Miscellanées liées de février
SANS nouvelles de XXXB, pas de livraison fin janvier, rien depuis trois semaines. Je m'inquiète. Alors, je trompe l'angoisse en musardant. Des lianes et du name dropping.
On peut désormais trouver, hors circuit mais sur le territoire national les films de Maria Beatty et de Monica Treut, et évidemment aussi des japonais sulfureux. De bien belles soirées en perspective.
Histoire de parfums dévoile 1740, ainsi nommé puisque date de naissance du marquis de Sade. Présenté comme un masculin (et en vente exclusive au Printemps de Paris où pas mal de parfums de niche ont trouvé un havre), il a sur la peau, en tout cas la mienne, une odeur de prune vieillie en fût de chêne et posée sur un fauteuil de cuir. Il se porte très bien au féminin. Mais si l'on préfère pour une domina, une rose pleine d'épines, enfin, d'épices, 1876, le parfum d'une épique dame de pique. C'est la date de naissance de Mata-Hari mais il ne tient pas ses promesses pimentées.
Après avoir habillé une machine à laver de satin rose bonbonnière, Chantal Thomass signe des meubles. Super inspirée, elle décline le laçage des corsets et les dentelles. Triste. Sauf une coiffeuse triolique. Ça me donne envie de peindre sur les portes d'immenses trous de serrure d'un beau noir mat. Ou de laque colorée.
Beau portrait dans Libé de l'excellent Alex Taylor qui se confesse en livre. La journaliste le découvrir SM, "versant soumis" (sic), alors que sa "gayté"(resic) n'a jamais fait de doute. J'avais entendu le bel Alex en parler, de ce livre, avec une totale décomplexion et beaucoup de gaité. Ce qui change des bêlements de soumises en vente dans les librairies spécialisées ou pas.
Et Pierre Hardy fait des baskets, rien ne va plus (la nouvelle collection est peu inspirée) certaines sans talon (moins laides qu’avec, mais l'attendait-on sur ce terrain ?). Comme ça, on a tous les inconvénients, le talon qui coince entre deux pavés et la mocheté des sneakers. Le pire étant la botte tong en coloris gold.
Enfin, si l'on ne sait pas comment décorer son gourbi, on peut aller chercher de l'inspiration au bordel.
mardi 5 février 2008 / 3 grains de sel