Rue Bricabrac

Pêche au filet

Puisque Mélie me tend la perche, enfin, non, la perche, c'est un poisson, ça viendra après, elle me passe la canne à pêche pour que j'hameçone ça et là quelques spécimens pour demain.

Le spam, j'ai déjà donné, mais je ne résiste pas à recopier quelques lignes de celui de Cristina, ma nouvelle meilleure amie (deux mails en deux secondes) qui, ayant des gros soucis avec la langue de Queneau, a confié à un poisson nommé Babel (et non pas Wanda, tant pis pour ceux qui aiment encore les fourrures) le soin de traduire ses élécubrations.

"Recherchez-vous le porn ce soir ? Jaillissent ceux-ci sont les meilleurs liens pour le porn libre. Aucune carte de degré de solvabilité, aucun compte de chèque aucuns détails tous les emplacements ne sont libre avec un bon nombre de contenu et de liens libres !"

Si j'ai bien compris, y a un parking d'où jaillissent des porn gratuits. Bref, je passe mon tour.
Itou pour l'horoscope, bdsm ou pas, je suis vache, et vache je resterai, sans nageoires ni écailles. Ou alors, poisson combattant, une sale vache dans son genre. Très taureau, le bestiau.

Rue Bricabrac, bdsm, poisson d'avril
photo Ryan Thomas

En revanche, mon ami Google m'a gâtée. Je laisse tomber toutes les requêtes dont je peux saisir la pertinence, qu'ils s'agissent de string dans la rue ou de didascalies. On trouve ces mots ici, ça et là. Mais quelques unes me plongent dans des interrogations sans fin quant à la manière dont en tapant ces mots clés, et pas qu'un peu, des usagers soient arrivés chez moi.

jeux superbe qu'on peut jouer gratuit pas difficile à mettre mais pas de photos.
Ca c'est un dyslexique qui a réussi.

logo cover shirley et dino
Je ne les supporte pas, rien que d'écrire leurs noms, je sens un eczéma qui pointe ses bubons.

Photos de coccinelles
Oui, j'aime bien, mais pas ici, je ne contreviens pas à la moi et entre moi et les coccinnelles, il n'y qu'une solide amitié.

Lorie a reçu un coup de couteau
Je ne le savais même pas, et je suis innocente, j'ai un alibi, je peux même souffler dans le gendarme...

Prix d'un placage en teck
Au rugueby, je dis pas, mais en teck...

podium tf1 jeanne mas
Et quoi encore ? Pourquoi pas Desireless ?

frange bombée relevée
Convexe donc ? Je ne le ferai pas mais je respecte.

parlez moi un peu de la séance de dissection et de son utilité
Pas de pratiques hard ici, mais en cherchant bien, ça doit se trouver. Faudrait aller voir en club, demain soir par exemple, il y aura sûrement des maîtres désoeuvrés.

le retour de zoro caterine Zeta Jones
Un navet indigeste. Beurque.

tags technorati :


De 6 à 9

Rue Bricabrac, 69, bdsm, danse
photo Raphael Class
tags technorati :


Blanche-Neige et les sept cordes

Rue Bricabrac, bdsm, Stéphane Blanquet, peinture sur corps
Stéphane Blanquet

Les contes de fées n'étaient pas plus que cela ma tasse de thé. Cendrillon, souillon au petit chausson ; la belle au bois dormant qui comate en attendant que Monsieur Charmant la baise ; le petit chaperon rouge qui a peur du loup... j'ai les bases mais pas le kif.
Pourtant, quand je vois ces sept (il y en a sûrement deux planqués derrière) petits priapiques made in Lilliput qui joue du cordeau comme s'ils n'avaient fait cela toute leur vie, le kiki (ils ont tellement l'allure enfantine de babies cupidons descendus de quelque voûte coquine que ce mot un peu bêta leur va bien) frétillant au vent, les bras bien affairés, hardi petit, je me dis que Blanche-Neige, finalement, surtout en version bondage plutôt que pomme pourrie, c'est assez sympathique comme perspective d'avenir.

D'autres peintures sur corps toutes aussi friponnes se nichent dans l'alcôve de Stéphane Blanquet. On dirait du théâtre d'ombres, du Méliès, un rêve surréel.

tags technorati :


Histoire d'O...mbre (Arapède)

Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Les mêmes mots, presque dans le même sens. À ce stade de manque, on tire sa révérence, et on choisit du plein. Les autistes (en admettant qu'XXXA - A comme Absent - existe) des relations humaines, j'en ai connu, au début, ça fait mystérieux, à la longue, ça lasse. Mais pas elle, à croire qu'elle se remplit de son vide.
Promis, lorsque j'aurais le temps, je ferais une compil de ses annonces depuis un an. Ca me guérira peut-être de mon addiction.

Rue Bricabrac, soumission, XXXB





D'ici là, pour signaler à la fois l'exposition Magritte tout en papier au Musée Maillol à Paris et garder en mémoire un mot, une soirée, un mot (le même), une matinée, cette Lectrice soumise. Même si ce n'est pas, et de loin, mon Magritte préféré.

tags technorati :


Comme un nuage

Parmi les sites qui jonglent avec les mots, les signes, le sens, que je fréquente autant que possible, sans les avoir mis en lien dans le souci de laisser ce blogue dans un pâturage au plus près du bdsm, il y a Technologies du langage. À Jean Véronis qui l'anime, on doit (entre autres, il n'y a que des pépites chez lui) le Nébuloscope qui permet à partir d'un mot, masochisme en l'occurrence, de construire un nuage des référents les plus fréquents (la couleur, la graisse et le corps des caractères permettent un classement selon les répétitions).

Au-delà de la ludicité évidente (trop fort le coup d'assis, du banc, du parc et des photos) , il y a de quoi réfléchir (quel est le rapport de nécrophile avec la choucroute ?). L'amour, le jeu, la relation, le corps, les coups, la souffrance(ceux-là au plus bas niveau, m'enfin !!!), sont évidents. L'angoisse, dont la psychanalyse a montré les connexions avec le masochisme, est elle aussi reléguée en bas de tableau, avec les maîtres (chic) et les sens (franchement...). Petite, peur, sexuelle, discussions, blague, nom, tout mon portrait. En orange gras, je hurle, pyromane (à moins que la bougie ne soit ainsi décrite) et zoophile (mon chat peut témoigner qu'il n'y a rien entre nous, que de l'amitié) ! Tueur dépasse suicidaire, et j'espère que les seconds, nombreux dans la confrérie, ne rencontreront pas les premiers, tout au plus des pervers (au sens propre du terme, pas au galvaudé) qui veulent en faire leur chose. Ou alors, qu'ils aillent faire cela chez skyblog.

Les nuages changent de forme et de contenu selon les jours, allez donc dessiner le vôtre, et dépiautez les mots. C'est un strip-tease tout aussi jouissif que la sensuelle sensation de la soie d'un string qui glisse jusqu'aux chevilles.



Histoire d'E (une punition)

Un lecteur de ce blogue, gougnaffier par intermittence et cuistre à ses heures, m'a fait grand reproche, non point d'un solécisme, pour une fois, mais d'une omission de subjonctif, qui, à cause d'un malheureux heu, non, e, oublié, devenait un indicatif présent, coupable de son courroux.
Comme il est un ami de la famille (bdsm, bien sûr, qui comme chacun sait est une grande famille, un ancien compagnon de route mais pas porteur de valise de la blogueuse et le complice d'une soirée à trois), il m'a enjoint de prévenir dominamant pour qu'il me corrige en conséquence.
Et pour marquer le, enfin, les coups, il a surtout courriellé, cafté grâce aux électrons, à dominamant (à qui l'impératif du subjonctif était passé largement au dessus des oreilles). Lequel a donc décidé de m'infliger une punition pour manquement à la syntaxe (j'ai tenté de réfuter son habilitation, puisqu'il ne s'agissait point de syntaxe mais de grammaire, mais la loi du plus fort étant ce qu'elle est, mes arguments manquèrent vite de muscle).
Peu importe.
Ce qui compte, c'est la punition. Non point en nombre (plus ou moins cent coups de cravache ?) ou en plaisir (après une coupe aux ciseaux de mes boucles intimes, un gamahuchage en règle). La punition (pu-ni-ti-on, syllabes érotisantes, mmmmm) en soi comme le sel de la raclée, les trois poivres de la tournée. La punition exclut le safeword, la punition ne se discute pas, la punition se subit. Les mêmes attentions sous couvert de punition sont mille fois plus succulentes, cent fois plus mordantes, dix fois plus inéluctables. J'ai une âme de pénitente, je jouis du châtiment, sans la moindre once de mysticisme.
Autour du mot punition dansent d'autres concepts, autant de saveurs, de couleurs, d'exhausteurs. Tenir la position, c'est un grain de cumin. Faire acte de contritionn deux brins de coriandre. Ne pas se révolter, cinq lamelles de gingembre. Se laisser sermonner, une gousse de cardamome. Les épices de la punition ensoleillent mon corps.
J'aime les piments. Alors, quand résonne le mot punition, tion, tion, tion... en écho j'entonne provocation, tion, tion, tion... répétition, tion, tion, tion... jusqu'à ce que je ne me rende même plus compte de l'extrême douleur dont je te fais l'exécuteur.

Rue Bricabrac, orties, punition
photo Desaparacida

Et si, pour chatouiller le démon et le grand rapporteur, je tentais un pléonasme redondant ? Quand bien même ce serait une périssologie. Ca va chercher dans les combien, une périssologie ?

tags technorati :


Il y a un cactus (comme dans la chanson)

Je reçois, malgré mille précautions (capote sur mes adresses) et des filtres sévères (gelée spamicide au niveau du serveur), encore trop de spam. Lesquels, après m'avoir longtemps proposé d'agrandir un organe que je ne possède pas ou d'acheter des faux diplômes, me vantent maintenant un choix des derniers médocs à la mode parmi quoi quelques stimulateurs de bandaison. A l'appui d'un petit texte aussi publicitaire que mensonger et laconique (je crois me souvenir que ça promettait une érection de 36 heures, pénitence que je ne souhaite pas plus à dominamant qu'à son pire ennemi), il y avait cette image très cartoon.

Rue Bricabrac, bdsm, cactus

Bien que fan de Dutronc et des paroles de Lanzmann, je n'avais jamais imaginé le cactus comme un remède à la demi-molle chronique. J'aurais pensé à d'autres excitations pour redresser l'objet du délit, tendres comme une papillonnante socratisation, plus contondantes comme une vigoureuse enculade (je reste volontairement dans le cas de figure induit par le dessin, sinon, il y en a pour l'année, et d'ailleurs, pour le piment conjugal, Françoise Simpère a prêté son nom, et je n'ose croire sa plume, à un piètre traité de scénarii en kit, dont la lecture morose ne donne pas envie de se mêler de la sexualité de son prochain), mais le cactus, salement piquant sans la moindre sensualité (quoique, pour les amateurs d'escalade, après l'ortie, le cactus, après le cactus, l'agrafeuse électrique, après l'agrafeuse, la planche à clous, après la planche... Leroy Merlin priez pour eux), semeur compulsif d'aiguillons agaçants, héros de dessin animé, alors ça, jamais !
Maintenant, qui sait, il est des pratiques végétales qui réclament peut-être la présence d'un cactus. On dit, de sources horticoles, que parmi les fans de cactées, il y a plus d'hommes que de femmes...

Une pensée particulière ce jour pour not' bon maître Galouzeau qui a dû se réveiller avec un très gros cactus mal placé. (Slogan entendu hier "Le CPE dans ton cul".)

tags technorati :


Histoire d'O...nomastique

Je m'appelle Bricabrac. On m'a appelée Bricabrac. Ca ressemble à rien, sauf à l'envie de mes parents. A l'école, on m'appelait Brique, ou Braque, ou Bricounette, on faisait des blagues sur mon nom. Pendant ce temps, j'admirais les prénoms élégants, sophistiqués ou rares de mes voisines. Mais Bricabrac j'étais née, et Bricabrac, je resterais.
Alors, quand j'ai fait le réseau, la première fois, j'ai choisi un pseudo, parce que Bricabrac, tout de même, ce n'était pas digne, ça ne ressemblait pas à l'image que j'avais envie d'envoyer. Des deux Marguerite, j'ai choisi Duras et la femme du consul. Lola-Val, c'était alors mon nom de guerre en dentelles, mon nom de plume au cul. Effacée Bricabrac, envolés les jeux de mots idiots, deux qui la braquent, trois qui la briquent. J'étais toute neuve.
Quand j'ai rencontré Stephen DAF de Maldoror (je ne pense pas qu'il ait jamais lu les Chants, mais quelque chose lui disait que le comte Isidore était un chef goth, et qu'un peu de noirceur sur le rouge du marquis, ça le faisait grave), en plus de m'enserrer le cou d'un collier de chienne, a affirmé sa propriété en me donnant un nom rien qu'à lui. J'avais la lune rouge et la tête en l'air, il m'a derechef baptisée Louna, sa Lou rien qu'à lui, na ! De toutes façons, Lola-Val était morte, j'étais désormais interdite de réseau, il m'avait même confisqué la pastille amplificatrice qui me permettait de faire entendre ma voix dans la mêlée de celles des autres. Quant à Bricabrac, c'était celle de la vie sociale, de la routine, celle pour tous les autres qui ne savaient rien des marques sur mon dos et mes cuisses, de mon sexe rasé, ni de tout ce que mon cul était capable d'avaler.
[Logiquement, à cet endroit du récit, devrait figurer un couplet sur la fierté de sa part d'ombre, sur cette élévation par le bdsm au dessus du vulgus, mais je n'ai pas l'envie de pousser le bouchon dans les orties et mémée encore plus loin.]

Rue Bricabrac, bdsm, hétéronymie

Ayant un jour d'exhibition raté ma troisième étoile d'impétrante dans l'ordre d'O et de Justine réunies, j'ai balancé d'un même sanglot Stephen et Louna, j'ai racheté une pastille et j'ai choisi un pseudo de chipie, parce que telle était désormais mon humeur, j'avais juste le désir d'être renversée sur des cuisses vigoureuses et copieusement fessée, pas d'assimiler la soumission de A à Z en cours accélérés. Zazie était née. Plus vierge que moi, tu calanchais dans la seconde. Dans la foulée, saisie par la fièvre de l'hétéronomie, je m'étais confectionnée une identité bis, Roxane, parce qu'au top 5 de mes zones érogènes, il y a l'oreille, non, pas le lobe, le cornet. Je passais de l'une à l'autre, au gré des serveurs, piégeant ceux qui me prenaient pour une proie. C'était un peu fatiguant, il ne fallait pas se mélanger dans les allonymes. Je ne sais plus si j'ai rencontré Sire Cire sous Zazie ou Roxane, de toutes façons, nouvel homme, nouveau nom, j'étais devenue nightbitch (avec une minuscule, selon un code qui voudrait que les soumises n'aient pas droit aux capitales). J'avais un collier de molosse en guise de serre-taille. J'avais ma position obligatoire et des nouveaux plaisirs, des jouissances plus épicées. Jusqu'à ce qu'il me répudie. Adieu Zazie, Roxane, nightbitch, je ne sais plus qui j'étais, un sac en papier vide, mon identité diluée, partie, perdue. Sans surnom, pas de femme. J'avais pris l'habitude de me voir dans ses yeux, mon corps était dessiné par sa douleur et sa jouissance, et je m'agenouillais quand il prononçait mon, enfin, son, nom. Sans blase, plus de blason. Sans sobriquet, plus de substance.

Je pourrai continuer longtemps à dérouler le ruban des prétendues peaux successives. J'arrête. Ce n'est pas mon histoire. J'ai triché, maquillé, pastiché. J'ai versé des rasades de faux dans des gouttes de réalité. Pour essayer de comprendre pourquoi tant de femmes soumises jonglent avec les cryptonymes, se revirginisent l'identité au gré des compagnons de route, jouent les papillons en mue façon serpent, baille baille ma pelure d'hier, me revoilà avec un label couleur de lune, couleur de temps, un nom qui dit oui.

Je m'appelle Bricabrac. Tu ne m'appelles pas. Point besoin. Je suis là.

PS : il ne s'agit pas d'onomastique au sens exact du terme, mais je n'allais pas me priver d'une nouvelle histoire d'O... Mon royaume pour un bon mot !

tags technorati :


Blason des lèvres

Rue Bricabrac, bdsm, blason, lèvres
photo Catherine Jamieson

Couleur chair, confondue avec la hampe qu'elles embouchent
Couleur sang, sémaphore d'un désir qui crie son urgence
Septentrionale métaphore maquillée de jumelles méridionales
Qui rougissent pareillement bien à l'abri dans leur nid
Obscénité oubliée parce que tant exposée
Comme la lettre volée
Molles barrières et sensuels cerbères d'une grotte
Qui ne manque ni d'air ni d'eau
Acrobates élastiques qui modulent la parole
et donnent aux expressions la touche finale
Papillons ou sangsues, goulues ou dandelions,
Tous les baisers leurs sont permis

tags technorati :


Shopping (Colifichets)

Rue Bricabrac, bdsm, Bracelet-bague

C'était la fin des soldes, l'affichette SOLDES elle-même était à moitié arrachée, plus personne n'y croyait à ces soldes, la collection d'été arrivait. Mais au milieu des perlouzes multicolores, de la verroterie gri-gri pour bobo-squaw et de saintes horreurs dont on ne voudrait pas même moyennant bakchich (enfin, ça se discute), un éclat de métal m'a fait de l'oeil.

Et pour un clin, c'en était un. Entre bijou de star de Bollywood, très épuré, juste martelé, et bague d'O que jamais O n'a portée, ces deux cercles bosselés vaguement en métargent, avec chaînette et anneau m'ont paru signe de connivence.

Quelle que soit la manière dont je le regarde, je pense aux liens, aux donjons, au travail rude de la matière. Ce bijou pas précieux me ressemble et me colle à la peau.

Sauf le temps de la photo.

tags technorati :


Si tu n'as pas de rouge, mets du bleu

Il y a le joueur de blues et cette demoiselle qui le chante, les bleus à l'âme et le sang bleu des aristos à la lanterne, les cordons bleus et le bleu du ciel et de Bataille, les mots bleus qu'on dit avec les yeux, qui sont parfois bleus aussi, le bleu layette et la truite au bleu, les bleubites qui deviendront grands et Blueberry. Et puis, il y a les bleus.

"Les bleus mettent souvent du temps à apparaître quand les dégats du choc affectent les tissus profonds. Quand les vaisseaux sont endommagés, le sang ne parvient pas aussitôt en surface car il doit diffuser à travers les parois de tissus fibreux. Cela explique aussi pourquoi il arrive que le bleu apparaisse à quelque distance du choc initial : le sang a été guidé plus loin par l'orientation des fibres." (Stewart Lloyd, lecteur du New Scientist)

J'aime les bleus aux fesses (par fesses, on comprendra bien évidemment seins, ventre, monts, creux et plus si entente), le bleu de feu, celui que j'appelle de tout mon coeur, de toute ta force de frappe, j'aime bleuir de chaud sous tes coups, ça me met le rouge jusqu'aux tempes, ça chasse le blues quand tu bats mon albâtre.

"Un bleu apparaît quand des petits capillaires éclatent sous la peau. L'hémoglobine qui s'en échappe donne la couleur bleue. Le corps envoie aussitôt des globules blancs pour réparer les dégâts. Ils détruisent leurs globules, ce qui provoque les variations de couleur observées." (Claire Adams, lectrice du New Scientist)

Rue Bricabrac, bdsm, bleu, bleus
Photo Angelo Cesare
tags technorati :


Histoire d'O...mbre (le courant passe)

Aujourd'hui, commencent les 364 journées de l'homme. Et si j'en crois mon quotidien du matin, l'inconnu des petites annonces n'a pas été oublié.

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB, Ben Schott

Personnellement, je demande aux gens de m'appeler, sans leur préciser si c'est par signaux de fumée ou télépathie, en ma présence, de préférence. Ça facilite la communication, c'est fou ! Et le courant aussi.

Je crois que j'ai une tendresse particulière pour les psychopathes, qu'il s'agisse d'XXXB ou de Ben Schott, celui des Miscellanées. À part ça, aucune parenté entre les deux. Sauf si, et je penche toujours pour cette hypothèse, XXXB prépare une publication de ses annonces et des réponses qu'elle a pu recevoir. Les Miscellanées d'XXXB dans Libé. Ça c'est du titre !

tags technorati :


Shopping (savon, ça vient)

Puisque je n'ai rien à me mettre (voir les épisodes précédents), il est impératif que j'aie la peau douce, très très douce.

Le pain exfoliant SM (pour les anglophones, le nom est You Snap The Whip) de chez Lush* est fait pour moi.

"SM est notre beurre pour le corps pour les peaux ayant besoin d’une correction." Rue Bricabrac, bdsm, savon, Lush

* Lush, un temps béni, n'existait qu'à Londres, je l'ai connu par P. l'ancien qui m'avait rapporté des boules pour le bain pleines de parfums et de paillettes, et aux appellations extravagantes. Désormais, outre la vente en ligne, une boutique tentatrice a ouvert à Paris, rue de Buci.

tags technorati :


Shopping (j'ai toujours rien à me mettre)

Il fait toujours aussi froid, les marches de l'Est sont prises dans les neiges, les trains roulent mal et les avions ne décollent pas, les présentations du prêt-à-porter automne/hiver 2006/2007 se terminent et je n'ai toujours rien à me mettre.

Rue Bricabrac, Zara, cordes, vitrine

La corde, de Zara, grande distribution, à Viktor & Rolf, spécialistes des noeuds haute-couture, est tendance. Akiza l'avait bien dit, Bondage is not a crime. C'est même une crème, quiconque a essayé ne dira jamais le contraire. Entre chiper la déco des vitrines de l'un, ou s'accrocher le masque d'escrimeur de l'autre derrière les oreilles, j'ai choisi un tour chez Japan Rope, et à toi de m'enrober. Il y a de biens jolis modèles chez Alamut, notamment une robe de bal, mmmm... J'en rêve depuis si longtemps. J'ai eu la danse, les danses, mais pas la robe.

Viktor & Rolf, Rue Bricabrac, fetish, fashion, masque




(Parlant de cordes, il fallait bien que je colle des liens comme s'il en pleuvait.)

Chez Mesdames Anne Demeulemeester et Vivienne Westwood, c'est plus net, retour à la burqua. Beurque. Ce n'est plus le cordon, c'est tout le rideau qui est réquisitionné pour un emballage en règle. Je vais encore me promener toute nue.

Photos vogue.com
Anne Demeulemeester, burqua, Rue Bricabrac, fetish, fashion Vivienne Westwood, burqua, Rue Bricabrac, fetish, fashion

En plus, il y en a qui ne sont pas joueurs, on ne peut même plus se faire un plan cabine !

Muji, cabines d'essayage, Rue Bricabrac
tags technorati :


Shopping (j'ai rien à me mettre)

Pas la peine de traverser le bras de mer et d'aller flâner sur Oxford Street, les fringues sont assez quelconques (pour pas dire carrément moches), mais la pub dépote.

Pur concentré de fantasmes masculins (et sur l'air de MLF vaincu), deux pépées se mettent moult pains, gnons et marrons avant de s'embrasser à bouche que veux-tu. La conjonction du catfight avec roulage de pelle en cerise sur le crêpage de chignon, c'est du sapho-maso servi sur un plateau.

Est-ce du french bashing que d'appeler cette collection frenchconnection ?



¶
L'oreille
Juke Boxabrac
¶
La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

¶
Les mots
Flash-back
À lire
¶
L'oeil
Des images pas sages
www.flickr.com
Voici un module Flickr utilisant des photos publiques de Flickr comportant le(s) tag(s) bdsm. Cliquez ici pour créer votre module.
¶
Le cliquodrome
Agrégation
  • allerfil RSS 1.0

  • allerfil RSS Commentaires

  • allerfil Atom 0.3

  • allerfil Atom Commentaires

Meta
  • allerGet Firefox!

  • allerAction Mondiale Contre la Faim

  • allerCombattez les spams : Cliquez ici

  • allerEt la propriété intellectuelle, c'est du poulet ?

  • allerHalte au copillage !

Épistole

aller Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)

¶
Les rubriques
Classement

Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting ')' in /mnt/116/sdb/f/6/blogue.bricabrac/dotclear/ecrire/tools/bbclone/var/access.php on line 4305