Rue Bricabrac

Devinette de rentrée

P***, premier du nom, toujours d'une exquise urbanité, m'adresse ses vœux de bonne année, assortis d'un petit mot particulier et d'un lien

C'est juste un siège selle. Et comme tu es très intelligente et que tu as beaucoup d'imagination, tu trouveras pourquoi elle peut te concerner.

Sincèrement, à part répondre à ma recherche d'un siège ergonomique, je ne vois pas. Jouer à hue dada et fouette cocher sur un bidule articulé et à cinq roulettes, c'est bien trop dangereux.

Mais puisque ce siègle est censé émoustiller les imaginations fertiles, le voici. À chacun son cinéma, let's go.

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Glissando 2010

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Photo Danny Sahne

JE vous embrasse tous.

(Quant à 2010, on en reparlera dans 365 jours. Ou pas.)

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Si avec ça le sapin n'a pas les boules... (4 - tamponnant)

POUR donner du cachet à une enveloppe, pour claquer une en-tête, pour mettre la main au bas de la page, pour se faire des tatoos lavables, pour afficher ses couleurs ni en rougen ni en noir mais en bleu admin', quoi de mieux que ce tampon "Châtiment corporel" ?

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Si avec ça le sapin n'a pas les boules... (3 - tapant)

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SOUMISE Nespress'O n'est pas dispo ? Esclave Geisha n'est pas là ? Ta main te démange ? Un cul, il te faut un cul, fut-il d'une bouteille ?

Qu'à cela ne tienne, un sticker et hop, pan !

Avec les sous-bocks façon écrans d'iPhone (pour les amis geeks), on tient là (pour les amis sm) un de ces exemples de cadeaux à la fois sobres, exquis, consensuels et surtout d'un goût à toute épreuve.

(Et qui en rappellera une bien bonne sur la branlette aux amateurs de blagues fines.)



Si avec ça le sapin n'a pas les boules... (2 - foulonnant)

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AMUSANTE manière de présenter une corde à sauter, le dos de femme comme un présentoire, je ne dois pas être la seule à avoir l'esprit mal tourné.

En regardant qui est à l'origine de cette nouvelle société d'articles de sport (luxueux, forcément luxueux, obscènement luxueux), il y a un prof de gym. Qui d'autre aurait pu parler de cordes (en cuir camel), de bâton (en veau noir) ou d'haltères (en autruche bleu iris) de cette manière et faire du boulon sa signature, because la mécanique des corps ?

Ces objets ainsi réinventés, raffinés à l'extrême, augmentent le plaisir lors de leur utilisation car agissant directement sur les sens.

Les sens, c'est cela même.

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Si avec ça le sapin n'a pas les boules... (1 - gonflant)

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source

D'UN goût exquis, ce matelas gonflable pur BDSM permettra, comme ceux bleu marine en vente dans les téléachats du monde entier, à condition de lui enfiler en guise de camouflage vanille une housse neutre pour le rendre un peu plus grand public, de dépanner des amis de passage.

Et pour les têtes à têtes très liés, hop, un donjon sort du placard.



Miscellannées liées de juin

J'AVAIS envie de broder, à partir d'un parfum, sur la Vénus à la fourrure, ambre épicée, freesia et vanille, rien de bien gothique ni de dominatrice à l'évocation de ces trois notes mais peut-être une forme de masochisme olfactif à supporter tant de sucrosités sur un renard argenté, celui qui hiver comme été étreint le cou de Madame .

J'avais envie mais j'ai découvert, comme si le tankini de l'an passé n'avait pas suffit, les tongs montantes.

Trop c'est trop. Pauvre Vénus, à bas la fourrure, heureusement que Barbarella a été tourné il y a longtemps (imaginons Anna Mouglalis en tongs montantes silver)...

Rue Bricabrac, bdsm, miscellanées Rue Bricabrac, bdsm, miscellanées

Heureusement, Locher's fait tourner le code pour bénéficier de leurs soldes, 30% de réduc moyennant un SUGARDADDY bien placé.

(Je suis presque mûre pour les blogues de filles)

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Bouche chauffée

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LUMINEUSE, cette alternative au divan bouche de Mae West, mais va falloir faire fissa, il n'y en a que deux exemplaires.

(En espérant que l'on peut utiliser des ampoules froides.)

Je ne sais à quelle actrice pensait Louis Durot en inventant ce siège, siliconé d'importance et à la lèvre inférieure si dodue qu'elle en a des faux-airs de soutif pigeonnant.

(Et l'on jouera en pleine nuit, jusqu'à ce que mon corps s'accorde à la couleur du siège, à la chaleur du dossier.)

L'échauffeuse, elle s'appelle, cette bouche sofa.

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Souvent, femme varie

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J'AI encore envie de changer mon annonce, ras le bol des blablas, de toute manière, personne ne la lit.

Evidemment, le baltringue (non point celui qui monte les chapiteaux, tous les autres) est toujours ostracisé.

Finalement, c'est toujours la même recherche.

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Yes we can

Rue Bricabrac, bdsm, Obama

LE nouveau mâle dominant du monde a prêté serment, et dans ses discours semble s'adresser à l'intelligence de ses auditeurs. Sa femme, un sourire radieux, respirait le bonheur et la fierté.

Pendant ce temps, le nano maîtraillon Talonette 1er s'agite en disant tout et son contraire, sous les yeux d'un mannequin choisi sur catalogue.

Deux visions du pouvoir, deux attitudes qui rappellent celles que choisissent les hommes que je croise sur les tchats. La majorité braille à l'image du nain de jardin de l'Elysée.

En fait, ce billet sans aucun sens pour profiter de l'instant et du symbole, parce qu'après demain, hélas, il y a fort à croire qu'Obama, real politik oblige, fera comme Clinton, de l'eau tiède. Ce qui sera toujours mieux que Dobbelyou Braindead.

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Pour l'an 9, shake your booty

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photo Masteringdesires
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Je suis blindée, mon armure

Rue Bricabrac, bdsm, armure
photo li bra

À force de chercher une clef dans une botte d'annonces, à croiser des dominateurs dans leur tête, des sadiques affligés du syndrome de Peter Pan, des grands autistes, bref, tout ce qui fait le miel de celle qui a peur de s'engager tout en souhaitant trouver un peu de paix affective, j'ai blindé mon corps (et pas seulement mon cul). Comme savent faire les femmes, point besoin de ceinture de chasteté ou de ligature des lèvres. En me rendant ce corps haïssable. En détournant mon regard des miroirs. En traitant de margoulin celui qui peut lui trouver du charme.

Je ne sais ce que sera la semaine prochaine (que les optimistes appellent l'année, comme si du côté de minuit, une coupure épistémologique étroitement liée à une révolution copernicienne par la pensée magique et quelques rimes pauvrettes, teuf, oeuf, boeuf). Je ne pense pas que Manpower m'enverra le roi de la pince coupante (c'est bien connu, les noeuds, surtout les gordiens, ça se tranche dans le vif, quitte à écorcher au passage, pas de pénélopisme qui vaille).

J'ai peine à croire à des lendemains qui chanteront Johnny fais moi mal, et qu'une maso à côté de sa peau pourra satisfaire les désirs de renarcissisme des hommes blessés par la crise.

J'ignore encore si mon prochain (domin)amant sera jeune (c'est à dire la trentaine, pas 45 ans) avec une queue aussi vigoureuse que ses bras, et comme je n'aurais rien à lui dire, je le sucerai souvent. Ou alors, un vieillard en chant du cygne qui quoique présentant un début de Parkison et des taches rousses sur les mains (tout le monde ne peut porter les mitaines et les bagues de Lagerfeld pour masquer ces signes qui ne mentent pas, eux) prétendra avoir 57 ans. Ou le plus doux et sensible des travestis, consolateur et cravacheur, pour une relation d'une ambiguïté au trouble attirant.

Ce que je sais, c'est que s'il ose dire "je t'aime", ma réponse sera "au revoir."
Ce que je crains, c'est que la clef restera bien cachée et moi très aveugle.

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Miscellanées liées de février

SANS nouvelles de XXXB, pas de livraison fin janvier, rien depuis trois semaines. Je m'inquiète. Alors, je trompe l'angoisse en musardant. Des lianes et du name dropping.

On peut désormais trouver, hors circuit mais sur le territoire national les films de Maria Beatty et de Monica Treut, et évidemment aussi des japonais sulfureux. De bien belles soirées en perspective.

Histoire de parfums dévoile 1740, ainsi nommé puisque date de naissance du marquis de Sade. Présenté comme un masculin (et en vente exclusive au Printemps de Paris où pas mal de parfums de niche ont trouvé un havre), il a sur la peau, en tout cas la mienne, une odeur de prune vieillie en fût de chêne et posée sur un fauteuil de cuir. Il se porte très bien au féminin. Mais si l'on préfère pour une domina, une rose pleine d'épines, enfin, d'épices, 1876, le parfum d'une épique dame de pique. C'est la date de naissance de Mata-Hari mais il ne tient pas ses promesses pimentées.

Après avoir habillé une machine à laver de satin rose bonbonnière, Chantal Thomass signe des meubles. Super inspirée, elle décline le laçage des corsets et les dentelles. Triste. Sauf une coiffeuse triolique. Ça me donne envie de peindre sur les portes d'immenses trous de serrure d'un beau noir mat. Ou de laque colorée.

Rue Bricabrac, bdsm, miscellanées

Beau portrait dans Libé de l'excellent Alex Taylor qui se confesse en livre. La journaliste le découvrir SM, "versant soumis" (sic), alors que sa "gayté"(resic) n'a jamais fait de doute. J'avais entendu le bel Alex en parler, de ce livre, avec une totale décomplexion et beaucoup de gaité. Ce qui change des bêlements de soumises en vente dans les librairies spécialisées ou pas.

Et Pierre Hardy fait des baskets, rien ne va plus (la nouvelle collection est peu inspirée) certaines sans talon (moins laides qu’avec, mais l'attendait-on sur ce terrain ?). Comme ça, on a tous les inconvénients, le talon qui coince entre deux pavés et la mocheté des sneakers. Le pire étant la botte tong en coloris gold.

Enfin, si l'on ne sait pas comment décorer son gourbi, on peut aller chercher de l'inspiration au bordel.



Et une belle paire de plus !

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CORPUS Christi, une marque de bijoux fantaisie a connu récemment quelques menus soucis quand une association bien pensante a trouvé que franchement, ce n'était pas des manières d'associer le corps de Monsieur Jésus, présumé fils de Dieu dit le Père, à des futilités de fashionistas. Tout ça à cause d'un squelette en argent (depuis qu'Alexander McQueen a relancé la tête de mort dans le colifichet et la fanfreluche mainstream, c'est plus que hype) avec une couronne de guingois, que vantait Mademoiselle Lou Doillon, people invitée pour booster les ventes et rajeunir l'enseigne. Oui, mais la marque, ventrebleu ! La marque, ces choses-là ne peuvent exister dans notre beau pays laïque, républicain et politiquement correct, nom d'une hostie ! Du coup, La Redoute a retiré, sans retirer, tout en retirant de la vue des ouailles papistes et néanmoins titulaires d’une connexion internet, le collier incriminé.

Mais avant la vogue des squelettes, Thierry Gougenot, le créateur de la marque blasphématoire a un petit pendentif tout simple, dont la beauté résidait justement dans cette épure.

(Note à l'attention des monothéistes militants, les menottes ne sont pas une métaphore des clous, mais comme les têtes de mort, c'est un truc de gothopouf.)
(Note pour celles et ceux qui voudraient se procurer le bijou online pour 90 écus et la joie d'emmerder le F haine, il suffit de le commander avec la référence du catalogue papier, soit 5922372.)



Nitouche

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ON jurerait des médailles pieuses pour babies, mais à y regarder de plus près, sous leurs dehors angéliques, les breloques sont nasty nasty nasty...

Mon coeur balance. Pas pour la petite salope, mais si la casse-pieds me va comme un gant, la petite coquine est adorable, et pas uniquement parce qu'elle a, côté fermoir, un petit ciseau doré.
J'en verrais bien deux sur la même chaîne...
Elles sont juste craquantes, ces fillettes d'un autre âge, avec le détail qui tue, le petit trait noir qui caviarde les yeux, comme des photos de presse de caniveau.

De la même maison, il y a des tops délurés, non point par leur coupe on ne peut plus bon enfant, comme d'ailleurs les petits médaillons dignes d'un baptême ou d'une communion, mais par leur message, lui aussi saute-au-paf et, pour le paradoxe, finement brodé en pures cursives, entre des frises fleuries. En anglais cette fois-ci (à noter que si le site web est américain et en dollars, Locher's est une marque française que l'on peut trouver à Paris chez Joy, rue du roi de Sicile), ce qui les rend un peu plus portable en ville : Insatiable Little Thing (les macarons ne sont pas fournis avec le modèles), I don't play nice, Dirty Little Lovemaker, I like it rough...
À porter évidemment en toute ingénuité, avec l'air de n'y pas toucher.

(Sur la wishlist, of course)

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Gnaveu !

Rue Bricabrac, bdsm, Dior, Haute-couture 2007/2008

IL y en a eu des défilés, un vrai carrousel, du prêt-à-porter, de la haute-couture, la femme, l'homme, encore la femme, des créatures, des anniversaires, 20 ans ici, 60 ans là, et des créateurs, mais je n'ai rien gardé, même pas ce défilé d'un jeune invité, dont j'ai le nom sur le bout de la mauvaise mémoire, vers la fin de la fashion week, en rouge et noir... Ça intéresse qui encore, à part Jeanne Mas ? Je n'ai pas envie de ressembler à un mauvais site perso SM avec des couleurs volées à Stendhal.

En revanche, celui-ci, je le veux !

Délicieusement androgyne, hommage à Picasso, il paraît, avec le masque pour le carnaval ou l'anonymat, la taille corsetée serrée au dessus du pouf qui annonce un vrai cul, et ces losanges à qui il ne manque que d'être amovible. Le premier ôté, à la charge de monsieur de colorer la peau en rose. Le suivant, pas forcément son voisin, il obtiendra une teinte plus rouge du bout de la cravache, méthodique. Un troisième losange et les baguettes réclament du bleu mais n'obtiennent que du pourpre. Et ainsi de suite.
Le corsaire enlevé, l'arlequinade sera sur la peau, sur les cuisses et les fesses, ombrées par ce joli faux-cul qui semblera bien pâle.
Avec le loup, il essuiera les larmes.
Avec une lame, il dénouera le corset.

Quant au chapeau, on le réservera pour un autre jeu. Six indices : quatre pattes et deux omoplates.



Faite aux pattes !

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DANS la série des bijoux fortement connotés, cette menotte solo à la bobinette qui cherre d'un clic lourd de sous-entendus n'est pas anodine. Pour une fois prolétaire et hype, puisque ni Love de chez Cartier, ni Mata Hari de chez Boucheron, elle m'a sauté à l'oeil dans une dépendance Abraxas, entre l'avenue de l'Opéra et le Faubourg Saint-Honoré. Il y a avait d'ailleurs, quelque peu endiamantée, une alliance du même tonneau, mais sans doute pas du même métal (acier). Chez les keufs, déjà du temps où on les appelait poulets, bourrins ou schmitts, on a toujours passé les bracelets aux présumés coupables. Juste retour des choses pour des signaux pas innocents.
Pourtant, voilà trois mois que je porte au cou et au poignet la parure cadenas de chez Tiffany's, et personne, sauf un homme aussi dominateur qu'expert en ordinateur, n'a remarqué le sens. Ou alors, comme il le pense, les autres n'osent rien dire. Ou bien, comme je le crois, tout est dénoté.
Soupir. Moi qui pensais, ainsi parée, déclencher vocations et coming out parmi quelques attirants bipèdes de mon entourage...

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Déchaînée ! (Bis et Bijouterie)

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ELLE aussi, elle est déchaînée.
C'est une bague Boucheron, de la série des symboles, et qui avait été publicitée par une belle mannequine grimée en Mata-Hari période danseuse érotique exotique javanaise.

Puisque la mode est au rose, y compris pour l'or (pimp me pink),voici un modèle d'entrée de gamme (le modèle usuel a le carré constellé de diamants). Je cherche le déchaînement. Il est subtil. Ou pas évident. Sens dessus dessous Llanneau ? Moebius est passé par là et s'est arrêté en chemin pour écouter un vieux sketche de Rymond Devos ?

En tous cas, c'est un joli nom pour une bague... de rupture (en gras pour ceux qui n'auraient pas suivi les épisodes précédents).

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Bague en fête chez Tiffany's

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C'est pas pour faire ma snob, mais c'est tout de même autre chose que la bagouze soi-disant d'O, non ?

Dans une autre collection que la 1837™, il y a quelques bracelets chaînes pas mal du tout non plus?
C'est quand mon anniv' déjà ?

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Que d'emotions !

Ils sont sans conteste ravissants, extatiquement nommés (abandon, esclave...), subtilement différents (s'attache à un bondage, flatte le clitoris)... mais titane ou pas, ce ne sont pas des Fabergés.

Et pourtant

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+
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=
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la dernière création de Mauboussin (et aussi l'une des moins clinquantes).

Le hasard veut que les oeufs vibratiles tout comme la fleur de diams fassent chacun partie d'une collection qui s'appelle émotion.
J'ai très envie d'être émue. Très très très émue même.

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Bonnes résolutions (eco-bdsm 2)

Pourquoi diable commander un singletail en Australie, une chambrière en Angleterre et enchérir sur eBay USA pour une Hermès vintage alors qu'à Sorède, en pays Catalan, la spécialité locale est le fouet "Perpignan" et mille autres (enfin, une douzaine) choses du même tonneau.

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Dans ce coin des Pyrénées-Orientales où poussent les micocouliers, qui sont du bois dont on fait les fouets, une usine perpétue la tradition. Centre d'Aide par le Travail, Les Micocouliers sont l'endroit où se fournir si l'on veut continuer à pratiquer son style de vie tout en réduisant son empreinte écologique (une cravache qui arrive par ferroutage, c'est écologiquement correct). D'autant que les prix sont on ne peut plus raisonnables, pour ne pas dire bas par rapport à ceux pratiqués dans la boutique de référence. On en prendrait bien un de chaque, du fouet gris de western au stick de dressage en passant par le fouet de charretier. Sans oublier les superbes cravaches, oui, oui, celles-là même que la maison H. diffuse aux cavaliers.

(J'espère sincèrement que cette honorable et respectable maison, qui a le civisme de faire travailler de jeunes handicapés, ne m'en voudra pas de ne voir dans leur catalogue que matière à jeux qu'une certaine morale réprouve...)

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Mauvais esprit de nouelle (10)

Puisque la fête du consumérisme d'hiver se termine, voici les derniers objets qui traînaient dans ma hotte, parodie de liste à Rockenfeller de la part d'une Cinderella qu'en peut plus, mais alors plus du tout, de ces célébrations sur commande.

À 1369 € le godemiché en obsidienne (en or, il faudra compter le double) ou 1500 € celui en argent et verre, à 370 € la cravache de m'as-tu-vu et 310 € le martinet en vrai cheveux (au moins, il pourra finir en toupet pour les chauves et en touffe pour les relapses de l'épilation laser), ça finit par filer un peu la gerbe...

Je n'ose penser aux frais de bouche d'hier soir, on doit frôler, peut-être pas le PNB du Malawi (avant les prodigalités de Madonna) mais sûrement ceux de la rombière Bernadette C. quand elle avait table et Danette ouvertes à la mairie de Paris.

Je préfère applaudir la geste spectaculaire, qui fit hausser les épaules à Chantal Vautrin (si vous trouvez, à raison, qu'il serait mieux de faire dormir les sans abris au chaud que les avec abris au froid, ouvrez les portes de votre ministère, il y a sûrement de la place en rab), des bien nommés enfants de Don Quichotte, qui se battent contre le vent glacial, le général hiver et l'indifférence quasi générale en dressant des tentes au bord du canal Saint Martin.

Année après année, la goberge et les cadeaux ont un goût de plus en plus amer. Qui sait, un jour ils comprendront qu'à l'image de dieu avec qui il partage une grosse barbe blanche, le père noël n'existe pas.

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Mauvais esprit de nouelle (9)

L'indispensable culotte rouge de bonne augure est cette année un petit modèle façon corset de chez Damaris, styliste grand-breton.
Sexyssime, elle renvoie tous les strings aux oubliettes, même fermée, elle est ouverte, et donne envie de tirer sur le cordon pour lever le rideau sur des plaisirs rubis. A celui qui saisira, des doigts ou des dents, le lacet couleur sang, on dira "que votre volonté soit fête !".

Quant au petit Jésus, dont certaines voix vaticanes prétendent qu'il aurait existé, il sera en culotte de velours, ou sans-culotte, simplement paré de sa peau carnation nouveau-né. Parlant de culotte, celle-ci est en soie. (280 €)

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Mauvais esprit de nouelle (8)

J'ai souvent cherché un bracelet d'esclave, quelque chose d'ancien, ou plutôt une copie d'ancien, qui parlerait de Rome ou de Nubie, qui se porterait à la cheville (passant pas mal de temps sur un clavier, je me débarrasse de tout ce qui est bracelet aussi souvent que possible, ce qui ne m'empêche pas d'en avoir une collection respectable), et qui serait assez lourd pour ne pas se confondre avec l'habituelle chaînette. Un bracelet qui obligerait à mesurer ses pas pour ne pas se fracturer la malléole, un bracelet qui ne se laisserait pas oublier, à la limite de la gêne.

J'aime les symboles, j'aime que dans les objets que j'offre, ou que je reçois, il y ait une histoire, une autre histoire que le décrochez-moi-ça-nouelle-réclame-son-dû. L'objet peut-être anodin en apparence, c'est sa charge qui m'importe. Charge, poids... Le poids des symboles, la charge des bracelets ? Dans ce qui peut lier une femme à un homme, une soumise à son dominant, une maso à son bourreau, il y a les symboles. D'où tout le foin du mariage, et le rituel encore plus lourd de la rupture. Mais quand on ne veut pas se marier, mais pourtant porter sur soi ce qui ne représente pas une alliance mais une emprise, quelque chose de lourd s'impose à moi (donc pas la médaille + qu'hier - que demain, qu'est-ce que Rosemonde Gérard et son "Car vois-tu chaque jour, je t'aime d'avantage..." a pu inspirer la joaillerie et les amoureux de Peynet-like).

J'aime sentir le poids d'un homme. Au propre autant qu'au figuré. J'aime quand il s'écroule sur moi, que ma respiration se fasse plus courte sous l'oppression de son laisser-aller. Je me sens bien sous ce corps un peu trop pesant pour le mien. J'aime que mes muscles s'endolorissent sous sa force de frappe, et c'est sans doute pour cela que je préfère les instruments de bois ou de cuir épais aux fines lanières et badines champêtres. Je préfère être meurtrie que cinglée. J'aime que quelque chose dans ou sur mon corps, me rappelle ce poids à chaque instant, courbature ou bijou.

Ces bracelets de Ben, aux lignes pures, déclarent de son écriture ronde, esclave pour toujours. Selon la manière dont il sera porté, dont le poignet bougera, dont le regard le saisira, on en lira tout ou partie. Pour toujours. Toujours esclave. Esclave. Pour. On en lira peu car il n'en existe que huit exemplaires. (3 000 €)

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Mauvais esprit de nouelle (7)

En cette journée internationale de l'orgasme (chais pas comment ils vont faire, déjà, se synchroniser à deux, c'est pas de la tarte et ça en coupe la chique à plus d'un) et de départ en grasses agapes, certaines peuvent se retrouver seules et vouloir quand même participer.

Une solution simple, qui ne demande pas de sortir de chez soi, est le vibro. Mais en ces temps de dépenses, pas n'importe quel vibro ! Le Minx, toujours designé par Shiri Zinn, n'a que des avantages. Son présentoir, pour commencer. C'est vrai, à force de planquer ses godes, on ne les retrouve jamais. Celui-ci, bien installé sur la coiffeuse avec sa queue rose, entre la houpette et le vaporisateur de parfum, les onguents et les brosses, laisse oublier l'objet du délit (le fameux coup dit de "la lettre volée") pour devenir accessoire de déco.
Ensuite, il est facile, pour peu qu'on soit distraite, ou comblée, ou les deux, d'oublier godes ou vibro en fin de piles. La queue de David Crocket trouve alors son usage, celui de memento (l'usage du dit vibro recommande de détacher la fourrure, dont j'espère qu'elle est fausse, pour la branlette, et de ne se servir de la chose complète que pour prodiguer des agaceries avec le vison sur le corps du partenaire).
Enfin, il est silencieux et furieusement bling bling. (239,95 €)

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Mauvais esprit de nouelle (6)

Allez, on attaque le LEP et on s'envole au Japon. Une des spécialités locales, en sus des origami, maiko, sushi, pachinko, kokeshi... sont les love-hôtel. On y va pour une heure ou deux, ou une courte nuit. Il y en a à thème S&M.

À l'hôtel Adonis d'Osaka, il y a la célèbre chambre 501, très demandée, très rose, dédiée à Hello Kitty (avec chaînes en plus de la chattoune à grosse tête) donc en ce qui me concerne anti-érotique au possible. Il y a aussi une chambre bibliothèque, une autre salle de classe. Ma préférence, forcément, ton sur ton comme je suis, va à la chambre japonaise, et ses beaux liens rouges. (En plus des 100 € de la chambre, hors suppléments divers, compter entre 1 600 et 4 500 € d'avion pour deux, parce que tout seul là-bas, ça n'aurait aucun sens.)

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Mauvais esprit de nouelle (5)

Ni cuir ni noir, encore moins vinyl et rouge, mais chocolat (le nouveau noir) et en croco, ce kit de bondage pour lit signé Kiki de Montparnasse (qui tient boutique kinky à New York) a de quoi combler les plus sophistiqués des adeptes de la scène sm.

Si le paddle tient plus de la décoration de sapin de Noël que de l'instrument sévère qui tatouera ses écailles sur la chair de poule de fesses effrayées, les menottes aux fermoirs d'or (plus classieux que les diams) ne dépareront pas un lit aux draps de soie et brilleront longtemps dans la nuit. (450 €)

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Mauvais esprit de nouelle (4)

Trouver un beau baillon est presque aussi difficile que de trouver un beau parapluie. Dans les deux cas, la fonction prend le pas sur l'esthétique.

Le baillon-boule donne une bouche de poupée gonflable, la poire d'angoisse fait disparaître la bouche et le mors, le plus beau des trois, cache mal la bave qu'il déclenche. Un joli foulard ou une cravate ont du style, même s'ils n'assourdissent rien.

Et puis un jour vint le baillon bouche. Lèvres de geisha (existe aussi en version ouverte, mais je trouve celui-ci infiniment plus aimable), beaucoup de blanc et une tache de rouge. On l'embrasserait volontiers. (112 €)

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Mauvais esprit de nouelle (3)

Les bricoleurs n'auront besoin que de quelques jours, d'huile de coude et d'une descente chez Bricorama pour customiser un innocent sommier en lit à baldaquin qui cache bien son jeu.

Les autres iront se fournir de l'autre côté de la flaque où quatre styles de lits/Janus les attendent, tous avec montants imposants et anneaux soigneusement dissimulés. Ils permettent, quand on n'y dort pas, d'avoir un donjon dans la chambre à coucher. Evidemment, ça ne s'accorde pas vraiment avec tous les intérieurs et ça pourra jurer avec une décoration Jugendstyl ou André Saraiva, mais on peut y attacher une femme, un sling, deux hommes...

La finition rouillée est du plus bel effet, si jamais les anneaux grincent, l'illusion sera parfaite. (De 1900 à 2500 € selon le modèle et la taille, plus les frais de transport depuis les USA).

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Mauvais esprit de nouelle (2)

Nettement plus offensif que le martinet petit poney d'hier, mais toujours dessiné par Shiri Zinn, en turquoise pour changer un peu d'horizon et des couleur girlie, et en pur serpent. C'est une cravache qui se prend pour un fouet, à moins que ce ne soit l'inverse, c'est un bel objet qui se la pète, dont le pommeau pourrait trouver sa place sur le sapin ou au plafond d'un endroit où l'on danse le tango. Et ce qui brille, ce ne sont pas des Swarovski mais des zircon, c'est dire si ça blingue sérieusement.

On doit danser sous les sifflements de ce python-là et le bleu-vert de son pelage doit appeler un violet complémentaire. (1194 €)

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Mauvais esprit de nouelle (1)

Le son des jingle bells et la profusion de vieillards affublés d'une surcharge pondérale et d'uncostume rouge ramène à la nouelle, même si on n'aime pas, on ne fête pas, on boycotte, on boude. Cadeau, cadeau, cadeau... je compte les cadeaux pour m'endormir.

Alors, dans une cheminée virtuelle devant laquelle quémandent des torture shoes, il y a des rêves de joujoux chics et surtout chers. Comme disait un jour, cité par Paris Match, journal exemplaire d'information, un participant du bal de la Croix Rouge à Monaco "ici, j'oublie la crise". Rue Bricabrac se met à ce diapason obscène. Ca va être pétasse, bling bling, coûter un bras, même pas faire mal. Mais c'est décidé, Moumoune, on fait péter le Codevi.

Le carrousel aux cadeaux commence par ce qu'on n'ose tout de même pas nommer un martinet, des crins roses tressés comme Mon petit poney et un manche en ébène recouvert de croco. Les longues soirées d'hiver, si mémètre a dû retard, on pourra se désénerver les doigts à tresser et dé(s)tresser les poils rose, qui poussent peut-être comme ceux de Mon petit poney... (249,69 €, création de Shiri Zinn, dont on reparlera ici.)

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Haut la main !

Anticipant sur la victoire sans conteste de Ségolène Royal aux primaires, une boutique en ligne de produits chics, chers et coquins avait hier finalisé le BAT de sa campagne pub de nouelle.

Rue Bricabrac, bdsm, Ségolène, menottes

Le vocabulaire des élections cousine avec celui du bdsm. On y domine l'adversaire, on gagne haut la main, le perdant est battu. Du sm ou de la guerre... Alors, surtout pour Ségo qui derrière ses cheveux parce que je le vaux bien et son sourire réclame pour othodontiste, a quelques sérieux gènes de dominatrice - les enseignants au taf, les cailleras sous encadrement militaire et le string dans le tiroir mais pas à l'école (elle a même assigné jadis son père pour qu'il s'acquitte de sa pension alimentaire), les menottes, ça ne choque pas.

Mais que pourrait-elle en faire ? A part, comme le laisse entendre le message, coller le nain haineux, s'il perd la main, à un radiateur d'un sous-sol place Beauvau.
Menotter Fabius aux barreaux du lit de la petite Flora pour lui apprendre à garder les enfants ?
S'attacher les soutiens indéfectible du même Fafa et de DSK ?
Les remiser au fond de son sac, pour garder les mains libres ?

Si le petit Nicolas S. était toutefois jaloux de ces jolis joujoux rose mais qu'il n'aime ni la couleur ni la fleur, il trouvera chez ce même chambre69 un ravissant modèle serti de cristaux turquoise (il y a même une cravache assortie pour le nouelle de Cécilia).

Tiens, ce soir, je me laisserais volontiers menotter et malmener, la politique, c'est érotique (assez rarement, tout de même).



Hot les menottes !

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À l'heure où l'on assiste au rituel lâché d'anorexiques sur les podiums et que les rois du schmattes (c'est juste du prêt'ap, cette semaine) tiennent le haut du pavé (miam, la rétrospective de trente ans de Gaultier, avec ses corsets à clous, ses zentaïs pieds de coq, ses dominatrices létales...), fatalement, je replonge un peu mon blogue dans la mode.

La grande maison Cartier relance sa ligne LOVE (note à Columbine, le O devrait être barré mais à l'horizontale), dont quelques beaux bracelets et bagues en or rose, gris ou jaune, donc la particularité est de se fermer avec un tournevis du même métal qui peut se porter en pendentif.
On a compris l'idée, à chacun sa partie (le ou la dom a aussi son petit bout de joaillerie, au contraire de la bague d'O qui est unilatérale si j'ose dire). Pour les fauchés, un modèle existe avec un simple cordon, y a du lien toujours, et juste un petit anneau riquiqui mais totalement love - et tout aussi charity, puisque selon la couleur du bracelet, 100 dollars sont reversés à l'une ou l'autre parmi 8 œuvres caritatives.

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Né en 1969, adopté par Liz Taylor et Richard Burton (qui savait comment apprivoiser les louves), ce n'est pas un hasard si la grande maison relance cette ligne à grand coups de pub, sans céder à la tentation de visuels porno chic, tout étant dans le symbole. Je t'aime, je t'attache, on connaît l'antienne, elle est ancienne.
C'est quand même excessivement beau et moderne, lignes pures et parfaites, sous-texte provo. Ca donne envie d'entendre le cliquetis 18 carats, le crissement de la vis puis le glissement du tournevis dans son fourreau.

P.S. : Avant-hier, j'ai voulu filer la métaphore, et c'est elle qui m'a filé entre les doigts. J'ai associé Azraël à la forge, Hephaistos, le feu... Le travail du bronze n'a rien à voir avec celui du fer et de l'acier. Puisque je parle de bijoux, qu'il me permette de dire qu'il est un orfèvre (oui, je sais, ce n'est toujours pas approprié pour le bronze).

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Bague à part

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Bouteille de larmes - J.-M. Othoniel

Il y aurait de quoi se fâcher avec l'œuvre de Jean-Michel Othoniel quand, parisien, on passe devant le Kiosque des Noctambules, l'habillage extérieur de la station Palais-Royal place Colette, enfilage de perles (de Murano monseigneur, dont il ne faut pas oublier qu'avec Vallauris, c'est un haut lieu de la kitscherie hors de prix) qui tiennent plus du collier de nouilles enfantin que de Guimard, tout en rappelant que jadis, l'endroit était le rendez-vous des cocottes (et que l'art peut se faire hochet).

Pourtant, le Rêve de Peau d'âne, l'année dernière, était, sorti des petits kiosques et lits de verre, riche d'onirisme tordu et de sensualité dépravée. Surtout, ses Bouteilles de larmes, et avant les Lagrimas, parlaient bien à un imaginaire où les pleurs sont des fruits rares et suaves, comme les ludions qui nagent dans le flacon.

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Mais là où l'homme me comble, c'est dans ses bagues toutes simples, gravées de deux mots, un dedans, un dehors, pile caché sous une face anodine. Dont une qui m'irait comme alliance... un clin d'oeil entre quatre z'yeux.
Ou alors, porter une bague qui montre sans fard les lettres qui composent le mot plaisir. Et puis, surprise pour celui qui emprunte la bague pour la faire tourner entre ses doigts, et qui trouve larmes. Joli message... (Non, je n'ai pas envie d'y voir une quelconque antinomie corollaire qui veut qu'après le beau temps, la pluie.) Autre chose que la bague d'(alac)O(n).

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Jawohl, mein Herrin !

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Spéciale dédicace à Dame et Sophie, deux dominas dont je sais qu'elles hantent ces lieux (depuis que je fais boudoir avec Punitions à volonté, évidemment, ça attire le chaland par millions, d'ailleurs, va falloir que je pense à un logo, deux B liés par un à, genre bête à quatre dos, dommage que je ne sois pas graphiste). Mais revenons à nos moutons, ou plutôt, à nos maîtresses furieusement high tech.

Elle va faire fureur, elle vient de sortir en Allemagne, fruit des efforts conjoints d'une société informatique et d'un marchand de sacs à main qui passe du veau à l'hevéa. Elle, c'est la clé USB dominette en latex, avec seins façon Gaultier. "La maîtresse des bits et des bytes" (Die Herrin der bits und bites en VO teutonne), qu'elle s'appelle. Dompter les bites, un rêve de domigeekette ? (Tout de même, faudrait voir à lui augmenter la profondeur de bonnet, parce que la petite chérie ne dépasse pas les 256 Mo, mais sur la wishlist quand même).

Au moment de poster, je vois que l'un de mes blogs préférés vient de publier la même nouvelle, moi qui me croyait originale...

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Dildor

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Parfaitement mixte, l'anneau pour les hommes, la tige pour les femmes, complètement bling bling façon or serti de diamants, en vérité du métal doré (dommage, sinon, l'engin massif aurait pu avantageusement remplacer le pic à glace dans Basic Instinct 3), ce gode conjugal est une création Sam Baron pour Sisley (collection Napoli, 2005).

Vu d'ici, je ne suis pas sûre que les mètres TBM trouveront anneau à leur taille, mais en revanche, les mètres™ comme Guillaume seront enchantés de voir la marque en lettres capitales briller de mille feux pleins de carats.

Spéciale dédicace à lui donc.

J'essaie de visualiser un couple se disputant le sextoy et finissant par s'en servir ensemble. Il y a tout un petit kamasutra à réécrire.

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Education anglaise

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Même si la portée érotique des petites capes (sauf pour lire au lit les rudes nuits d'hiver) tend à m'échapper, les fanfreluches de Mint Siren, aussi rétro que fetish ne me laissent pas indifférente, loin de là.

Ambiance boudoir d'hier, voire d'avant-hier, terriblement anglaise jusqu'aux dimettes, et ce bloomer rouge qu'il n'était même pas besoin de présenter avec une cravache pour que j'ai envie de le porter, le temps de le voir dépenaillé au fouet pour découvrir un séant du même cramoisi si seyant. La gaine noire à contrainte, quant à elle, fait domina en diable.

Cette collection très Rule Britannia ("Britons never shall be slaves"... peut-être, mais "submissive" ?) me permet en plus de faire joujou avec le dernier flickrtoy sorti.

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Histoire d'O...uicheliste

Nouelle approche à grands sons de grelots idiots, et il n'y a pas que les sapins qui ont les boules. On va parler de trêve des confiseurs (personnellement, je préférerai grève des confiseurs, et des charcutiers aussi, le seul cochon qui m'aille, c'est toi) et oublier la dette, la crise et les sdf en se beurrant au foie gras/Sauterne.

Cadeau pour cadeau, luxe pour luxe, voici ma ouicheliste (pour de rire, je n'ai pas encore cédé à la vraie ouicheliste, ni au blog sandouiche entre deux annonces Google, et encore moins à l'allopass) pour ce nouelle 2005. Délibérément, il n'y a que du cher. Enfin, non, pas que du cher, il y a aussi du très très cher.

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La cravache, ce ne peut-être qu'une Hermès (modèle vintage aux enchères sur eBay, prix de départ, 444 €) . Aucune discussion possible. Certes, elle ne respecte pas le dress code black is black que l'on trouve aussi bien sur le modèle bas de gamme en latex de Décathlon ou le fleur de cuir de la boutique de référence, mais pour une vraie dépensière soucieuse du standing de son masochisme, il n'y a pas d'autre modèle qui vaille. Maintenant, pour l'exotisme, et en restant dans les tons naturels, cet extravagant chat à neuf queues en kangourou (188 €) semble plein de promesses cinglantes

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Pour empêcher les mains de se mêler de ce qui ne les regarde pas, autocaresses ou protection, foin de la menotte vulgatum (je n'arrive plus à mettre la main, c'est le cas de le dire, sur la paire tellement jet-set sertie de diamants noirs par Fawaz Gruosi). Ce gant solo en latex (341 €), tenu solidement aux épaules par des lanières croisées, antinome des ailes d'un ange puisqu'au lieu de se déployer et de promettre l'envol, il rassemble au plus étroit tout de qui dépasse des épaules et vénusdemiloïse sa femme. Impuissance, élégance et outrance garanties.

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Quand arrive l'heure du réconfort, pour des orgasmes en ricochet et une stimulation proprement bijoutière, le vibromasseur en argent (je le concède, c'est du plaqué, pas du massif) qui vaut son pesant d'or (ou tout du moins d'euros, 1 890 exactement). Le contact doit en être froid, mais haut les coeurs (et le clito). C'est la Rolls des bonnes vibrations.

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Pour le soir, pour se prendre une fois seulement pour une sirène, la robe corset d'une boutique en ligne dont j'ai déjà beaucoup parlé ici, est sans aucun doute à classer dans les 10 merveilles du monde sm. Au cuir (1043 €), je la préfère en brocard (688 €), ne serait-ce que pour la beauté de ce mot qui raconte les fastes des cours royales, quand les robes avaient des paniers et les hommes des culottes. Prévoir deux porteurs pour se déplacer, ou alors, équiper les tortures shoes de roulettes amovibles.

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Les diamants restant les meilleurs amis des filles, ils se portent très bien sur des jarretelles (à partir de 2 790 € le jeu de quatre) ou une cravache. On trouve tout cela chez Sigomonta, le bijoutier magyar qui monte (et qui aurait sur commande exclusivement endiamanté des menottes)... En entrée de gamme et en or seul, le bracelet qui fera la joie de celles qui se demandent quels signes distinctifs arborer pour faire tilter les dominateurs alentours : les breloques sont un bandeau, un stiletto et une cravache (à partir de 1 540 €).

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Et puis, carnaval n'étant pas loin, en souvenir d'Angélique et des films de pirate, je veux ma panoplie mini (710 €) de marquesa, que tu éplucheras fanfreluche après ruban. D'autres tons sont plus les miens, mais ils flattent moins l'oeil hollywoodien (qui a dit Cecil billet de mille ?), ou alors pour un trip putain pirate.



Et si l'obscénité, la vraie, c'était cela ?

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Calendrier de l'avant (Pour meubler l'attente)

1) Une clairière dans une forêt, où entre chênes et saules, un tronc couché, souvenir de la grande tempête, ferait un cheval d'arçon très convenable, trop bas, mais tellement rugueux.

2) Rajouter à l'écarteur deux bracelets pour les poignets de manière à les fixer près des chevilles.

3) Une femme aux yeux bandés attachée par les poignets au centre d'une pièce, légèrement frissonante, autant à cause de la fraîcheur de la pièce que de l'attente du fouet qui va la réchauffer.

4) A genoux, assise sur mes pieds, dos rond, tête au sol, les mains près des chevilles, le pan d'un kimono relevé sur les reins, une cravache à proximité, un grand silence.

5) Une femme attachée écartée sur une cheval d'arçon, avec pour seul paysage, posée au sol, la canne qui va la châtier cruellement.

6) Deux jumeaux grands et forts qui prennent en sandwich une femme au corps zébré, ses mains attachées derrière le dos de celui qui lui fait face. L'autre a gardé un fouet en main.

7) Des larmes, comme des bijoux de douleur et de bonheur. Un don.

8) Des mains dont les doigts se prennent pour des cordes et qui serrent un sein jusqu'à en faire une grenade trop mûre. (Et qui laisseront leurs marques de longs jours...)

9) Le jeu du chapeau : la femme à quatre pattes, un chapeau posé sur les omoplates. Elle est fouettée, si le chapeau tombe, c'est la punition assurée.

10) Un sablier comme arbitre. Le temps de caresses sera gagné par un temps identique de coups. Combien de temps pour arriver à la jouissance ?

11) Retirer à la cravache toutes les goutelettes de cire rouge qui pollockisent seins et fesses.

12) Tu te réveilles pour le trouver enchevêtrée de chanvre, à la parallèle de ton corps allongé, et pris encore dans les filets du sommeil, tu vois que je ne suis pas tout à fait à portée de tes bras.

13) Obliger la punie à préparer l'intrument de son châtiment : chercher en forêt une baguette de coudre par exemple, et en retirer soigneusement l'écorce.

14) Des fesses très blanches, on ne voit qu'elles, et un feutre pour dessiner les lignes où tomberont les coups. A quoi pense-t-on pendant que le crayon passe et repasse ?

15) Passer un pack de gel glacé sur les fesses jusqu'à ce qu'elles soient plus que froides. S'empresser de les réchauffer vivement. Recommencer autant de fois que nécessaire. Peut se faire avec les seins. Ou le sexe.

16) Aller nuitamment couper quelques jeunes sujets dans les plantations de bambous qui font le joint entre trottoirs et immeubles neufs. A utiliser de suite.

17) Attacher, par la même corde que les seins, les poignets réunis derrière les omoplates, les bras passant par dessus la tête.

18) L'homme est chevauché par la femme à qui il imprime rythme et mouvement en la dirigeant exclusivement par les seins sévèrement empoignés.

19) Attachés tout autour d'elle, des ballons gonflés à l'hélium, comme s'il y avait un anniversaire. Et ses fesses, comme un autre ballon qui jouerait à Philippine. Parfois, le martinet fait éclater un ballon, et elle sursaute plus que si les lanières l'avaient frappée.

20) Elle est écartelée sur une table, il est à califourchon sur elle, et suce, pince, mord et tord ses tétons si bien et longtemps qu'elle en jouit.

21) Elle fait semblant de dormir, alanguie, molle, sans nerfs ni muscle, poupée de chiffon qu'il lui faudra réveiller, animer, aviver.

22) Le 69 serait banal s'il ne lui emprisonnait la tête entre ses cuisses et la taille entre ses deux bras, jusqu'à ce que lui aussi ait la bouche comme pénétrée par son sexe.

23) Son corps nu, en partie ligoté, en pleine neige. A lui de le maintenir à température.

24) Une loge de théâtre, l'homme derrière la femme lui martyrise les seins sans qu'elle ne puisse manifester douleur au risque de voir 500 paires d'yeux la fixer. Quand il la fera jouir, ce sera le même silence obligé. Au fait, l'a-t-il attachée à sa chaise ?

25) On dirait que ce serait Noël et que le père Fouettard arriverait avec tout un démoniaque attirail de bois, de chanvre, de cuir, de métal mais aussi de velours, de soie, de satin, de plumes, dans sa hotte pour jouer une version particulière des douze coups de ma nuit.

26) Il l'oblige à définir elle même ce que sera sa punition, en le regardant dans les yeux, et à intelligible voix. Pour cela, il tient fermement sa tête entre ses mains.

27) Ils dorment enlacés, lui encore en elle. Croit-on. C'est du velours qui l'attache à lui, poignet à poignet, cheville à cheville.

28) Elle est attachée en croix. La croix est mobile. Selon son envie, il a ses seins ou son sexe à portée de mains, d'yeux, de pinces.

29) Elle est nue, fors des longs gants de satin. Elle réunit ses bras dans son dos pour qu'il puisse coudre ensemble les deux gants, brisant ses défenses.

30) Elle est écartée au plus large, à plat ventre sur le lit, ses fesses zébrées qui lui rappellent ses seins marbrés. Assis à quelques centimètres, il fume une cigarette avec vue.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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À lire
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L'oeil
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