Rue Bricabrac

Union fait la farce

SUR le même mode que les Martine, mais proposé par la revue elle-même, les couvertures d'UNION se customisent (un tout petit peu, on ne peut pas intervenir sur toutes les accroches).

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Vengeance sauce sm

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© CBS

IL a pas mal été question ici de la sauce vanille à laquelle le sm était souvent accommodé ces temps-ci, des pubs pour crèmes aux cravaches espiègles.

Pourtant, il reste des niches où la lumière ne brille pas et où la pratique sadomasochiste est encore synonyme de vergogne et de gémonies. Los Angeles par exemple, où, si l'on en croit un "insolite" de Courrier International (et pas mal de sites de ragots américains), Scott et Melinda Tamkin ont porté plainte contre la scénariste des Experts, Sarah Goldfinger.

Selon leurs allégations, la dame se serait vengée de ce couple d'agents immobiliers en donnant leur nom, leur profession (et en choisissant des acteurs qui leur ressemblaient) à une paire de chelous dans l'épisode Fried and Minty Fresh (le treizième de la saison 9). Scott, drogué d'alcool et de sexe sm tue son épouse Melinda. Au dernier moment, le nom Tamkin a été remplacé par Tucker. Qu'importe, l'affaire au pays le plus procédurier du monde ira en justice.

Auraient-ils été moins chiffonnés si Mme Goldfinger les avait dépeints comme des débiles mentaux ? Ou comme des fans de Michael Jackson ? Ou des membres du KKK ?
La scénariste, pour les humilier, n'a pas choisi d'en faire des supporters de George Bush, ni des marchands de sommeil pas plus que des capos de la Mafia.

Des pervers sexuels, serait-ce encore ce qui marche le mieux pour déclencher l'opprobre (du ruisseau bien sûr) et la stigmatisation (hou hou hue la foule devant son chewing-gum pour les yeux) ? C'est plus la honte d'aimer l'amour vache que de piquer sa retraite à une vieille, que de voter George Bush, Et tant pis pour Yoda et Weeds. Voilà aussi la différence entre Los Angeles et San Francisco, entre CBS et Showtime.

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Miscellannées liées de juin

J'AVAIS envie de broder, à partir d'un parfum, sur la Vénus à la fourrure, ambre épicée, freesia et vanille, rien de bien gothique ni de dominatrice à l'évocation de ces trois notes mais peut-être une forme de masochisme olfactif à supporter tant de sucrosités sur un renard argenté, celui qui hiver comme été étreint le cou de Madame .

J'avais envie mais j'ai découvert, comme si le tankini de l'an passé n'avait pas suffit, les tongs montantes.

Trop c'est trop. Pauvre Vénus, à bas la fourrure, heureusement que Barbarella a été tourné il y a longtemps (imaginons Anna Mouglalis en tongs montantes silver)...

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Heureusement, Locher's fait tourner le code pour bénéficier de leurs soldes, 30% de réduc moyennant un SUGARDADDY bien placé.

(Je suis presque mûre pour les blogues de filles)

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Message personnel

EN guise de contre-poison aux sucrés sex-toys sado-maso Yoba, un tee-shirt qui ne mâche pas ses mots.

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Johhny, fais-moi rire, Johnny, Johnny

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LE bdsm se parfume à la vanille, y a de la praline dans le soufre. Ayant pour l'élitisme autoproclamé, forme sectaire, les plus grandes réserves, cela ne me dérange pas. On en voit les effets chaque jour un peu plus, pas seulement à travers la mode, domaine créatif voire artistique (parfois) qui peut tout se permettre, mais aussi la publicité, domaine mercantile qui peut aussi tout se permettre, mais encore la presse, renifleuse de tendance qui analyse la sexualité de ses lecteurs et nous a démontré depuis longtemps les vertus piquantes d'une fessée et pimentées d'une corde aux poignets et d'un bandeau sur les yeux.

Les sex-shops, que la vogue des vibros zoomorphes aux couleurs bonbons, se sont multipliés comme des amibes, et ont rangé paddle et martinets pas loin des boules de geisha et des plugs. De la quasi-batte de cricket à quoi ressemblaient les fraternity paddles, la tapette a épousé la forme d'un coeur, les menottes se sont recouvertes de fourrure rose et les cravaches ont vu leur manche attirer les cristaux Swarovski.

Mais cela ne suffisait pas.

Ici, la cravache nouvellement arrivée avec quelques autres articles simili bdsm dans le rayon "fouette-moi" (ce qui tombe bien, sur les antennes, anniversaire de la mort de Vian oblige, on entend Johnny fais moi mal autant par Magali Noël que par François Hadji Lazaro), se voit qualifiée d'"accessoire espiègle".

Je pourrais beaucoup parler de la cravache. Celle, très luxe, sellier et tradition, tressée en bois de micocoulier qui peut entamer le cuir d'une jument pour peu qu'on y mette du coeur. Celle, plébéienne, acquise chez Go Sport ou Décathlon, qui siffle comme une anglaise et laisse sa marque. Toutes les autres venue de l'équitation ou des boutiques fétiches qui effraient, excitent, entêtent, érotisent mais aussi tracent, tuméfient, tourmentent, tarabustent.

Alors franchement, espiègle, ce n'est sans doute pas le mot qui convient. Dire que la cravache est espiègle, c'est une façon de la castrer, de la normer, de la dévitaliser.
Toutefois, préparons-nous à accueillir des singletails spirituels, des paddles primesautiers, des martinets marrants.

(Et "Cris et Chuchotements" changera de nom pour "Rires et Chansons")

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Des ronds dans l'O

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Argentine Lee

DE passage dans une galerie, je découvre Argentine Lee, une artiste coréenne qui s'interroge sur les rapports de l'homme et de la machine.

Cette histoire d'O, ce rond des corps, ces nus connectés, ce ne sont pas des poupées, ce ne sont pas des machines.
Si je devais figurer par une image un site de rencontre, je crois que je choisirai ce photomontage. On se court après, on se mélange, on est pris dans une même roue, on se connaît trop et pas assez à la fois, on s'offre dans une apparente impudeur alors qu'on cache tout. On se fait centre et on cherche des relations.
On parle d'O et de son nombril (piercé ou pas). On parle de Bellmer et de La Mettrie.
On tourne en rond.

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Les murs ont des oreilles

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photo Mohsan

IL veut m'entraîner dans un hôtel.

Son désir est de m'obliger à garder un fin gode serré dans mon sexe tandis qu'il se déchaînerait à coup de ceinture.
Son plaisir, de m'entendre étouffer mes cris.

Je me demande ce qui a pu lui laisser penser que, dans le respect du gîte, je me garderai de manifester bruyamment les humeurs de ma douleur.
Dans un hôtel, lieu étranger où je le suis tout autant, je n'ai aucune retenue. Je suis une anonyme, au contraire de mon domicile où je croise mes voisins. À l'hôtel, je crie, je hurle, je gueule, je miaule, je feule, je gronde, je rugis, je stridule, je m'égosille, j'effraie, je mugis, je m'époumone, je glapis. Et j'en oublie.

Je m'exprime, en somme. Et j'en profite.

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Manga gadget

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LE contenu et le contenant, raccords. Kawaï et bdsm. Choucard.

Peut-on, une fois l'ouvrage acquis, se glisser dans ce bondage tout fait comme dans un maillot de bain ?

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Arlequinade

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photo Red Charls

PRISE au piège comme un fauve, dans les filets d'un tourmenteur, elle a cessé de se débattre, et laisse la fine cordelette imprimer ses losanges réguliers.

La chair est faible et le cocon a raison de se tendresse.

Pourqu'elle soit pleinement arlequine, multicolore, il ne reste qu'à appeler la cravache à la rescousse, et de sa langue peinturer chaque losange précisément avec une intensité différente. Blanche la peau caressée, rose la peau pincée, rouge la cravachée, violette la mordue.

Ce qui est un voeu pieu puisqu'il suppose une précision d'enlumineur.
Mais ce serait tellement joli.
Ça vaudrait le(s) coup(s) d'essayer.

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Dahlia en prise

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photo Kelly B.

DAHLIA est une voisine de blogue, une fleur qui pousse parfois dans les grains de sel, une amie et aujourd'hui une écrivaine qui publie son premier roman.

Elle écrit comme elle pense, elle écrit comme on sait qu'elle sait faire quand on la lit depuis un moment, elle écrit comme on parle, elle écrit comme on se venge.

Un jeune écrivain la largue au bout de deux mois par SMS (très tendance). Ils se connaissent depuis peu, mais leurs jeux comptaient triple. Au moins. Pour reprendre la main, la voix et l'ascendant, elle le drogue, le bâillonne, le ligote, et lui balance son ressenti(ment) tandis qu'il se refait le film.

Il se souvient de leurs étreintes vénéneuses, elle lui crache son amour.

J'avais hâte de le lire et je l'ai lu comme il est destiné à l'être, je pense, d'un souffle et un seul, jusqu'à être moi aussi haletante. Je l'ai lu comme si je l'avais écoutée, je l'ai lu comme si on m'avait largué par SMS, je l'ai lu comme si elle m'avait vengée, et j'y pense encore souvent.

C'est d'emprise qu'il s'agit, ce lien invisible qui attache et suspend mieux que les shibaris les plus sophistiqués.

Et je l'ai refermé, excessivement heureuse de connaître cette brune fetish model et aussi black devil (sous des airs angéliques) que les cigarettes noires qu'elle se plaît à fumer.

(Pour les grincheux, oui, j'adore Dahlia et son "Adore", et re oui, l'objectivité n'existe pas.)

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Le BDSM à visage humain

LES pieds stables, le bassin souple, le genou plié, l'épaule déliée, Brian fouette comme il doit pratiquer sa muscu, avec méthode et élégance. Le banc n'est pas bien loin du pilier au leurre supplicié.

Précisément, c'est sa méthode qu'il explique. Il parle de fouet comme il parlerait d'une recette de cuisine, de balles à jongler ou de fonte à soulever. Et j'avoue un penchant coupable pour ces howto, avec ce qu'ils ont de terriblement aseptisé, propret, dénoté.
Voici donc presque neuf minutes de pédagogie fouettarde.

Enjoy !

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Deux en un (clac & go)

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EN ce jour de votation, j'ai les yeux tournés vers Bruxelles. Ce qui est faux, puisque je regarde en ce moment le sud, donc mes pensées vagabondent en Belgique.

Il y a des tas de choses qui se passent là-bas, notamment l'Organisation Mondiale des Douanes qui m'emporte en l'Afrique, dans la zone franc et des cannes fouets, cet objet que l'on pouvait croiser dans les romans touffus des feuilletonnistes du XIXe, ancêtre de la canne de combat ou dans un vieux film de Robbe-Grillet.

Cette cousine de la canne épée prend une existence économique.

Section XII :
Chaussures, coiffure, parapluies, parasols, cannes fouets, cravaches et leurs parties, plumes et articles en plumes, fleurs artificielles, ouvrages en cheveux
Notes explicatives du Chapitre 66:

Parapluie, ombrelles, parasols, cannes, cannes-sièges, fouets, cravaches et leurs parties

1.- Le présent Chapitre ne comprend pas :

a) les cannes-mesures et similaires (n° 90.17);

b) les cannes-fusils, cannes-épées, cannes plombées et similaires (Chapitre 93);

c) les articles du Chapitre 95 (les parapluies et ombrelles manifestement destinés à l'amusement des enfants, par exemple).

2.- Le n° 66.03 ne comprend pas les fournitures en matières textiles, les fourreaux, les couvertures, glands, dragonnes et similaires, en toutes matières, pour articles des n°s 66.01 ou 66.02. Ces accessoires sont classés séparément, même lorsqu'ils sont présentés avec les articles auxquels ils sont destinés, mais non montés sur ces articles.

Pour ceux qui en douteratit, on a la confirmation que des objets ne sont pas destiné à l'amusement des enfants.
Un tour de plus dans les profondeurs d'un moteur de recherche. La canne fouet est revenue au goût du jour, il existe des sections fouet et bâton du côté des arts martiaux et de l'escrime. À moi, compagnons des Brigades du Tigre !

Et que mète Mimile, qui me lit en ce moment, parce qu'il a tapé le mot kivabien dans Google (à moins que pour le son, il n'utilise Bing, la nouveauté de chez Micromou), va se dire que merdalors, il n'a pas ça dans son donjon perso, et qu'il convient dès demain de chiner pour trouver l'objet convoité. Et s'inscrire aussi.
Car... (et le site comme la tenue sont en, je vous le donne en cent, rouge et noir)

Il s'agit d'une escrime physique et esthétique recherchant à la fois finesse et efficacité. Chacun doit pouvoir discipliner son corps pour tendre vers la précision du geste et la maîtrise lui permettant de se confronter à travers des assauts courtois.
Cette confrontation apprend à mieux se dominer avant de vouloir dominer les autres.

S'il se trompe, on le retrouvera à la pêche.



À bout de souffle

Rue Bricabrac, bdsm, couleur
photo Jaroslaw Kubicki

COMME la plupart des gens de ma génération, je regardais "Kung Fu" et j'aimais David Carradine en Kwai Chang-Caine, héros de western sans autres armes que son corps, dansant son art martial dans l'Ouest, le vrai, ascétique et asiatique.

Plus tard, pour un Bergman, je me suis tapé nombre de nanards pour retrouver cet homme que j'aimais bien, maillon d'une dynastie d'acteurs, il avait de la branche, et aussi de la blanche. Récemment, Tarantino qui a vu tous les films et toutes les séries, l'a réactivé.

Et puis il y a deux nuits, il s'est payé une petite mort qui avait tout de la grande. Je ne sais pas si les mandragores poussent en Thaïlande, dans les chambres d'hôtel.

Le manque d'air ne me procure aucune sensation exhilarante ou orgasmique. Il me fait tousser, étouffer, me dérange, me ramène sur terre.
Il y a deux mois, de ta main assez grande pour cela, tu as enserré mon cou, tu as repoussé ma propre main qui tentait de t'en empêcher. Pour rire, pour dédramatiser, j'ai laissé tomber ma tête sur le côté, j'ai tiré la langue, comme les pendus de caricatures et de westerns (et probablement les vrais, mais de nos jours, on leur masque la tête, et même ainsi, je n'en ai point vus, ne cherchant pas particulièrement le choc des photos ou les vacances en terrain miné).
Tu n'as pas dû aimer, parce de cette même main qui jouait à te faire peur, à me faire suffoquer, tu as repoussé ma tête jusqu'à ce qu'elle choque le mur.

Et je t'ai laissé partir en me disant que, décidément, le breath control, c'est pas mon érotisme, et ceux qui le pratiquent ne sont pas sur la même portée que moi.



Chroma sm (part 2)

LA suite et fin du chroma, pour ceux qui rêvent en couleurs.

À vos pinceaux ou ce qui en tient lieu. On a le droit, que dis-je le devoir, c'est tellement plus gourmand, de peindre avec les doigts.

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Chroma sm (part 1)

COMME promis, voici la première partie du chroma ès sm, né dans des éclats de rire et des bruits de cravache.

À vous d'inventer plein d'autres belles couleurs à peindre sur la peau.

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(À suivre)

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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Le cliquodrome
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