de W) de Stefano Gabbana et Domenico Dolce, shootés par Steven Klein à Portofino, leur joli nid.
Au sommaire, pas de brides et du fantasme à tous les étages (on peut trouver l'intégralité des dix clichés sur le site officiel de D&G).

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Amusant de voir comment le couple traite la femme, créature d'une pâleur de défunte, plus mannequin qu'humain. Qu'a donc fait celle-ci ? Pris deux kilos chez McDo ? Brisé net un stiletto en dérapant sur un pétale de rose lors du dernier catwalk ? Insinué que tous les couturiers italiens sont des tafioles ? Prétendu que les modèles en jeans de la dernière collec' étaient immondes ? Elle porte un petit ensemble de chez H&M ? En tout cas, c'est sa fête, à la chérie.

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Parlant de talons, les deux hommes n'en font pas le même usage, mais il est clair qu'ils aiment les shoes. Encore plus que les crucifix.

Qui s'y colle maintenant ? John, Jean-Paul, Karl... non, pas Karl. Mais les deux autres, oui.

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Fetisso

Bande annonce d'un projet de Broken Prod, embryon d'un documentaire à venir, ces 7'55 de Fetisso sont parmi les plus intéressantes vues sur le sujet. Juxtapositions d'images quotidiennes, de pub, de séances photo, de soirées, d'interviews d'acteurs ou de théoriciens, avec une excellente musique en prime (Nick Cave, Peaches).

7'55 qui rendent tout trépignant à l'idée de voir le film bouclé par son réalisateur Xavier Legrand. Du talent et un discours, ça manquait un peu parfois, dans le secteur !

via Sexe, love'n gaudriole

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Soldes

On peut en ce moment aller se promener dans les jardins du Palais-Royal, galerie de Valois, à l'abri de la pluie, histoire de voir si ce modèle qui fait déjà vaciller les seuls yeux, de Pierre Hardy, serait en solde. Ou alors, cet autre-là, comme ces plates-formes shoes de drag-queen que je jurerais recyclées dans une boîte en chocolat noir et or, ou dans le papier-cadeau à rayures qu'affectionnait ma mère. Et puis non, ici comme ailleurs, les modèles soldés sont principalement ceux dont on n'a pas envie.

Ce doit être le principe des soldes. On ne trouve que ce qu'on ne cherche pas. Au début de la semaine, une toute jeune soumise m'a abordée. Bonne petite soldate, elle a tenté de me recruter pour son maître (voir épisodes précédents, après qu'il l'a prise par tous les trous et posé son premier anneau, mémètre envoie sa cruche michetonner de la chair fraîche - en matière de nouveauté, pourtant, il y a perdrix plus jeunes que moi...). Comment pouvait-elle une seule seconde penser, m'ayant lue disait-elle, que son proprio (beau comme un dieu, elle a dit) serait capable avec ses miettes de masteritude, et son aide de switch occasionnelle, de me satisfaire ? Je possède l'insatiabilité des boulimiques. (J'exagère. Il m'est arrivé d'être rassasiée. Une fois. Ou deux. Peut-être trois). Comme j'aimerais avoir un appétit d'oiseau, la vie serait plus facile. Les soldes aussi.

Ça brade de tous côtés, les maîtres de seconde main, les soumises invendues. Tout doit disparaître. Y a un preneur ? Je reçois très bien et à domicile.

Justement, je n'ai pas envie de disparaître, mais d'apparaître. Et pour me faire apparaître, il faut révéler mon corps à coups et à cris, à cire et à cru, stimuler mon esprit de désirs extérieurs. Telle quelle, je suis une ombre, un creux, un vase vide, un simulacre. Quand des mains parcourent ma peau, pour la malaxer ou en prendre la mesure, cambrer mon pied, encercler mes hanches, explorer mes creux du doigt ou de la langue, poser un joug sur ma nuque, cingler mes contours, ma silhouette prend forme, le trait qui la dessine s'accentue, et je commence à retrouver une existence. Sartre disait qu'il fallait, pour s'en convaincre, se mordre tendrement l'épaule. J'ai besoin de plus de morsures que cela.
Et sous la cuisson, l'essence apparaît, comme le génie de la lampe, comme une flammèche vive.

Alors, jeune fille, tu vois, ton petit bout de maître à mi-temps, quel plaisir peut-il me donner ?

Je me demande même si un seul homme peut me suffire ? Je commence à m'épanouir quand ils sont deux à me faire mon affaire. Simultanément. (Il ne s'agit pas d'avoir Mister A et Monsieur B en alternance, le dimanche restant le jour sans saigneur, mais avec arnica, manucure et soins des pieds.)
Trop n'est encore pas assez, je n'ai aucune mesure, je ne veux pas en avoir. Je préfère rien à peu. Ce n'est sûrement pas qu'une question de sexualité. Mais en ces lieux, ce le sera. J'aborde l'autre comme une béance, une immense demande à satisfaire, à combler (au sens du puits ou de la tombe). Dans ce gouffre, il y a comme des chauves-souris de mauvais augure, des questions sans réponses possibles, des points d'interrogation que je voudrais d'exclamation, des douleurs mal raccommodées, des mémoires sans souvenirs, des hontes pas encore bues, des moutons noirs innombrables. On n'est pas masochiste pour rien...
Le seul moyen de faire taire ce tchoutchou infernal, ces bruits des temps modernes, ces stridences perce-tympans, c'est de m'assourdir de ces claques de caisse claire qui rebondissent de la chair aux murs, ces fouets qui sifflent et s'abattent, ces battoirs qui renvoient la douleur au plus profond.

Et je me tais enfin, une queue dans ma bouche pour que je sois seule à m'entendre crier tandis que dans mon dos, les lanières dansent le jazz, la java, le hip-hop et la polka piquée.



Histoire d'O...mbre (dans le vent)

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Il y a deux jours, XXXB, qui a retrouvé son X égaré (on est content, et je suis certaine que gente Columbine respire mieux) , et en aligne trois comme à la parade, réclamait le vent en poupe pour que se fassent les retrouvailles.
Ca a marché, le nord de la France et Paris dans une moindre mesure sont sous les vents. Sur Paris XV, on annonce du 42 km/h.
Comme dans la chanson, si le vent se fait frippon, et eux bonshommes de Folon, il y aura de la rencontre dans le (grand) air.

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Tendre à cuire

Rue Bricabrac, bdsm, fessée, Jacques Serguine

Le nouveau roman de Jacques Serguine s'appelle L'attendrisseur. Le titre, déjà. Il a les vapeurs puissantes d'un alcool fort. Je pourrais m'arrêter là, sur ce mot et son article, suspendue comme l'apostrophe, en équilibre enivré. Ça me parle, ça doit parler à beaucoup d'autres, tout est dit. Si j'aime tant me faire fesser, comme je le rappelle souvent, trop, quasiment en boucle, c'est parce que je suis sûre que cela m'attendrit. Mais là n'est pas la question. La question, c'est comment Serguine se débrouille-t-il pour en parler si bien, si précisément, si méticuleusement et si sensuellement à la fois, avec des tournures parfois surannées et des beaux mots précieux, avec des sentiments vifs et un amour toujours (qu'on se souvienne d'Éloge de la fessée).
Pour ceux dont le titre ne ferait ni raisonner (attendrir comment ça ?) ni résonner (attendrir quoi ?), la couverture blanche (assortie au nom de l'édition), ornée d'une petite photo de Patrick George, appartenant à la si belle série des Signatures, éclatante de joie cerise sur une peau hâlée, désigne de la paume l'objet du délit, et donne envie de s'incliner sur les premiers genoux qui passent, pour peu qu'ils aient bonne mine et bras adroit.
C'est bien de désir dont il s'agit à chaque page, un désir prégnant, brûlant, exprimé, exsudé, dénudé, envié...

"En fait, l'agent réel, agi et acteur, est simplement une fessée. Non, la Fessée plutôt, avec une majuscule ; il va de soi que les derrières sont minuscules."

Jacques Serguine est le narrateur, celui par qui la fessée originelle arrive (dans le jardin mal calfeutré d'une villa de station balnéaire méridionale, sur le cul d'une altière et incandescente beauté noire) et de là, une contamination quasi virale parmi les filles du bord de mer. Deux femmes assistent, le même jour peut-être, mais pas sûr, à cette fessée d'amour, et elles en conçoivent grand et légitime émoi, jusqu'à vouloir, donneuse ou receveuse, s'y (sou)mettre. L'une va fesser son gros bébé (chez Serguine, les filles de 17 ans sont nommées bébé... et prions pour les organisations plus fachos que familiales ne hurlent pas au crime pédophile) l'autre, à peine plus âgée, va demander à son amie d'été de la retourner sur ses cuisses et de l'enluminer.

C'est Pauline à la plage sur les genoux de Claire, avec la fessée dans le rôle du mistigri d'une Ronde.

Personne n'écrit sur la fessée avec cet amour et cette tendresse (sans parler du talent, tant trop souvent les récits de ce genre relèvent plus d'harlequinades que de littérature). Le cul devient le cœur de tout, la beauté, la paix, le bonheur. La fessée n'est qu'attention, amour, affection.

Oh, et puis il faut le lire, et s'en prendre (ou en donner) une bonne. Ou deux. Ou trois. Et encore demain. Et après-demain.



Fetish Earth

Toujours prompte à essayer les mises à jour, j'ai fait mumuse avec le dernier Google Earth, celui qui donne encore plus de 3D. Après avoir fait un petit tour dans le New Jersey pour voir la nouvelle maison, plus proche de l'océan, d'une amie, je suis revenue tournicoter autour de Madame Eiffel.

Et puis, au lieu d'entrer le nom d'un monument, ou une adresse précise, j'ai, confondant sans doute Google Earth et les pages jaunes, rentré comme seule indication le nom de la boutique de référence : Dèmonia.

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Et là, surprise, pas de Dèmonia, mais un paquet de lieux fetish friendly, qui par le jeu des liens (pas le chanvre, les adresses réticulaires) apparaissaient sur la carte. Les Furieux, ça allait de soit, Christie's, c'était déjà plus byzantin.
Une manière de comprendre par l'exemple comment marche le bouzin.

Tiens, et si j'essayais avec Tamiflu et Ibuprofène, j'aurais la carte de la grippe ?

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The go-between

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photo Flyzipper

Tu étais chargé d'une commission. J'aurais vexé T*** qui, toute mauvaise foi dehors, s'était empressé de t'écrire pour exiger ma punition.

Toutes affaires cessantes, à peine ta parka et ton sac posés, tu m'as prise par le cou, par les cheveux, par la taille, par tous les bouts et par je ne ne sais plus quoi, pour me plier, me poser, me ployer, et m'annoncer la sentence, 20 coups de cravache de la part de T***, comptés.
Mais avant, tu m'as longuement fessée d'une main lourde et sûre.

Aux premiers coups de cravache (qui se poursuivirent bien au-delà des 20 contractuels, mais ce sont ceux-là, les meilleurs, les injustes, les inattendus, les impérieux, ta commission sur la commission, ton pourcentage replet, les comptes qui se perdent et le cuir qui se tanne., j'ai trouvé ton geste différent.
Plus direct, plus décidé, plus ferme...

Comment ça, je suis mou d'habitude ?

... plus audacieux.
Moins prévenant, moins inquiet, moins pusillanime.

Plus libre ?

Comme si, le temps de cet intermède, tu n'étais plus tout à fait toi, mais un peu lui. Un lui que tu imaginais, tu ne sais rien de sa main, de son bras, de sa force, de son abord, de ses manières. Un lui qui te servait de masque. Un lui qui permettait ton aliénité. Un lui comme on dirait un autre. Tes défenses, tes appréhensions, tes peurs qui sait, étaient envolées, ou étaient restées dans le toi original, celui qui s'était momentanément absenté pour laisser la place au toi-lui. Ou alors, tu t'autorisais, messager d'un père tap'dur, à te laisser aller sans prévention.

J'ai aimé cet autre, ce toi, ce toi autrement.
Et c'est troublant.

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Bonnes résolutions (eco-bdsm 4)

Rue Bricabrac, bdsm, Apocalypto
©Icon Distribution - D.R.

Primitifs modernes, fan de tatoos, piercings, brandings, j'aurais pu vous conseiller Apocalypto, le film bête, méchant et plein de nature sauvage de Mel Gibson sur la fin de la civilisation (accessoirement vaguement Maya, mais on t'a vu, Mel, le vrai signifié est ailleurs), mais au prix de la place, autant aller sur le site du film.
Ce sera bien suffisant pour voir à quoi ressemblent les vraies modifications corporelles, les os dans le nez ou le bois dans les lobes, qui sont tout de même autre chose que les fantaisies pour pucelles effarouchées de chez Abraxas et compagnie, et les marquages de feu qui pissent un peu plus loin qu'un duo d'initiales sur la fesse ou la motte...

Mais puisqu'il est question de bonnes résolutions et d'écologie, il serait meilleur de commencer par son trottoir, celui de ma rue en l'occurrence. La fin de l'année et le début de la suivante marquent l'heure des bilans, des listes, des annonces, des effets. Panurge je suis, mouton, j'ouvre le bec.

Un commentaire ici, et l'on parle de plagiat par anticipation, un autre là et c'est de pompe qu'il s'agit (et je ne vise nullement cette pauvre créature adolescente qui ne parle même pas de cul et qui a trouvé mignon d'appeler son machin "le bricabrac de meliemelo", parce que je crois au hasard. Si elle avait voulu vraiment ratisser au plus large, elle aurait dû l'appeler "Quand Britney rencontre Loïc".). On peut se rassurer en se disant qu'on ne copie que ce qui est bon, que ce qui compte, ce n'est pas le sujet mais son traitement (ou son absence de traitement dans le cas de ces blogues qui copillent/collassent des galeries préexistantes sous prétexte de compilation pour l'édification des foules, la postérité et le j'aime-et-vous ?). De toute manière, la plupart du temps, on ne déniche rien qui n'ait déjà fait trois fois le tour du ouaibe, à l'image de ces mèmes entêtants. (Actuellement, sur les blogs francophones, c'est "cinq choses que vous ne savez pas de moi"... Deux ou trois choses que je sais d'elle, de Godard, ça c'est du bon. Godard, c'est un cinéaste qui a toujours cherché, souvent trouvé et qui dit des choses justes, comme, dans le film précité, "le langage, c'est la maison dans laquelle l'homme habite".

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Le langage, c'est aussi de cela qu'il s'agit dans les blogues. Et c'est tellement une maison, le langage, qu'il y a des gens qui finissent par se confondre avec leur blogue, à commencer par le soi-disant roi des co^Wblogues, qui a déclaré à la radio ou à la télé quelque chose d'existentiel genre "je carnète donc je suis". Mais alors pourquoi certains, toujours en cette fin d'année début d'une autre, ont récapitulé leurs nombres de visiteurs (en hausse, évidemment), de pages lues, de... comme s'il s'agissait non pas d'avoir du sens (et de l'essence, de l'esprit) mais de l'audience, du chiffre, la plus grosse queue, se soumettant à une loi de l'audimat que personne ne leur impose. Bien sûr qu'on écrit pour être lu, mais n'écrit-on pas avant tout, parce qu'on a quelque chose de brûlant, de pertinent, à dire ? Sinon, la plume, autant se la coller au cul !

Perso, j'ai envie de continuer mon petit bloguomme de bricabrac. En fonction de l'humeur du jour, à condition d'avoir quelque chose à dire. Donc, ce n'est pas parce qu'un homme, ou deux, porte la main sur moi que cela me semble indispensable et vital de le relater ici. En revanche, si au détour d'une étreinte, entre deux volées de strap ou de ceinture, quelque chose de l'ordre de l'émotion affleure, qu'une pelote commence à se dérouler avec des morceaux drôles ou signifiants dedans, si des images me touchent vraiment et me donnent envie de rentrer dans le cadre, alors là oui, au clavier et que ça saute. J'aime l'idée d'écrire pour faire bander les hommes, mouiller les femmes, donner des pistes à mon partenaire ou à d'autres, mais je sais que je m'éloigne (et que je vais encore) de l'explicite. Parce qu'au contraire du sieur jonebi et de son explicite.com, où les modèles, sincères, sensuelles, souriantes, se renouvellent et se donnent, je reste la même, avec le même homme depuis un moment (et quand bien même ce dernier changerait, je ne m'en métamorphoserais pas pour autant). Et j'ai peur de radoter.

Mais pas de m'épuiser. Mes étonnements, mes sens, se nourrissent de l'air du temps, du quotidien, de mes conversations, de l'actualité, de l'art, de mes lectures. Le Gartner a prédit la fin des blogues pour mi-2007. Sûr qu'il y aura décroissance, comme après toute explosion. Il y en a des tas qui bougent encore (et pas seulement des skyblogs), qui sont déjà morts et qui le savent. Ici, a priori, ça va continuer, en respectant l'écosystème et le biotope en vigueur. Pas de stratégie, de compteur et de maquereautage pour faire fructifier les Google AdSense et ramasser quelques dizaines de roros par mois. Pas plus de réelle wishlist, genre puisque je prends du temps pour donner la becquée à mon public-chéri-mon-amour, à ce dernier de me rétribuer par de menus cadeaux (livres, DVD, sextoys) en cliquant sur le bouton qui clignote. Si vous voulez me faire plaisir, abandonnez Internet Explorer (66,5% des visiteurs), une microsofterie pénible pour Firefox (20,58%), un mozilla malin. (Là, il y a vraiment un bouton à droite.)

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Cela dit, le facteur m'a apporté un whish pas listé, je ne m'y attendais pas, et ce bouquet de chocolats et de calissons m'a fait drôlement plaisir. C'est une folie douce, merci ma Dame !

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Bonnes résolutions (eco-bdsm 3)

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Betty Page colorisée par Honeyjew

Soucieuse de l'état de la planète (même si sa fin est prévue pour 2012, d'après les derniers ragots, mais il paraît aussi que ce ne sont que des menteries, ce ne sera pas la fin du monde mais la fin d'un monde...), je continue de chercher comme réduire son empreinte écolo tout en jouissant des plaisirs bdsm.

Avec cent coups de brosse avant de dormir, par exemple. L'excellent précepte que voilà !

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La brosse à cheveux, en bois, est un paddle des plus sournois. En effet, derrière ses allures futiles et légères, salon de beauté, mon beau miroir dis-moi et je ris de me voir si belle, la brosse, particulièrement si elle est de taille modeste, cache bien son jeu. Tandis qu'on maniera un battoir (de lingère, pièce authentique et lourde) ou un paddle (il y a même des vendeurs de paddle qui ont un modèle "hairbrush", de forme ovale et de dimensions réduites, et avec laquelle on serait bien en peine de se coiffer) avec les précautions d'usage, la dégelée à la brosse à cheveux n'aura pas ces égards. J'en ai d'ailleurs jeté une de rage un jour, surlendemain d'une nuit mémorable où j'avais crié, pleuré, supplié en vain. Pendant 48 heures, m'asseoir était à peine supportable.
À y repenser, c'était plutôt comblant.

Et puis, à l'image des ceintures, des cuillers en bois et autres objets janus, la brosse à cheveux semble anodine. Elle a sa place sur une table de chevet. Personne ne se froissera de la trouver entre les draps, au matin. On peut même prendre l'avion avec sans rameuter les brigades anti-terroristes. Et les marques qu'elle laisse sont harmonieuses et régulières. Que du bonheur.

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Au théâtre ce soir (La Mégère...)

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L'opéra de Paris donne quelques représentations de La Mégère apprivoisée, d'après Shakespeare, adaptée pour le ballet de Stuttgart par John Cranko, condensée en deux actes. La mégère apprivoisée, pour moi, c'est le duel truculent et tambour battant entre Liz Taylor et Richard Burton dans le film de Franco Zeffirelli, ou alors, la comédie musicale Kiss me Kate, copié/collé du précédent, des versions édulcorées presque dévoyées de la comédie de Shakespeare. Des spectacles dont je n'ai gardé que l'envie déchirante d'être domptée, de trouver celui qui aura la poigne et qui saura le prouver, la paume grande ouverte.

À en oublier les vers originaux de William.

Elle n’a rien mangé et ne mangera rien
D’aujourd’hui ; l’autre nuit elle n’a point dormi
Et ne dormira point cette nuit davantage ;
Comme au souper, je trouverai quelque prétexte ;
Le lit sera mal fait ; et je ferai voler
L’oreiller d’un côté, le traversin de l’autre,
Et puis le couvre-lit par ci, les draps par là
Mais soutenant toujours, dans ce remue-ménage,
Que j’agis par respect pour elle et pour son bien…
C’est ainsi que l’on tue une femme en douceur
Et que je peux plier son fol entêtement.

Ca m'en rappelle quelques-uns... qui le disent moins bien, mais cherchent bel et bien à dépersonnaliser celle appelée à devenir leur soumise, crâne rasé et corps décharné. La tuer en douceur... On quitte les motifs joyeusement SM, les volées réconfortantes, les claques rassurantes, les dégelées euphorisantes pour les contrées plus sombres de la D/s.

(En cherchant une image, je suis tombée sur cet article tout à fait intéressant d'une professeure anglaise.)



Bonnes résolutions (eco-bdsm 2)

Pourquoi diable commander un singletail en Australie, une chambrière en Angleterre et enchérir sur eBay USA pour une Hermès vintage alors qu'à Sorède, en pays Catalan, la spécialité locale est le fouet "Perpignan" et mille autres (enfin, une douzaine) choses du même tonneau.

Rue Bricabrac, bdsm, fouet, cravache

Dans ce coin des Pyrénées-Orientales où poussent les micocouliers, qui sont du bois dont on fait les fouets, une usine perpétue la tradition. Centre d'Aide par le Travail, Les Micocouliers sont l'endroit où se fournir si l'on veut continuer à pratiquer son style de vie tout en réduisant son empreinte écologique (une cravache qui arrive par ferroutage, c'est écologiquement correct). D'autant que les prix sont on ne peut plus raisonnables, pour ne pas dire bas par rapport à ceux pratiqués dans la boutique de référence. On en prendrait bien un de chaque, du fouet gris de western au stick de dressage en passant par le fouet de charretier. Sans oublier les superbes cravaches, oui, oui, celles-là même que la maison H. diffuse aux cavaliers.

(J'espère sincèrement que cette honorable et respectable maison, qui a le civisme de faire travailler de jeunes handicapés, ne m'en voudra pas de ne voir dans leur catalogue que matière à jeux qu'une certaine morale réprouve...)

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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L'oeil
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