Rue Bricabrac, bdsm, érection, ciseaux
photo Christie Hill

TANDIS que je me réfugie au coin avec ma plume d'oie et mes parchemins pour torcher mes cent lignes "je suis une castratrice" (car je me suis pris, en privé plus que sur blogue, quelques chaleureuses apostrophes "vengeance anonyme", "haine des hommes", et autres "c'est çui qui dit qui y est"), voici de quoi renarcissiser tous ceux que mes derniers propos ont ramollis.
Comme je ne sais pas écrire ces choses-là, non point que je n'en ai point vue de dure et rigide récemment, mais que cela m'ennuie prodigieusement de le rapporter, et surtout, ne regarde que moi, l'émotion m'intéressant plus, sur le plan littéraire, que l'érection (le coït étant sur un plan technique ou syntaxique plus ou moins très répétitif, et c'est aussi pour cela qu'on l'aime), j'ai emprunté à une femme visiblement plus douée que moi ces quelques extraits. Merci à E*** que je n'ai pas consultée (usant de mon droit de citation) et dont l'intégralité des fictions se trouve à la page récits de sensationsm.

tu bandes .tu vas et viens entre mes fesses avec ta belle queue dure et d'un coup, tu plonges dans le gouffre. Tu me déchires.. J’ai un petit trou de cul, tu le sais, alors, je crie. Tu touches le fond de mes entrailles .je goûte à cette excessive volupté. Je gigote et là tu m’inondes.

Encore ?

mon pubis, ma touffe drue qui cogne contre ton bassin, nos poils
se mêlent, des bruits mouillés sortent de nos sexes rivés l'un à l'autre qui
fonctionnent comme une merveilleuse machine. Nous sommes devenus une
monstrueuse et belle machine à jouir.

Ce n'est pas fini.

Ta main sous mes fesses, le majeur
profondément enfoncé dans le trou de mon cul humide de mes humeurs qui
coulent de mon con écarté par ta queue, tu sens, au travers de la fine paroi de
chair qui séparent les deux conduits, oui tu sens ta queue aller et venir
dans les profondeurs de mon ventre. Tu butes sur le fond tellement je m'ouvre.

Un dernier pour la route, je ne suis pas chienne.

tu cognes comme un forcené dans ce sexe sublime.
à ce moment t'effleure le regret de ne pas avoir trois queue pour me remplir partout à la fois.

Enfin, une image pour les garçons pas sages. Les filles, vous pouvez allez ailleurs, c'est au delà du pire, c'en deviendrait presque sublime tellement c'est ring'art et vulgos (et daté).
Tom Ford, couturier, est en pleine parfum mania. Après une douzaine d'exclusifs (dont les plutôt agréables Noir de Noir et Japon Noir) sortis dans une discrétion inversement proportionnelle au prix du flacon, le revoilà tonitruant, pour un parfum pour hommes. Pour zhommes même.
Cette branlette espagnole sur poupée sicilicono-gonflée donne une idée de l'image que Tommy (et le photographe Terry Richardson) se fait des hommes qui aiment les femmes. Mais après ses robes aux découpes censées évoquer le sexe des femmes (pour y penser, il fallait toutefois qu'il explique), assortie de colliers avec pénis pendentif pour les malcomprenantes (de la métaphore), finalement, ce garçon reste assez cohérent.

Rue Bricabrac, bdsm, branlette espagnole, parfum
D.R.

Et ... CUT !
(Comme on dit au cinéma)

tags technorati :