Histoire (presque) sans paroles (Part 1)
ON dirait une idée de drapeau, d'emblème, de bannière revendicative, l'un et l'autre, le paradoxe et l'oxymore pour une harmonie heureuse.
samedi 18 juillet 2009 / 2 grains de sel
ON dirait une idée de drapeau, d'emblème, de bannière revendicative, l'un et l'autre, le paradoxe et l'oxymore pour une harmonie heureuse.
samedi 18 juillet 2009 / 2 grains de sel
LE bdsm se parfume à la vanille, y a de la praline dans le soufre. Ayant pour l'élitisme autoproclamé, forme sectaire, les plus grandes réserves, cela ne me dérange pas. On en voit les effets chaque jour un peu plus, pas seulement à travers la mode, domaine créatif voire artistique (parfois) qui peut tout se permettre, mais aussi la publicité, domaine mercantile qui peut aussi tout se permettre, mais encore la presse, renifleuse de tendance qui analyse la sexualité de ses lecteurs et nous a démontré depuis longtemps les vertus piquantes d'une fessée et pimentées d'une corde aux poignets et d'un bandeau sur les yeux.
Les sex-shops, que la vogue des vibros zoomorphes aux couleurs bonbons, se sont multipliés comme des amibes, et ont rangé paddle et martinets pas loin des boules de geisha et des plugs. De la quasi-batte de cricket à quoi ressemblaient les fraternity paddles, la tapette a épousé la forme d'un coeur, les menottes se sont recouvertes de fourrure rose et les cravaches ont vu leur manche attirer les cristaux Swarovski.
Mais cela ne suffisait pas.
Ici, la cravache nouvellement arrivée avec quelques autres articles simili bdsm dans le rayon "fouette-moi" (ce qui tombe bien, sur les antennes, anniversaire de la mort de Vian oblige, on entend Johnny fais moi mal autant par Magali Noël que par François Hadji Lazaro), se voit qualifiée d'"accessoire espiègle".
Je pourrais beaucoup parler de la cravache. Celle, très luxe, sellier et tradition, tressée en bois de micocoulier qui peut entamer le cuir d'une jument pour peu qu'on y mette du coeur. Celle, plébéienne, acquise chez Go Sport ou Décathlon, qui siffle comme une anglaise et laisse sa marque. Toutes les autres venue de l'équitation ou des boutiques fétiches qui effraient, excitent, entêtent, érotisent mais aussi tracent, tuméfient, tourmentent, tarabustent.
Alors franchement, espiègle, ce n'est sans doute pas le mot qui convient. Dire que la cravache est espiègle, c'est une façon de la castrer, de la normer, de la dévitaliser.
Toutefois, préparons-nous à accueillir des singletails spirituels, des paddles primesautiers, des martinets marrants.
(Et "Cris et Chuchotements" changera de nom pour "Rires et Chansons")
dimanche 21 juin 2009 / 5 grains de sel
MOI qui pensait que les courses de chevaux, c'était Epsom, derby et habit, ou prix de Diane, chapeaux et griffes, ou même, tous les goûts sont dans le sm, les pony-girl, mors en or et sabots stilettos, je suis assez désappointée que le cheval national ne me propose pour me faire rêver que de cravacher (en cyan, quelle horreur) un cassoulet pour me retrouver un vendredi soir devant une timballe de courgettes et des jockeys, avec un beauf repeint en pseudo-chi.
Et Guy Roux en icône fouetteuse, ce n'est pas ma vision de l'éclate. Paris-Vincennes a tout oublié de son château, ma parole !