Rue Bricabrac

Saignant !

TIENS, ça faisait longtemps que je n'avais pas installé la télé dans ma rue.

Voici donc la pub Orangina qui fait mal aux chaînes, et qui va cartonner sur DailyMotion (au niveau du son seul, ça roxe).

Et je me dispense du couplet sur les chattes et les panthères.

(Petits veinards, grâce à cette boisson bullorouge, vous gagnez un jour de moins d'esprit de sapin et de cadeaux alacons)



Clichés avec un P comme Polar

"T'avais qu'à rester sous la couette avec maman au lieu de venir ici faire des petites saloperies."

J'AI, en écho au battage médiatique, regardé - de plus en plus distraitement - Braquo sur Canal + avant-hier, un polar que les mêmes les américains ils vont nous envier, disait l'autopromo. (Paraît que chez HBO, ils se marrent autant que les Chinois quand on leur parle de Jean Sarkozy.)

À quelques séquences du tout début, quelques cagoulés armés débarquent dans un claque où, accoutré de cuir, à genoux, string de cuir, mains menottées, un avocat ou magistrat se fait fouetter par une domina de son métier. Les intrus prennent des photos. Au soumis déconfit qui bêle, l'un d'entre eux éructe des gentillesses d'une virilité à faire honte à l'obélisque.

Lorsqu'il s'agit de représenter une situation particulièrement glauque (du point de vue des scénaristes) et honteuse (du point de vue des mêmes scénaristes), la bonne pioche, c'est le bdsm. Et non pas un curé en soutane et coupe en brosse se faisant lécher le jonc par un petit chanteur à la croix de bois. Ou un ministre de la République tenant des propos racistes de fins de banquet devant les caméras.

Rue Bricabrac, bdsm, polar
© Capa drama / Canal+

Et quand on représente le bdsm, c'est dans ce qu'il a de plus "anormal", de plus éloigné de la norme (du point de vue des scénaristes déjà cités). Donc non pas un dominateur et sa belle esclave (comme dans Inju par exemple, qui je crois passe aussi sur Canal en ce moment, mais là, on sort un peu du cinéma de beauf réalisé par le plus gros d'entre eux, Olivier Marchal) mais un vieux soumis baveux et sa pute dominatrice. Car chez ces gens-là, l'homme étant naturellement dominateur et la femme tout aussi born to be sub, ça n'a pas de sens.
La femme est battue et l'homme fouetté. On ne mélange pas.
Et l'homme paye pour l'être. Double

Dans le fond, on a encore un peu de temps avant que le bdsm ne devienne mainstream. Pendant la fashion week, d'accord, mais pas plus. Et si le cuir est de chez Gucci.

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Vengeance sauce sm

Rue Bricabrac, bdsm, vengeance
© CBS

IL a pas mal été question ici de la sauce vanille à laquelle le sm était souvent accommodé ces temps-ci, des pubs pour crèmes aux cravaches espiègles.

Pourtant, il reste des niches où la lumière ne brille pas et où la pratique sadomasochiste est encore synonyme de vergogne et de gémonies. Los Angeles par exemple, où, si l'on en croit un "insolite" de Courrier International (et pas mal de sites de ragots américains), Scott et Melinda Tamkin ont porté plainte contre la scénariste des Experts, Sarah Goldfinger.

Selon leurs allégations, la dame se serait vengée de ce couple d'agents immobiliers en donnant leur nom, leur profession (et en choisissant des acteurs qui leur ressemblaient) à une paire de chelous dans l'épisode Fried and Minty Fresh (le treizième de la saison 9). Scott, drogué d'alcool et de sexe sm tue son épouse Melinda. Au dernier moment, le nom Tamkin a été remplacé par Tucker. Qu'importe, l'affaire au pays le plus procédurier du monde ira en justice.

Auraient-ils été moins chiffonnés si Mme Goldfinger les avait dépeints comme des débiles mentaux ? Ou comme des fans de Michael Jackson ? Ou des membres du KKK ?
La scénariste, pour les humilier, n'a pas choisi d'en faire des supporters de George Bush, ni des marchands de sommeil pas plus que des capos de la Mafia.

Des pervers sexuels, serait-ce encore ce qui marche le mieux pour déclencher l'opprobre (du ruisseau bien sûr) et la stigmatisation (hou hou hue la foule devant son chewing-gum pour les yeux) ? C'est plus la honte d'aimer l'amour vache que de piquer sa retraite à une vieille, que de voter George Bush, Et tant pis pour Yoda et Weeds. Voilà aussi la différence entre Los Angeles et San Francisco, entre CBS et Showtime.

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Des maux, des mains et des images (Top Ten modern)

J'AIME particulièrement la manière, qui me rappelle certains de mes tortillements auprès d'amants vanilles, dont Dina Meyer en shorty bleu (Federal Protection - 2002) agite le derrière pour aimanter la main de son compagnon, sans parler de son regard à la caméra quand il commence à comprendre de quoi elle a vraiment envie. (Oui, Dahlia, on est d'accord, le summum de l'érotisme, c'est La secrétaire)

Parfois, ça marche. Ensuite, le tout est de reproduire et d'amplifier l'action.

Pourquoi donc ce blocage, sauf entre affranchis ? Pourquoi est-ce parfois si difficile de demander, sur l'air princier et ténu du "Dessine-moi un mouton", "Donne-moi une fessée, s'il te plaît, inonde-moi de ces attentions brûlantes qui étanchent ma soif, amène-moi au don, au cri, aux larmes, laisse aller ta main, ton bras, ton élan. Prends ton pied sur mon corps en l'écoutant résonner. Laisse-toi gagner par mes vibrations, chauffe-toi en me culorifant !"

(Spéciale dédicace à I***)



La Californique

CALIFORNICATION, présenté en deuxième partie de soirée sur la chaîne payante Showtime (à qui l'on doit déjà l'excellente série Weeds), est comme son titre l'indique une série qui se passe en Californique, à Lalaland précisément, et où l'on fucke à gogo et assez explicitement, sans que les dames n'y gardent leur soutien-gorge comme dans Sex and the City et où le héros (joué par un David Duchovny plus qu'excellent) se demande, entre autres, ce que les femmes font de leur corps, entre silicone et épilation totale (merci pour cette réplique où il réclame non point une chatte foisonnante à la seventies, mais un minimum de pilosité de manière à être sûr qu'il pratique un cunni sur une femme et non sur une enfant).

Il y a quinze jours, surprise, à la fin du troisième épisode, cette scène fessatoire nettement plus osée que son équivalent en tailleur strict et main molle dans le film La secrétaire.

Rue Bricabrac, bdsm, Californication, fessée

Plus osée pas vraiment parce que la demoiselle a le cul nul, et quel cul, mazette ! Ce qui est gonflé (dans la bousculade des stéréotypes) c'est que sous ce qui ressemble à première vue à un retour aux rapports ancillaires avec droit de cuissage pratiqué par un personnage diablement avunculaire (Evan Handler, déjà vu dans le sus-cité Sex and the City où il jouait déjà un avocat sexuellement favorisé), se trouve l'exact opposé. C'est la jeune assistante qui a demandé, aguicheuse, provocante, à son boss de bien vouloir, à chacun de ses faux pas, avoir l'amabilité de la châtier comme bon lui semblera. Et de renverser le café dans un oups (de fausse contrition) avant de s'allonger en relevant sa jupe, sur ses cuisses. Après quelques secondes d'hésitation très judéo-crétine (mon dieu, ma femme et les droits de l'homme), il a mis à exécution l'invitation tentante avec une vivacité roborative.

Depuis le temps qu'on dit que les séries télévisées US sont nettement plus décoincées que leur cinéma... Bientôt, Californication abordera une chaîne française. J'ai entendu Canal et M6. Dans le premier cas, on aura la chance de l'avoir en VO, dans le second, il faut prier pour que le doublage ne rime pas avec sabotage.



Tu me fais de l'électricité

DANS une version particulièrement sadique de Big Brother (non, je ne parle pas de BNN, cette chaîne de télé hollandaise qui a fait sa grosse pub en piégeant grâce à un rein improbable gogos et journalistes, ça leur apprendra à ne pas enquêter avant de caqueter les infos comme n'importe quel blogueur), les candidats sont soumis à des épreuves incluant des décharges électriques.

Rue Bricabrac, bdsm, électricité

Je n'ai jamais testé le gode gégène de mon ami K***, tout cela n'étant pas encore assez dénoté pour moi, et je pense plus torture qu'érotisme. (Ce qui ne veut pas dire qu'un jour, je ne me ferai pas prendre par surprise ou au jeu et je filerai au 7e ciel d'une décharge bien nommée. Mais je n'en suis pas là.)
Pour ceux qui aiment les jeux de société, ou celui de la patate chaude, ou qui cherchent un motif de punition, ou qui veulent tester le degré sm de leurs amis (quitte à les perdre) cette balle est un nid électrique. Ce cadeau d'un goût exquis et qui ravira vos amis (c'est pas bientôt la fête des pères ? y compris les fouettards ?) se trouve dans cette antre.
Enjoy !

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Le film du dimanche soir

Désormais, le dimanche, celle qui n'en a qu'une, a décidé, révolution, de troquer en prime time le sacro-saint film du soir chômé pour deux épisodes d'une série américaine. On reconnaît bien là les effets de bord de la vente de cerveau disponible, le temps n'est plus ce qu'il était pour des neurones noyés de soda gazeux, et le cerveau répond mieux à une histoire en 52 minutes qu'en 102.

Mon nouvel outil de statistique, celui qui garde la mémoire éternelle des googleries, me donne aussi le temps moyen passé en ces lieux par le visiteur (et encore, sans Columbine et les nombres, cette moyenne serait indiscutablement plus minable). Pour doper artificiellement ce chiffre et me soumettre à la mode du moment, voici une petite vidéo trouvée sur youtube, signée mirandathebalance et plutôt jolie. Parfaite pour finir la semaine. Même pas deux minutes, et sans une seule goutte de publicité.

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Rome unique objet de mon assentiment

La diffusion sur Canal+ de Rome, une pudding-production péplumesque made in USA, permet de sauter à pieds joints dans une ambiance Néron sur Gladiator. Et pour moi de jouer, encore, à je me souviens...
Je me souviens, ô Rome, de mon enthousiasme enfantin devant les films, non seulement à pirates ou à tricornes, mais aussi à toges et galères. Je me souviens de Cornel Wilde et Victor Mature, d'Hercule contre Maciste, de Gordon Scott et de Serge Gainsbourg en fourbe de comédie et mini-jupe, des couchers de soleil de Mario Bava, même quand il signait John M. Old. Mais je me souviens surtout du claquement des fouets, des notes bourdons des chaînes, des esclaves plus belles que les reines.

Evidemment.

La scène de flagellation était un passage obligé du genre (un peu comme les scènes de café dans les films de Claude Sautet), et ce Rome à épisode emprunte lui aussi ce chemin de cliché où le dos en charpie, le centurion torturé dit à son bourreau qui le détache "C'est déjà fini ? Je commençais juste à m'amuser".

©HBO
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(Allez ensuite empêcher les enfants de penser que tout cela n'est qu'un jeu coutumier, bien moins sulfureux que ceux où l'on se trousse, se retrousse, s'emmêle, s'embrasse entre gens du sexe opposé, et qu'ils n'ont pas le droit de regarder.)

Ce genre de réplique, ancêtre du "même pas mal", litote invitant à poursuivre les sévérités, je l'ai rêvée mille fois avant de la dire. Je crois que je suis toujours capable, dans mon cinéma intime, de scénariser mille situations où je pourrais la hurler, ou la pleurer, tirade tellement plus perverse que le "merci Maître" exigé par contrat et par gonzes sans imagination. Exigez d'entendre "encore", messieurs, tandis que celle qui le gémit ne souhaite que de glapir "stop". Savourons, les filles, le retors sarcastique de la situation (pour des jeux à l'imagination ironique, allez lire les confidences de Mélie, obligée de choisir à l'aveugle ou de compter à l'envers, ou comment une tête-en-l'air se retrouver les fesses à l'air).

Rome est, bonus, une excellente alternative au Mondial. Les hommes ont les cuisses aussi joliment musclées et mises en valeurs que les milliardaires en shorts.

Enfin, dragée au poivre sur le site de Canal+, un quiz qui résume tout l'art d'smer. Quiz Souffrance/Jouissance, ça s'appelle, et il faut reconnaître entre cris et râles. un régal pour ceux qui commencent leur chemin de plaisir, de désir et d'imagination par l'oreille.

Rue Bricabrac, bdsm, Rome

Bientôt, il sera l'heure de m'endormir, dans la torpeur, tandis que les toits relayent les cris des supporters, en me voyant au centre de l'arène, Justine plus que Blandine, mais jouissant comme Juliette, tandis qu'une centurie sévit et s'amuse.
Encore.

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Le sm dans le miroir (Ladies Night)

Rue Bricabrac, bdsm, volaille
photo Paris Premiere

Dans le cadre du déconfinement des volailles, Paris Première a procédé à un lâcher de dindes assez impressionnant. L'émission s'appelle Ladies Night, et a pour but de montrer une sorte de Sex and the City en grandeur réelle. Curieuse de ce qui touche à la femme et au sexe, je m'étais posée devant la première émission, ne tenant pas plus de 15 minutes (ces dames offraient à leur hôtesse, une certaine Alexandra qui avait remporté de haute lutte ses palmes de pintade en chef en se laissant baguer par un Bachelor, le premier ou le deuxième, je ne sais plus, un vibro-masseur pour son anniversaire. Une poule qui aurait trouvé un couteau n'aurait pas autant glougouté) tant les gloussements sonnaient faux (faut dire qu'à remplacer les bécarres par des bécasses, forcément, il y a des couacs).

Il y a quelques nuits, trop fatiguée pour lire encore, mais sans doute pas assez pour dormir, je récupère ma télécommande et j'entame le zapping. La 1, jet de sel par dessus l'épaule et gousses d'ail en collier, la 2, la 3, la 4, la 5. Les dindes ! Toujours trois octaves au dessus du niveau de la mer et devant une vidéo réalisée par l'une d'entre elle qui avait traîné sa caméra et sa supérieure (l'Alexandra) à la nuit élastique (organisée par des gens qui manquent totalement d'humour et de distance si j'en crois ça). Verbatim en forme de passoire des caquètements de ces dames

- C'est glauque et triste (tu dis ça parce que tu n'aimes pas le noir, chérie)

- Ils se fouettent entre eux mais ils sont super polis (manquerait plus qu'ils mordent !)

- Moi ça me fait rien, j'y suis allée en journaliste (qui comme chacun sait sont des robots sans émotions)

- Moi, je suis trop charnelle pour aimer les rapports de domination/soumission, j'ai besoin de toucher (et de te documenter aussi)

- Tu vois, une belle fille habillée en cuir et cuissardes, ça va, mais une femme ronde et mal coiffée, pfffff... (c'est sûr, au gnouf les grosses qui onr raté leur brush')

Outre le fait que ce genre d'émission donne une image déplorable de la femme par les femmes elles-mêmes qui n'en peuvent plus de reproduire des comportements préhistoriques qui confortent les beaufs et les Zemmour dans leurs fantasmes, il est assez éclairant sur la manière dont le sm se montre, a le droit de se montrer et dont il est regardé.

Le sm (et les fétichismes y afférents, et même la sexualité d'une manière générale), s'il se veut théâtre, à partir du moment où il s'agit de représentation, se doit de mettre sur/en scène des figures normées (donc rassurantes), des hommes aux plaques de chocolat et à l'ensellure lombaire enivrantes, des femmes au grain de peau et au port de supermodel retouché par 'toshop. Personne n'oubliera de passer son cuir au Baranne et ses piercings au Mirror. Les ventripotents, les défavorisés du tarin, les nids à cellulites, les hypermétropes et autres handicapés de l'apparence - selon les critères de la volaille télévisuelle à qui ils se tendent en miroir, n'ont qu'à rester à la niche, avec leurs pinces à linge sur les tétons et leurs bondages en cordes d'escalade.
C'est comme si ces envies voyeuristes se doublaient de cet étrange paradoxe : voir les corps, oui, mais dans ce qu'ils ont de moins organique, de plus poupée gonflable et plastique statuesque.

(La photo de la brochette ci-dessus n'est évidemment là que pour montrer ce que la basse-cour cathodique considère comme physiquement et capillairement correct.)

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À vos cassettes !

Le petit monde du bdsm bruisse d'une rumeur qui va s'amplifiant.
Ce soir, dans La méthode Cauet sur TF1, en toute fin d'émission, notre millimètre Pastriste ferait son show. Bien que le père fouettard n'apparaisse ni dans la bande annonce ni dans le communiqué de la chaîne (sont prévus la dernière jetée de la StarAc', Jill, une paire de ringards avec un y dans leur nom de famille, Richard Clayderman et Jean-Luc Lahaye, deux acteurs en promo qui ont un y dans leur nom, Marilou Berry et Julien Courbey, les rebelZ de la variète avec un y, Kyo, et le vieux jeune premier Francky, oups, non, Franck Dubosc, mais pas de Lesage pas sage...), Patryyyyyyyck aura-t-il été coupé au montage pour cause d'insipidité flagrante (voir le récent commentaire d'Alexandre sur ses échanges avec l'homme des caves) ?, on branchera le magnétoscope.
Et on n'y reviendra pas.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
Flash-back
À lire
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L'oeil
Des images pas sages
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Le cliquodrome
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