Rue Bricabrac

Résolution 8ème : apprendre à lire

Rue Bricabrac, bdsm, lire

ÇA ne peut pas faire de mal. Ensuite, je me mettrai à écrire.
Et qui sait, reviendra le désir, sale anguille.

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Oh la main !

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photo Sergey Dumik

DE l'intéret de porter une culotte. Sans elle, il n'y aurait pas cette sensation exquise d'une main* étrangère et ferme (mais aussi si familière et douce) qui nous en débarrasse.

* Oui, on en parle partout !

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Pink my dungeon

À la demande de soumise Barbie, très exigeante sur le code couleur et totalement ignorante de la ringardise du total look, Maître Ken a repeint le donjon en rose.

Rue Bricabrac, bdsm, donjon

Alors, on rit, ces cuissardes, cette chaise de contention, ces martinets invariablement roses, du rose le plus layette qui se puisse trouver, ne sont-ils pas ridicules ? La même chose en noir aurait-elle suscité l'admiration (pas autant qu'en pourpre, violet et vert, mais j'ai rencontré peu d'adeptes du color blocking dans le sm), quelle veine tout de même, avoir une pièce dédiée à nos jeux ?

Et si dans le fond, ce rose mettait le doigt (comme l'aurore) sur ce qui cloche dans la scène, le sm comme un théâtre, forcément. Il faut passer de l'autre côté du miroir, pas question de mélanger, c'est inacceptable, par les gardiens du temple, par les dogminateurs frais émoulus, par les psys. Le mélange, c'est la confusion, c'est une dimension en moins, c'est petit bras, que sais-je.

Alors oui, quand on ne franchit pas les portes du donjon, il arrive qu'on finisse la nuit, pourtant riche de promesses de chanvre et de cuir, de cris et de râles, à pleurer... de rire, parce qu'on n'est pas sérieux, qu'on n'a pas planté le décor, que le monsieur n'a pas son pantalon de cuir et son sérieux de pape et la dame est sans bâillon ni harnais. Et qu'on n'est pas sérieux...

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Histoire (presque) sans paroles (Part 3)

PERDRE la tête oui, mais pas l'heure. Plus élégant qu'une boutade de fils de pub, plus pratique qu'un coucou suisse, très légèrement décadent. Les coups peuvent s'égrener avec les secondes, très exactement.

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photo Ralph Gibson
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Miscellanées liées d'avril

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photo Donna Trope pour Christofle

LE gros Douillet s'est offusqué des anneaux de RSF. On lui a cassé son beau symbole olympique, ses anneaux toucouleurs, son monde meilleuR. Il faut dire qu'au niveau visuel, il a fait très fort, Ménard (ou plutôt les créatifs de l'agence Alice qui ont dessiné ces menottes en quintette). J'attendais que les flicards, fort nombreux hier pour protéger le VIIe arrondissement de l'irruption des lycéens qui réclament inlassablement des profs et des options, c'est dire leur dangerosité, ne protestent à leur tour contre ce détournement de l'un des attributs majeurs de leur fonction. Mais non, rien. Alliance muet. Pas plus de son du côté du club des poètes de Cris et Chuchotement (oui, interviewé par Elle ou Match, Monsieur Pascal le tenancier avait déclaré "tous mes clients sont des poètes", on ne s'en lasse pas) non plus. Je suis sûre que cette après-midi, autour du buffet gratuit de gâteaux, on ne verra pas un seul fanion "touche pas à mon fetish".

Parlant de poulets, les nombreux CRS et gendarmes mobiles croisés hier (non, je n'habite pas le VIIe, je me contente d'avoir parfois à le traverser, même quand les forces de l'ordre s'installent dans mes pistes cyclables et me laissent passer d'un air plein de commisération pour une plouquesse à deux roues), portaient, entre autres coquetteries à la ceinture, un masque à gaz leur battant la fesse. J'ai alors regardé de plus près ce terrorisant sextoy en vente chez nos amis britons. Je m'interroge sur l'usage. Qui dit masque à gaz, dit gaz. Qui dit tuyau, dit conduite. Qui dit gode dit intromission. Cette chose hybride est-elle destinée à obliger la porteuse à respirer les pets cherchés à même la source ? C'est une version bdsm de Pereflat ? Je reste perplexe. (Sur le même site, on trouve aussi la poupée gonflable E.T. à trois seins et toute verte. Jouissons sans entraves !)

Une autre histoire d'ann...O, loin de celle qui parle d'un monde pourrave. Le très bourge Christofle, agrandit sa gamme et la vante par une image du plus beau porno chic, empruntant la métaphore chevaline jusque-là propre à Hermès, sellier aux origines, et surtout, calquant son visuel sur celui des images de pony-girls. Le mors au dents, oui, mais en argent massif. La chalande de la rue de Passy va frémir en déposant sa liste de mariage. C'est autre chose que du Guy Degrenne, palsambleu ! Hue cocotte !

Le pompon du mois, question grosse déconne, c'est ce sublime site qui explique comment réconcilier une âme chrétienne et un corps bondé. C'est grand. Merci de croire en Dieu, c'est toujours un plaisir de rigoler avec vous, les mecs. Le pire, c'est quand il est dit que les rapports de D/s s'apparentent assez à ce que la Bible dit du mariage : car c'est rigoureusement exact. L'oppression de la femme par l'homme, c'est cela la D/s, rien que cela. Je ne sais pas comment ils vont s'en sortir avec les dominatrices et leur soumis, même dans le cadre du mariage, parce que sur ce coup, la Bible n'a pas trop moufté, mais avec un peu de talent herméneutique, ça doit pouvoir se faire en trois coups de cuiller sur le popotin. Il va falloir attendre que le site se soit étoffé pour s'en repayer une tranche. Idem pour le sadomasochisme. Sans doute un rapprochement avec les châtiments corporels comme juste expiation des fautes de la meuf qui a fait cramer le rôti ou pris une prune en dépassant la limitation de vitesse. Sur une page voisine, des adeptes ont lu les Écritures et s'ils y ont trouvé tout ce qu'il faut pour condamner l'inceste, la bestialité, l'homosexualité et tout le tralala, ils n'ont rien trouvé qui bannisse le BDSM. Gloria et amen, fouette mon fils. (Il faudrait penser à les mettre en contact avec la fille de Moshe Dayan, Yael, députée à la Knesset et féministe militante qui a aussi lu la Bible à la loupe et qui y a trouvé tout ce qu'il faut pour prouver par David + Jonathan que Dieu était à donf' pour l'homosexualité.)

Pour finir sur une bonne nouvelle, la France est championne du monde de baguette. Ce qui ne signifie hélas pas que le Français dans sa majorité sache la manier d'une manière un minimum jouissive, mais on peut rêver. Bien moulée, pour moi !



Saint Va-t-en,'tain ! (au cul, les cœurs)

GRÂCE à la nouvelle égérie Dior la Garde des Sceaux la Ministre de la Justice Maîtresse Rachida, à qui sa meilleure amie d'enfance Cécilia a offert deux coeurs en or blanc et diamants croisés au bout d'un lien de cuir, et au site d'information de pointe (là, je ne suis pas ironique, avec rue89 et Mediapart, Bakchich fait partie des bonnes adresses) qui en rendait compte, j'ai appris que le bijoutier Dinh Van déclinait sa gamme cœurs en menottes, à l'identique.

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Ce qui au terme d'une intense cogitation (est-il bien raisonnable de claquer 4 000 euros pour une paire de menottes ? Combien vaut la bague menottes martelées ? T'as pas fini de penser au fric ? Elle retourne quand à la bonne adresse de la place Vendôme, la Garde ?), j'en suis arrivée à un plus petit dénominateur en forme de raccourci saisissant

M(enottes) = C(œurs)
(on remarquera qu'à un puissance 2 près, je suis Einstein, pas moins.)

Ado, déjà, je ne supportais pas les cœurs. Je dormais sur le flanc droit parce qu'un entraîneur sportif (une sorte de Philippe Lucas light) m'avait dit quelques années auparavant qu'il ne fallait pas dormir à gauche, ce serait mauvais pour le cœur qu'on écrase (je pense que cette assertion ne repose sur rien, peut-être la sagesse populaire, mais plus de quarante ans après, je n'en ai jamais retrouvé trace). Je refusais tout pendentif en forme de muscle cardiaque, qu'il soit en verroterie ou en or. J'abhorrais sa cuculterie militante qui rejoignait au panthéon de la guimauve la médaille de Rosemonde Gérard (avec le moins en rubis) et les poupées de Peynet. Je collais, en toutes circonstances, des points sur les I et pas des cœurs. Avec le recul, j'aurais su dessiner, j'aurais volontiers mis des culs, mais côté cul, à part mes fantasmes déjà plus rudes et pink pivoine plutôt que rose bonbon, je n'étais pas encore super éveillée.

L'amour avec des cœurs ne m'a jamais bottée, le pied, je le préfère ailleurs et je le prends autrement. Celui plus vache, avec liens et cravache m'assommait nettement moins en me mettant pourtant K.O.
Les menottes, j'ai dit ici mille fois ce que j'en pensais, trop connoté, flicaille et compagnie. Mais aujourd'hui, elles seront à la fois synonyme et métaphore de toutes formes de liens, qu'ils soient de cuir, de fer, de chanvre ou de soie.

Je porte avec plaisir un cadenas au cou, au bout d'une fine et courte chaîne. Et pas une clef, parce que là encore, la clef est côté cœur, et le cadenas plus cul. La clef des songes, la clef de mon royaume... balivernes. Et puis la clef, je ne l'ai pas encore trouvée.

Il y a encore quelques semaines, j'aurais aimé ce collier, ce bracelet. Mais si, de tendance "coquine" (comme écrit sur le site bijoutier) en glissement de sens, M(enottes) = C(œurs), il va me falloir trouver des nouveaux signes qui flattent ma sexualité, me parlent d'amour, mais n'appartiennent pas à la récupération bourgeoise du SM. (Quoique, la bague stylisée ait du chien.)

(Pour celles et ceux qui y tiennent, on doit trouver à vil prix des bracelets, colliers, boucles d'oreilles menottes dans ces magasins cheaps à succursales multiples tels que "Claire" et autres.)

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Et une belle paire de plus !

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CORPUS Christi, une marque de bijoux fantaisie a connu récemment quelques menus soucis quand une association bien pensante a trouvé que franchement, ce n'était pas des manières d'associer le corps de Monsieur Jésus, présumé fils de Dieu dit le Père, à des futilités de fashionistas. Tout ça à cause d'un squelette en argent (depuis qu'Alexander McQueen a relancé la tête de mort dans le colifichet et la fanfreluche mainstream, c'est plus que hype) avec une couronne de guingois, que vantait Mademoiselle Lou Doillon, people invitée pour booster les ventes et rajeunir l'enseigne. Oui, mais la marque, ventrebleu ! La marque, ces choses-là ne peuvent exister dans notre beau pays laïque, républicain et politiquement correct, nom d'une hostie ! Du coup, La Redoute a retiré, sans retirer, tout en retirant de la vue des ouailles papistes et néanmoins titulaires d’une connexion internet, le collier incriminé.

Mais avant la vogue des squelettes, Thierry Gougenot, le créateur de la marque blasphématoire a un petit pendentif tout simple, dont la beauté résidait justement dans cette épure.

(Note à l'attention des monothéistes militants, les menottes ne sont pas une métaphore des clous, mais comme les têtes de mort, c'est un truc de gothopouf.)
(Note pour celles et ceux qui voudraient se procurer le bijou online pour 90 écus et la joie d'emmerder le F haine, il suffit de le commander avec la référence du catalogue papier, soit 5922372.)



Le chant de la clé

Rue Bricabrac, bdsm, clés

S'IL y a tellement de cadenas, de menottes, sous forme de bijoux, de bagues et bracelets lourdement allusifs sur ce blogue, c'est que je n'en finis pas de chercher la clé. Ce qu'avait tout de suite compris F*** alias Marc Chênes de chez Virtualie.
Quelle clé ? Je ne le sais même pas. Si je le savais, je n'en parlerais sans doute pas si obsessionnellement.

Etre attachée, enfermée, liée, enchaînée sont des sensations plus qu'agréables... quand c'est un autre, non pas tiers mais double de confiance, qui maîtrise aussi bien les cordes que les noeuds, les boucles que les clés, les maillons que le maillet. La liberté est entre ses mains, et ses mains d'hommes sont belles et bonnes.

Là où les choses se gâtent, c'est quand on remet les clés à des doigts gourds et maladroits, à un porte-clés qui n'en veut pas, charge trop lourde. Là où c'est pire encore, c'est de ne même pas posséder la clé à remettre, la chercher de préférence là où elle n'est pas, l'avoir peut-être devant les yeux (ou autour du cou et entre les seins).

D'ailleurs,ce problème est tellement gravé en moi que je ne comprends même pas les romans à clés, enfin, disons plutôt qu'ils m'énervent autant que ces jeux vidéos où il faut inspecter chaque coin et trouver des énigmes pour avancer. Je ne franchis jamais le premier niveau et si je n'ai pas le décodeur ou la soeur tourière, le roman reste avec son trousseau intouché.

J'ai écrit clé(s). Alors que la graphie qu'en vérité je préfère, c'est clef(s), avec ce f qui a été la dernière lettre que j'ai su écrire, butant sur sa double boucle (évidemment piquée),n'en finissant pas de faire des lignes sans fin de ce satané f cursif, enfant du l et du j. Un f comme fuck, fouet, fesse, ferronnerie. Un f comme clef, finalement.



Faite aux pattes !

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DANS la série des bijoux fortement connotés, cette menotte solo à la bobinette qui cherre d'un clic lourd de sous-entendus n'est pas anodine. Pour une fois prolétaire et hype, puisque ni Love de chez Cartier, ni Mata Hari de chez Boucheron, elle m'a sauté à l'oeil dans une dépendance Abraxas, entre l'avenue de l'Opéra et le Faubourg Saint-Honoré. Il y a avait d'ailleurs, quelque peu endiamantée, une alliance du même tonneau, mais sans doute pas du même métal (acier). Chez les keufs, déjà du temps où on les appelait poulets, bourrins ou schmitts, on a toujours passé les bracelets aux présumés coupables. Juste retour des choses pour des signaux pas innocents.
Pourtant, voilà trois mois que je porte au cou et au poignet la parure cadenas de chez Tiffany's, et personne, sauf un homme aussi dominateur qu'expert en ordinateur, n'a remarqué le sens. Ou alors, comme il le pense, les autres n'osent rien dire. Ou bien, comme je le crois, tout est dénoté.
Soupir. Moi qui pensais, ainsi parée, déclencher vocations et coming out parmi quelques attirants bipèdes de mon entourage...

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Mauvais esprit de nouelle (8)

J'ai souvent cherché un bracelet d'esclave, quelque chose d'ancien, ou plutôt une copie d'ancien, qui parlerait de Rome ou de Nubie, qui se porterait à la cheville (passant pas mal de temps sur un clavier, je me débarrasse de tout ce qui est bracelet aussi souvent que possible, ce qui ne m'empêche pas d'en avoir une collection respectable), et qui serait assez lourd pour ne pas se confondre avec l'habituelle chaînette. Un bracelet qui obligerait à mesurer ses pas pour ne pas se fracturer la malléole, un bracelet qui ne se laisserait pas oublier, à la limite de la gêne.

J'aime les symboles, j'aime que dans les objets que j'offre, ou que je reçois, il y ait une histoire, une autre histoire que le décrochez-moi-ça-nouelle-réclame-son-dû. L'objet peut-être anodin en apparence, c'est sa charge qui m'importe. Charge, poids... Le poids des symboles, la charge des bracelets ? Dans ce qui peut lier une femme à un homme, une soumise à son dominant, une maso à son bourreau, il y a les symboles. D'où tout le foin du mariage, et le rituel encore plus lourd de la rupture. Mais quand on ne veut pas se marier, mais pourtant porter sur soi ce qui ne représente pas une alliance mais une emprise, quelque chose de lourd s'impose à moi (donc pas la médaille + qu'hier - que demain, qu'est-ce que Rosemonde Gérard et son "Car vois-tu chaque jour, je t'aime d'avantage..." a pu inspirer la joaillerie et les amoureux de Peynet-like).

J'aime sentir le poids d'un homme. Au propre autant qu'au figuré. J'aime quand il s'écroule sur moi, que ma respiration se fasse plus courte sous l'oppression de son laisser-aller. Je me sens bien sous ce corps un peu trop pesant pour le mien. J'aime que mes muscles s'endolorissent sous sa force de frappe, et c'est sans doute pour cela que je préfère les instruments de bois ou de cuir épais aux fines lanières et badines champêtres. Je préfère être meurtrie que cinglée. J'aime que quelque chose dans ou sur mon corps, me rappelle ce poids à chaque instant, courbature ou bijou.

Ces bracelets de Ben, aux lignes pures, déclarent de son écriture ronde, esclave pour toujours. Selon la manière dont il sera porté, dont le poignet bougera, dont le regard le saisira, on en lira tout ou partie. Pour toujours. Toujours esclave. Esclave. Pour. On en lira peu car il n'en existe que huit exemplaires. (3 000 €)

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Mauvais esprit de nouelle (5)

Ni cuir ni noir, encore moins vinyl et rouge, mais chocolat (le nouveau noir) et en croco, ce kit de bondage pour lit signé Kiki de Montparnasse (qui tient boutique kinky à New York) a de quoi combler les plus sophistiqués des adeptes de la scène sm.

Si le paddle tient plus de la décoration de sapin de Noël que de l'instrument sévère qui tatouera ses écailles sur la chair de poule de fesses effrayées, les menottes aux fermoirs d'or (plus classieux que les diams) ne dépareront pas un lit aux draps de soie et brilleront longtemps dans la nuit. (450 €)

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Haut la main !

Anticipant sur la victoire sans conteste de Ségolène Royal aux primaires, une boutique en ligne de produits chics, chers et coquins avait hier finalisé le BAT de sa campagne pub de nouelle.

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Le vocabulaire des élections cousine avec celui du bdsm. On y domine l'adversaire, on gagne haut la main, le perdant est battu. Du sm ou de la guerre... Alors, surtout pour Ségo qui derrière ses cheveux parce que je le vaux bien et son sourire réclame pour othodontiste, a quelques sérieux gènes de dominatrice - les enseignants au taf, les cailleras sous encadrement militaire et le string dans le tiroir mais pas à l'école (elle a même assigné jadis son père pour qu'il s'acquitte de sa pension alimentaire), les menottes, ça ne choque pas.

Mais que pourrait-elle en faire ? A part, comme le laisse entendre le message, coller le nain haineux, s'il perd la main, à un radiateur d'un sous-sol place Beauvau.
Menotter Fabius aux barreaux du lit de la petite Flora pour lui apprendre à garder les enfants ?
S'attacher les soutiens indéfectible du même Fafa et de DSK ?
Les remiser au fond de son sac, pour garder les mains libres ?

Si le petit Nicolas S. était toutefois jaloux de ces jolis joujoux rose mais qu'il n'aime ni la couleur ni la fleur, il trouvera chez ce même chambre69 un ravissant modèle serti de cristaux turquoise (il y a même une cravache assortie pour le nouelle de Cécilia).

Tiens, ce soir, je me laisserais volontiers menotter et malmener, la politique, c'est érotique (assez rarement, tout de même).



Hot les menottes !

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À l'heure où l'on assiste au rituel lâché d'anorexiques sur les podiums et que les rois du schmattes (c'est juste du prêt'ap, cette semaine) tiennent le haut du pavé (miam, la rétrospective de trente ans de Gaultier, avec ses corsets à clous, ses zentaïs pieds de coq, ses dominatrices létales...), fatalement, je replonge un peu mon blogue dans la mode.

La grande maison Cartier relance sa ligne LOVE (note à Columbine, le O devrait être barré mais à l'horizontale), dont quelques beaux bracelets et bagues en or rose, gris ou jaune, donc la particularité est de se fermer avec un tournevis du même métal qui peut se porter en pendentif.
On a compris l'idée, à chacun sa partie (le ou la dom a aussi son petit bout de joaillerie, au contraire de la bague d'O qui est unilatérale si j'ose dire). Pour les fauchés, un modèle existe avec un simple cordon, y a du lien toujours, et juste un petit anneau riquiqui mais totalement love - et tout aussi charity, puisque selon la couleur du bracelet, 100 dollars sont reversés à l'une ou l'autre parmi 8 œuvres caritatives.

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Né en 1969, adopté par Liz Taylor et Richard Burton (qui savait comment apprivoiser les louves), ce n'est pas un hasard si la grande maison relance cette ligne à grand coups de pub, sans céder à la tentation de visuels porno chic, tout étant dans le symbole. Je t'aime, je t'attache, on connaît l'antienne, elle est ancienne.
C'est quand même excessivement beau et moderne, lignes pures et parfaites, sous-texte provo. Ca donne envie d'entendre le cliquetis 18 carats, le crissement de la vis puis le glissement du tournevis dans son fourreau.

P.S. : Avant-hier, j'ai voulu filer la métaphore, et c'est elle qui m'a filé entre les doigts. J'ai associé Azraël à la forge, Hephaistos, le feu... Le travail du bronze n'a rien à voir avec celui du fer et de l'acier. Puisque je parle de bijoux, qu'il me permette de dire qu'il est un orfèvre (oui, je sais, ce n'est toujours pas approprié pour le bronze).

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Miscellannées

Un billet quasiment sans sm, et pas érotique pour deux sous. Juste des informations de service, genre affichage sur panneau syndical.
Vous aurez, je l'espère, remarqué le petit post-it dans la colonne la plus à droite. Le contenu en change peu souvent, mais il est destiné aux petites bricoles blogotechniques, genre installation de la lightbox qui permet de voir (dans la plupart des cas, et quand l'original le permet) les images en grand format ou alors, de prévenir des nouvelles mesures anti-spam que j'essaie de prendre, comme les exercices de calcul presque mental ou la fermeture provisoire des trackbacks qui sont envahis maintenant que les commentaires ne peuvent plus l'être. Si d'ailleurs parmi les visiteurs de ce site, il y en a qui ont compris la mise en oeuvre de ce bel outil qu'est Spamtimeout, ils peuvent se présenter au parloir, je pense que j'ai raté une marche.

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logo Murdoc

Un peu plus sexy, sous le post-it, une nouvelle rubriquette, "la googlerie du jour". Il s'agit de la recherche la plus saugrenue qui a permis à un quidam d'arriver sur ce blogue, donc pas de femmes nues à enculer dans la rue (la femme nue dans la rue, fessée, fouettée ou en string est le leidmotiv des requêtes qui aboutissent chez moi) ou à baiser sous la burqa (ça, la burqa, pour baiser peut-être pas, mais pour un cunni ni vu ni connu...) , pas plus que de femmes pénétrées par la bite d'un cheval (j'ai rétabli l'orthographe, certains arrivent au même résultat avec une bit, sans doute des informaticiens) ou de calotte de gland coincée (on ne dira jamais assez de mal des canapés clic clac, voir plus loin), mais un déluge de pièce détachée pour canapé clic clac et autres tête de sanglier empaillé (là, j'avoue ma perplexitude. Je n'exclus pas le recours aux ex-æquo le jour où je n'arriverai pas à me mettre d'accord avec moi-même sur le vainqueur.

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Enfin, cet été, un troll velu était passé m'accuser de vouloir, en compagnie de deux amies espiègles avec qui nous avions déblogué en trio et en rires, monter une multinationale, et demandait "A quand le logo ?".
Justement, grâce à l'un des milliers de sites gadgets qui fleurissent chaque jour sur la toile, voilà le sceau. J'ai pas eu le temps de soigner les couleurs, c'est vite fait sur le gaz et pour rire.

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Envie d'été et d'être (Narcisso Summer Show part thirteen)

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photo Strahdlet

J'ai déjà décliné mon amour des liens, et ma répulsion pour les menottes. Question d'attachement et de connotation, tentative de réconciliation des deux.
Pourtant, il y a quelque chose que j'aime, je l'avoue, dans les menottes, outre la glace de l'acier et ce que ce froid me raconte de l'implacabilité.
C'est le clic, ou le clac, le cran qui cherre, le mécanisme qui s'enclenche. Ce clic, ou ce clac, net, précis, comme le mot fin, comme un niet sonore. Un son bref qui passe le mur, comme un coup de feu, comme la mèche d'un fouet.
Au théâtre, il y a les trois coups. J'en réclame bien plus, mais pour donner le signal de l'ouverture des hostilités, je pourrais me contenter des deux clic, ou des clac, d'une paire de menottes.
Le verrou tombe, le rideau se lève, et ma robe aussi.

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Montres émoi

J'ai beau savoir que cet automne, la tendance est aux montres XXXL, j'ai peine à croire qu'en jetant sur le marché ce modèle destiné aux femmes (kitschissime, la moumoute et les cristaux Swarovski), Tommy Hilfiger n'ait pas pensé à des menottes. Et à rien d'autre.

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Au moins, la collection moche de Nike ne biaise pas et se nomme Cuff (alors que Tennis semblait tout approprié).

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Mais je m'en fiche, fourrure ou éponge me laissent de pierre, je préfère comme d'habitude, les montres Calvin Klein. La toute nouvelle, entre donjon et cyber, glace le poignet.

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Gri-gri

Sur l'un des trois/quatre forums de discussions sm essaimés on ze ouaibe, un garçon dont le temps de cerveau disponible était sans doute arrivé à expiration posait, en substance, la question suivante : "Comment faire pour que dans le métro ou en disco, je dispose de signes qui me fassent d'emblée reconnaître comme dominateur." Les réponses fusèrent, du plus sérieux "posséder une autorité naturelle" (H. me disait que c'était ainsi qu'il avait toujours connu ses soumises, je n'ai pas pu en juger, l'ayant rencontré par petite annonce) au plus badin "un girophare sur la tête marqué DOM" (dom sandouiche, ça peut avoir une certaine gueule) en passant évidemment par "le fute en vache avec cravache au côté" (il y en a plus qu'on ne croit qui aiment ça et se trouve beaux ainsi attifés).

C'est vrai ça, c'est un réel problème, sociétal. On aimerait, dans certaines circonstances, des signes de reconnaissance, d'intelligence, qui permettent d'indiquer sans toutefois se griller nos suaves et brutales inclinaisons. Donc fi de l'artillerie lourde, genre collier de métal avec son anneau (toute la parure est disponible, bracelet, bague...) ou ceinture de chasteté sur le jean. Quelque chose qui tienne du private joke, un signe de piste pour initié, un fouettez-moi jeune homme en somme.

Menottes, Rue Bricabrac, bdsm

C'est ainsi que dans un des magasins de design très couru de la capitale, près des caisses, j'ai aperçu ce petit objet, la réplique très exacte de menottes (la photo est à peu de choses près en taille réelle), clés incluses et métal brossé pas de camelotte, présenté comme un cadenas pour valise. En fait, c'est ce qu'on veut. Un porte-clefs par exemple. Pour moi en tous cas (dominamant n'a pas encore trouvé l'usage de destination et de détournement du sien). Un petit prolongateur pour accrocher le sapin-qui-pue-la-vanille au rétroviseur. Elles sont formidablement innocentes, mes petites menottes (oui, je sais, je n'aime pas les menottes et leurs référents, mais celles-ci sont si mignonnes...), je joue avec dans l'ascenseur, elles secouent leurs anneaux à ma boîte aux lettres, elles tintent dans mon sac.

Dans un autre espace temps, mais à quelques pas de là, derrière un divan défraîchi, un psy dit : "cette chaîne, à votre cheville, hum, ça ne parle pas de lien ?"

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Fait aux pattes (ou l'affaire est dans le sac)

L'une des raisons pour lesquelles je vais un jour arrêter de lire (sauf par amitié, évidemment) les blogues bdsm, du moins ceux de femmes soumises et masochistes (style "moi, mon con, ses aiguilles"), en tous cas, proches de mes préoccupations, de mon univers, c'est qu'on s'aperçoit, après le chaleureux réconfort à n'être pas seule dans son coin avec ses désirs et ses plaisirs, la confrontation des regads et des rêves, qu'on nage toutes dans la même mare, et qu'on raconte, avec plus ou moins de synchronicité, les mêmes choses. (Chacun est libre de trouver ce raisonnement idiot, à ce compte, les cordonniers marcheraient nu-pieds et les écrivains ne liraient aucun livre. J'assume.) Et on imagine la barbe que ce doit être pour le lecteur. (Déjà que j'ai parfois l'impression de radoter, alors quand je me rends compte que je ne suis que l'écho sonore d'une miniplanète montée en boucle... ça tétumesce mon ego en un rien de temps.)

Au point, la microcosmique studette, que via le cache de Google, incapable de garder un secret celui-là !, j'ai lu sur un forum le questionnement peu existentiel d'un participant, relayant l'info qu'un drapeau sm avait été inventé, dévoilé (jolie action, pour un drapeau, dévoiler le drapeau... envoiler plutôt) quelque part à une convention, sur la côte Ouest peut-être. L'homme demandait laquelle de nous quatre (Aurora, Mélie, Naybuleuse et moi-même), je cite tel quel, allait en parler en premier, en première. Comme si nous étions les bloggy girl de quelque hulky bdsm, à tirer le fil des mêmes infos et à se tirer des bourres comme le font les magazines féminins pour avoir la bonne couv' et le bon sujet avant les autres. Sans chercher à penser que derrière tout blog, qu'il soit d'une jeune geek ou d'une vieille photographe amatrice, il y a une personnalité qui a envie de s'exprimer, et qui ne chasse pas le scoop le soir à la veillée. Juste un narcissisme en jachère et qui a trouvé un clavier sur son chemin. Et que la société de l'information, surtout quand elle prend l'autoroute, butine fatalement le même miel. Comme tout organe d'information. La situation en Louisianne est tragiquement identique quel que soit le media. Ce qui change, c'est l'angle de traitement, le point de vue, la singularité de chacun.

Cuffz by Linz, Rue Bricabrac, bdsm, menottes

Donc retour à la mare (qui parfois devient marigot, comme ces piscines japonaises quand trop de monde s'y baigne). Et aux sac menottes puisque c'est de cela qu'il s'agit. Outre le site qui en fait commerce, ces minaudières ou besaces atame en diable, je les ai vu ici, et , comme quoi, le people a précédé le sm sur ce coup là... et les petites fourmis sm ont suivi leur reine. Donc, à l'image de tout un tas de blogs bdsm et vanilles, j'y vais de ma note d'humeur sur ces - assez vilains à y regarder de près (mais laids de toutes les couleurs et de toutes les matières, ce qui finit par être fascinant... dans le genre Dynasty meets Dallas, pas étonnant que la très distinguée Paris Hilton pose avec...), sacs.

Cuffz by Linz, Rue Bricabrac, bdsm, menottes

Cuffz by Linz, Rue Bricabrac, bdsm, menottes

Fashionista, j'adore les sacs à main, j'en ai une collection. Mais le Oh Bondage ! (c'est son nom), n'aura jamais sa place à mon poignet ni à mon épaule. Pour ne rien aimer tant qu'être attachée, je suis définitivement allergique aux menottes (mais donne moi du chanvre, du coton, des chaînes, ta cravate, de la soie qui brûle...). Même si, à sa manière, je ne crois que le jeu de mot ne marche qu'en français, il est cohérent, ce moche sac. Sac à main, sac à menotte, puisque c'est ainsi qu'on parle des mains, surtout aux enfants. Les menottes, c'est quelque chose qui n'appartient pas à ma mappemonde érotique. C'est un accessoire de répression, un insigne de police, un ustensile de vigile, une décoration de faf. Les menottes appartiennent à ceux qui tabassent Rodney King, qui jettent (il y a 44 ans, qu'on s'en souvienne toujours) des algériens à la Seine, qui prennent le train dans une sale aube, en uniforme, avec un type blême, ainsi entravé entre eux. Je suis partiale ? Oui. La police est nécessaire à une démocratie ? Sans aucun doute. Mais je ne bat pas la campagne électorale. Ce sac ne me renvoie pas, avec un clin d'oeil coquin, au sexe et à mes goûts. Il me parle des forçats, il me parle des keufs, il me parle de répression. A ce sac, j'ai envie de dire mort aux vaches (ça tombe bien, il est en cuir).

A quoi ça tient tout de même...

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