Rue Bricabrac, bdsm, baguette, Vélib

J'AI sauté sur l'occasion et sur la selle, et je me suis abonnée dès les premiers jours à Vélib, trop contente de pouvoir me déplacer en dehors des heures de pointe tout en faisant du sport (22 kilos, faut les traîner, surtout sur des plats montants) sans avoir le souci de posséder un deux-roues, de me le faire piquer, de ne pas savoir où le ranger ni le réparer.

N'empêche, il y a une erreur quelque part.
Les voitures je crois.
C'est incroyablement effrayant une auto, surtout quand on les frôle (ou plutôt l'inverse) de près. Ce n’est pas le pot de terre, c'est le pot de verre, une cycliste... surtout si elle est un peu gauche. Tenir sa droite dans ces conditions, c'est pas commode.

Je cherche donc des accompagnateurs plus aguerris que moi pour m'entraîner un peu, et surtout m'entourer en bonne garde prétorienne. C'est cela ou me lever le dimanche matin pour aller apprendre à faire du vélo au Parc de la Villette. Ce qui est peu vexant parce que je sais faire de la bicyclette (même si depuis que papa a enlevé les stabilisateurs, ça c'est un peu gâté, je me suis rattrapée en passant des vacances sans quasiment descendre de selle).
Mais contrairement à l'adage, j'ai un peu oublié.

Le rapport avec le SM ? C'est que ça fait mal au minou, presque autant que quand I*** m'empoigne et tord.
En fait, il n'y a pas de rapport, c'est juste pour rester en charte. Et passer cette carte postale du temps jadis.

Oui, évidemment que j'ai pensé que comme pour d'hypothétiques footings à la campagne, le fait de savoir que je suis suivie par quelque dhomme muni d'une baguette serait un stimulus qui me ferait rouler droit et vite (et vive la "poussette")! Mais c'est tout sauf réaliste.
Le principe de réalité m'ennuie de plus en plus.

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