Rue Bricabrac

Glissando 2010

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Photo Danny Sahne

JE vous embrasse tous.

(Quant à 2010, on en reparlera dans 365 jours. Ou pas.)

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Green spanking

Rue Bricabrac, bdsm, slogans
site

MA modeste, très modeste contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, non point à Copenhague mais dans le huis-clos de ma chambre à coucher.

(Je ne reviendrai pas sur le vert complémentaire du cul brique.)



Big Bonheur is watching you

LE grand bonheur, c'est tout de même, en première comme en dernière instance, ceci.

Rue Bricabrac, bdsm, rouge
photo Alexandre Dupouy

(Si quelqu'un sait qui est le photographe, et aussi où l'on trouve ce genre de robe, je prends les infos, c'est d'ailleurs aussi pour cela que j'ai choisi cette photo très très vue, mais cette dame à un derrière tellement spirituel qu'on ne s'en lasse pas.)



Le rouge passe au vert

QUAND le green voir rouge... Encore une histoire de chroma, de complément et de bonheur.

Rue Bricabrac, bdsm,fessée
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Arlequinade

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photo Red Charls

PRISE au piège comme un fauve, dans les filets d'un tourmenteur, elle a cessé de se débattre, et laisse la fine cordelette imprimer ses losanges réguliers.

La chair est faible et le cocon a raison de se tendresse.

Pourqu'elle soit pleinement arlequine, multicolore, il ne reste qu'à appeler la cravache à la rescousse, et de sa langue peinturer chaque losange précisément avec une intensité différente. Blanche la peau caressée, rose la peau pincée, rouge la cravachée, violette la mordue.

Ce qui est un voeu pieu puisqu'il suppose une précision d'enlumineur.
Mais ce serait tellement joli.
Ça vaudrait le(s) coup(s) d'essayer.

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Chroma sm (part 2)

LA suite et fin du chroma, pour ceux qui rêvent en couleurs.

À vos pinceaux ou ce qui en tient lieu. On a le droit, que dis-je le devoir, c'est tellement plus gourmand, de peindre avec les doigts.

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Chroma sm (part 1)

COMME promis, voici la première partie du chroma ès sm, né dans des éclats de rire et des bruits de cravache.

À vous d'inventer plein d'autres belles couleurs à peindre sur la peau.

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(À suivre)

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Effet d'annonce et de pétales

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LES roses explosent en ce moment, l'année est généreuse, le froid de l'hiver a éradiqué le plus gros des troupes puceronnes. Alors, grosses parfois comme des pamplemousses, de l'ivoire au grenat, les roses sont rutilantes, et pas forcément rose. Et si sur le plan de la raison, ces mots ne veulent rien dire, côté jardin, les pétales me donnent raison.

J'avais, à l'aide de pourpre.com, tenté un nuancier il y a 5 ans, un jour grisou de novembre. Parce que parler de rouge pour des bleus, c'est toujours sujet à caution. J'aime les couleurs, j'aime leurs noms, j'aime leurs différences, j'aime les palettes et pantone est l'un de mes héros. Si j'ai aimé mes marques un jour, c'est à cause de leurs feux d'artifesse sans artifice.

Et puis, il y a deux mois, au détour d'un bleu en vérité noir qui ne me faisait pas plus de mal qu'un rose cuisse de nymphe bien que posé près de l'épaule, j'ai fait la connaissance d'O*** , commentateur amateur de bleus, de rouges et de pourpre.com, à qui il aurait aimé proposer un dictionnaire imaginaire des tons du sm. Au fil des mots, nos goûts de couleurs nous ont conduits à concocter un chroma. Certaines couleurs ont été directement choisies sur la femme qui lui disait encore, plus fort, encore, plus fort. Elles sont vibrantes comme ces pétales.

Lundi et mercredi, ce chroma à quatre mains avec Hermaphrodite sera dévoilé ici.

(À suivre)

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IKEA en rouge et noir

ÇA klaxonne fort en bas de chez moi, les cinq premières notes du pont de la rivière Kwaï. Chic, un Marcel, au volant de son camion tout neuf, qui histoire de fêter cela, se propose de me conduire à Malmø toutes affaires cessantes.

En moins de temps qu'il ne faut pour faire le tour du périph un 15 août, nous voilà dans le temple suédois à la recherche qui d'une sauteuse, qui d'un clic-clac.

Psst, Marcel, matez un peu ! Un peu plus et on se croirait chez Dém^Wla boutique de référence. Des gants pur latex en rouge ou en noir. Avec ça, on peut jouer le bourreau de Béthune dans sa cave. Justement, pour habiller les murs, dans les mêmes couleurs, des panneaux d'organza en polyester de 300 x 60, pour un effet opaque, il faudra penser à doubler. Coussins, tapis, serviette de bain... soit l'OCI a fait une descente au conseil d'administration de la maison IKEA, soit Jeanne Mas fait un revival en Suède, en tout cas, le sous-sol du BHV a un sérieux concurrent. Le Suédois propose tout pour le donjon maison. Même les pailles sont aux couleurs clichés du bdsm qui crie et chuchote.
D'autant que le chevalet (pas encore en rouge ou noir, mais en bois brut facile à peindre) y est tellement bon marché que ça ne vaut même plus la peine de se décarcasser à en fabriquer un.

Et à deux pas des caisses, le rayon animaux confirme tout ce qui précède. Car jamais au grand jamais un chat ne grimpera là dessus. En revanche, on s'y ploiera volontiers.

Rue Bricabrac, bdsm, rouge et noir
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Miscellanées liées de novembre

Rue Bricabrac, bdsm, miscellanées
photo Rankin

QUATRE des huit parfums (le sex-toy étant porteur, il y a une expansion du marché en ce moment qui permet de trouver tout et n'importe quoi) de ce retardateur (sans doute une crème genre Emla, ou d'un quelconque menthol fugacement désensibilisant) sont liés à l'alcool. Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux proposer à l'éjaculateur précoce quelques mojitos ou coupettes (disclaimeur : l'alcool est mauvais, trois verres etc., ne pas abuser, femmes enceintes, Borloo, toussa...) afin de le ralentir sans lui faire l'insulte de lui enduire le sexe d'un produit qui met le doigt (et pas seulement) sur son big bog problème, ce qui suppose par dessus le marché une manipulation qui le fera partir avant même que l'onguent n'exécute son effet supposé (et je ne moque pas, j'en ai connu un dans ma vie, j'étais amoureuse en plus, c'était un calvaire, encore plus pour lui que pour moi, un simple baiser et quelques caresses à peine préliminaires et pouf, fini).

Une enquête récente a expliqué pourquoi l'homme préférait à toutes les couleurs le rouge (Desmond Morris dans "Le zoo humain" avait déjà donné les mêmes pistes) dont on se colle du lipstick Russian Red de chez M.A.C., oui, le même que Dita, pour rappeler aux hommes que s'ils s'y prennent bien, on aura les tétons, les aréoles et les autres lèvres pareillement cramoisies, et pour les bdsmeurs, ce seront des parties du corps encore plus étendues, tout comme la guenon en chaleur). Mézalors, que dire des si tentateurs et sensationnels bas noirs ? (Dommage que ce site ne soit plus maintenu, il était beau, pertinent, coquin, intelligent, évident quoi.)

Le lien de cul explicite, il en faut, c'est Public Disgrace, pour tous ceux, dont je ne suis pas, qui fantasment sur l'humiliation publique. Quelques teasers gratos, le reste évidemment contre rétribution. Ces images qui choquent et font débat entre sites pourtant bien dessalés prouvent que quand les États-Unis ne sont pas puritains, ils y vont à fond.

Enfin, le titre de "marquis du mois" revient à l'auteur de cette précision

Homme dominateur, voyant le BDSM comme un pigment de la relation

On peut choisir la couleur ? (Oui, moi aussi je lapsusse, ce qui n'est pas une raison pour ne pas se moquer des autres. Nomého.)



Attention à Mr Danger

COMME à chaque fois que je suis over occupée (et préoccupée, cela va généralement ensemble), j'alterne entre le blog de feignasse (souvent truffé de fautes que me corrige aimablement M*** qui insiste pour que je précise qu'il n'est que correcteur et pas corrigeur) et les séances de cinéma.

P*** m'a fait connaître Mr Danger un jour de libido en dessous du niveau de la mer. Une mer moins salée que la morte. Aussitôt, mon désir a fait des bonds. Certes je me serais passée de la blondasse, mais rarement vidéo amateur m'avait fait tel effet. On en trouve d'autres sur le net, mais aucune des filles n'a une aussi jolie coiffure.

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Ce n'est pas du réchauffé

Rue Bricabrac, bdsm, fouettée
photo Carroll

MAGNANIME et généreux, sachant dans quels âge et lieu de glace je me trouvais, froidure dehors, panne de chauffage dedans, tu as tout laissé choir pour venir me réchauffer.

Tu es arrivé, j'étais au téléphone, un ami s'inquiétait de la température. Je m'apprête à couper en l'informant qu'un ami réchauffeur venait tout exprès en expert de débarquer, pyromane de ma chair. "Tu peux lui dire que tout à l'heure, tu seras proche du coup de soleil".

Descente du sac à malices, ceintures de judo en guise de cordes, à la recherche de l'attache idéale, essais esthétiques, ta moue, mes mains en prière, ma chair de poule, ton sourire moqueur.
Je grelotte. Je suis nue, étirée entre plafond et plancher, pas assez serrée pour ne pas trembler, pas assez bâillonnée pour ne pas maugréer.

Dans ton inaltérable bonne humeur, tu donnes du chat, du fouet, de la badine, tu as les queues allègres, mais mes ronchonnades ne s'arrêtent pas, il m'en faudrait mille ensembles, sur chaque centimètre carré de ma peau, pour remonter mon thermostat rétif. Je renâcle, je rouspète, je n'arrive pas à savourer les coups.

Tu me détaches, je fonce sous la couette en jouant des castagnettes avec les dents, les cuisses et les doigts tandis que tu me contres à pleines mains, pour d'autres percussions moins mesquines. Là commence un jeu entre aïe et toi, rire moi, le chat et la couette, la chatte et tes coups. Tu me découvres, tu claques, je me retourne, m'enfouis, je ris, je crie, tu recommences, tu bisses triples et quadruples, j'expose mes zones les plus fragiles en masquant les plus frileuses. Je sursaute, tu me plaques, je me cache, tu me débusques, j'ai le fou-rire, tu gardes ton sérieux.

J'ai fini par avoir très chaud, j'étais un peu pompette aussi de trop de rigolade.
Comme après un grog. Ou trois.



Pourtant, je ne suis pas un cadeau !

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photo Lestrim Rose

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COMME chaque année, au fur et à mesure qu'on approche de Noël, je me sens agressée, j'ai hâte que cela finisse. La joie factice, le faux faste bling bling, la débauche de triglycérides en vitrine, le gâchis absolu que cela représente me flanque la nausée.
Par chance cette année, une surcharge de travail m'a tenue écartée des prémices de la "fête". Laquelle n'a pas le bon goût de tomber un dimanche, ça ferait du deux en un, allez hop, pesé (lourd), emballé (bolduc), plié (kitsch), et on en parle plus. Il ne restera plus qu'à zapper le Nouvel An, et c'en sera fini, les jours rallongeant, on pensera à l'été en ouvrant les cartes de voeux.

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Je n'ai pas envie d'un conte de Noël (je parle de Nicolas et Carla pour faire monter les stats ? Naaaan...). Je n'ai pas envie qu'un géronte mal sapé en surcharge pondérale manifeste s'agite dans ma cheminée. Je n'irai pas chez Mickey chercher le sorcier (contrairement à, non, j'ai dit que je n'en parlerai pas).
Tout au plus aurais-je envie de m'offrir. De me déguiser en cadeau. Passive, offerte, à déballer, du bout des gants au shorty, du chapeau aux babies.
Fermer les yeux, ouvrir la bouche pour accueillir le bâillon. Accepter les poses comme un jouet mécanique. Obéir aux ordres comme un robot.
Exceptionnellement, faire le chandelier et la chandelle. Être flambée et le flambeau.
Clignoter, un coup tu m'allumes, un coup je hurle.
Bégayer des mercis.
Mendier la pitié.
Prier pour être insérée.

Alors, je ferais l'ange et l'agnelle, tu n'auras plus les boules, ma fesse de minuit sera rôtie à point et mes caresses seront juste un peu piquantes pour te redonner de l'ardeur.

(La robe "Christmas Couture" réalisée par Oriane Fischer, Margaux Aroug et Soo-Rim Kim , étudiants d'Esmod International, a été primée le 4 décembre dernier.)

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Quand

QUAND quelques heures auront passé, que la fanfare, le balthazar et la bagarre seront calmés.
Quand ma peau sera rougie, loin du blanc, sur ses zones les plus pleines et tendres.
Quand ce rouge sera non pas uniforme, mais lumineux et nacré de nuances fortes.
Quand la peau ainsi cramoisie sera fragile, l'épiderme comme abrasé par tant de coups joyeux et vigoureux.
Quand pile ou face, mes seins, mes fesses, mon sexe, mes hanches chaufferont tes mains sans même qu'elles aient à me toucher.
Quand tes mains s'amuseront à approcher tout mon corps, à deux centimètres, que je sente à mon tour la chaleur de tes paumes endolories.
Quand ton genou m'ordonnera de me tourner et retourner, ce que je ferai dans des soupirs.
Quand tes yeux seront repus.
Quand je serai un peu plus écarlate de cette exhibition.
Quand tes doigts auront envie de douceur et ta bouche de baisers.

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Red Charls

Alors, tu me caresseras, câlineras, gâteras et j'adorerai ces brûlantes volutes qui dessinent ton désir.

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Lynch et Louboutin dans le même chausson

LE rouge, celui du théâtre, des lampes ON AIR, du sang et du lipstick, pourrait être leur point commun. Celui des bouches des actrices pour l'un, celui des semelles de souliers parfaits pour l'autre.

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Photos David Lynch - Chaussures Christian Louboutin

David Lynch et Christian Louboutin font Fetish commun à La Galerie du Passage (dans ce lieu exquis qu'est le passage Véro-Dodat). Pour les photographies du premier, le second a réinterprété la torture-shoe jusqu'à doter un escarpin purpurin d'un talon pic à glace de 26 cm, au-delà même de la possible longueur d'un pied 40 monté sur chausson pointe.
Les chairs très blanches de deux danseuses du Crazy, au cou de pied cambré comme une chute de reins, émergent d'ombres palpables comme le cinéma du réalisateur en regorge.
On est à la fois en terre familière, fascinante et dans un autre monde, fantasmatique, fétichiste.

La fashion week ? Ha oui, la fashion-week... À part les pirates de Jean-Paul Gaultier aux bustiers ceintures et poignards en guise d'épingles à chapeau, plus Jack Sparrow que Bounty, mais de quoi réveiller tous les souvenirs d'enfance portés par un cinéma friand du genre, pas grand chose à signaler, des pastels, du pop-art, des fleurettes.



Hot dog

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photo Terry Lea

QUAND je pense qu'il y en a qui se damneraient pour un tel compagnon et qui roupillent à côté d'un mari vanille qui par ailleurs ne poivre même pas ses plats. La vie est mal faite. (Et la dépêche a une bonne quinzaine de jours mais je me la gardais pour un jour de flemme. Ci-fait.)

LE HAVRE

Un Congolais de 30 ans soupçonné d'avoir écrasé du piment sur le sexe de sa compagne pour soi-disant éloigner les mauvais esprits a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime) à huit mois de prison ferme, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'homme qui comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate a expliqué à la barre que, dans son pays, apposer du piment sur le clitoris de sa compagne favorise une vie sexuelle épanouie.

La justice à quant à elle assimilé cet acte à une torture compte tenu de la violente douleur causée à la victime et de la brûlure qui en a résulté.

L'auteur présumé des faits qui réside en France depuis plus de vingt ans a été condamné à 18 mois de prison dont dix avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il a été écroué au Havre.



Cochonne pendue

Rue Bricabrac, bdsm, Chantal Thomass
Hilton McConnico

Au départ, il y avait un dessin mutin d'Hilton McConnico qui essayait de faire rimer glamour, puisque telle est cataloguée la lingerie très froufrou de Chantal Thomass, avec humour, une jeune femme faisant du trapèze sur une corde à linge, jusqu'à en perde son chapeau et montrer ses dessous, tandis que leurs jumeaux, sans personne dedans, sèchent à deux pinces à linge de là.
Sur le papier, il n'y a rien à dire, c'est plutôt primesautier, pas de quoi fouetter une chienne, fut-elle de garde.

Rue Bricabrac, bdsm, Chantal Thomass

À l'arrivée, ce "sans dessus dessous" n'est plus qu'une confusion entre signifiant et signifié, la femme ne valant pas mieux que ses dessous, pareillement attachée sur la corde, cochonne pendue aux cuisses écartées, plus même de robe, objet de consommation offert en pâture comme la parure.

Et votre culotte en dentelle, vous la prenez avec ou sans femme ?

 

(Merci à Serac)



Histoire d'O...mbre (SMS et Soirée Massivement Sadique)

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB, bleus

LES événements électoraux m'avaient fait laisser de côté la brûlante actualité de mon XXXB favorite. Il semblerait que le SMS (minimaliste, pléonasme) fasse son entrée, en vêture de timide, dans son univers éploré et interrompu, ainsi que l'audacieuse allégorie du sésame dans l'oasis. Personnellement, n'étant pas pouyète, je mets du sésame dans la salade, et j'entre dans les oasis sans trousseau de clefs. Mais chez elle, comme le désir doit grandir si j'en juge par le manque qui se creuse, gouffre dorénavant sans fond.

Rien à voir avec XXXB, quoique l'oasis fût bleue aussi, et grand merci à I*** d'avoir animé notre soirée électorale tambourinante de ses mains, sa ceinture et ses cravaches. Nous nous sommes un peu chicorés, il voulait que je dise les noms de chaque UMP élu, je me refusais à prononcer des gros mots. On a fini par se mettre d'accord pour que je tienne les comptes et énonce des chiffres, non sans que les négociations ne se soldent par quelques vilenies claquantes à mon égard. Et par chance, tout cela a été beaucoup plus gai que prévu la veille, avec des moments cajolants, tendres et caressants pour saluer la noyade de la Marine, le débottage d'Al1, le bisque rage d'Arno. Sans parler d'un big up à la Royale qui a remporté la queue et les oreilles de la Hollande.

Quant à ceux, méchants esprits, qui pensent que je m'en suis tiré à bon compte, 350 (faute d'y passer la nuit, on a arrondi) plutôt que 500, je peux jurer que je suis plus bleue que l'Assemblée et que les sièges ne sont pas mes amis.
N'empêche, j'attends avec impatience les municipales. On trouvera d'autres règles d'ici là. Et on misera sur les roses et rouges.

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Le grand bleu

Rue Bricabrac, bdsm, bleu
photo Auntie P.

QUAND il y a trop de bleu, sauf celui du ciel, Bataille, reviens !, ça me fait mal et j'ai le blues. Pour ne plus l'avoir, une seule solution, des bleus.
Ces bleus-là sont enfants du rouge, de l'écarlate, du cramoisi, du vermillon, de toute cette palette pourpre qui réjouit et réchauffe.

Ne m'a-t-il pas écrit (avant de se rencogner dans l'oubli la minute suivante, ou alors 500 lui faisaient peur, il faut dire qu'il y a de quoi, et je ne parle pas de ma peau...) :

Histoire de se remonter le moral, un coup de badine par député UMP élu, qu'en penses-tu ?

( Que de la gueule !)
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Une après-midi de pluie (chaude journée)

Rue Bricabrac, bdsm, photographie, rouge
photo Swirlingthoughts

IL a plu sur mon corps comme il a plu sur Paris. Et ça m'a plu. Plus que plu. J'étais en eau.

Bruine légère d'une badine, averse claquette d'une baguette de noisetier ou orage grondant de quelque règle rigide, vent d'un martinet tournoyant ou tempête d'une cravache à cru, j'en ai vu des bleues et des trop mûres, oh la belle rouge, et quelle confusion quand de la même main, les plus douces onctions rendaient mon corps confit.
À l'heure de la messe, j'étais à con-fesse, j'ai hurlé quand ses doigts ont tordu mon mont, j'ai ronronné quand son index a caressé mon bouton.

La Callas chantait Casta Diva, la camera obscura lançait des éclairs.

Il y a des hommes, des magiciens, des qui aiment tellement s'en servir sensuellement que ça devient un don, qui devraient assurer leurs mains, tant elles semblent animées d'un esprit propre. Un petit génie sadien et câlin qui connaît toutes les étapes de chair à cuir et les nuances d'ivoire à incarnat, qu'aucune branlée, gamahuchage ou fouettage, ne leur est inconnue. Des mains de mateur, d'amateur, de masseur. Des mains comme j'en redemande, à genoux s'il le faut, que je bisse, trisse, ho et hisse, pour qu'elles reviennent applaudir et jazzer sur ma peau.

Je pensais être verte, je suis violette.

(Tout cela ayant évidemment été fait pour l'art, et uniquement pour l'art, même si celui-ci n'a pas été, pour des raisons évidentes d'espace-temps, répertorié par Hegel, il reste à savoir qui a été le plus impressionné de la pellicule - des électrons plutôt - et des participants - un Rouge et une Prune, question purement rhétorique et destinée à rester sans réponse.)

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Alerte Rouge (La fée verte)

Rue Bricabrac, bdsm, vert, lierre, rouge
Photo Joe Strahlen

QUELQU'UN m'a dit, le nez sur des idéogrammes chinois, que j'aurai avantage à porter du vert, parce que je suis de bois. Ca je le savais déjà, mais je pensais que j'étais de ce bois dont on fait les pipes, ou les chaleureuses flambées, mais non, je suis du bois yin, celui, petit, qui rampe et s'étend, le lierre par exemple. Ca me plaît bien, d'être lierre, symbole de fidélité, plante attachante (jusqu'à en faire des dégâts) entre toutes.
J'aimerais plus volontiers le rouge, mais j'ai déjà trop de feu dans mon thème, il m'est fortement conseillé de l'éviter. Ce qui me chaut peu. Et que dire alors des rougeurs à coeur et à cru dont j'aime qu'on enlumine mon corps ?

Monsieur Rouge, toujours prompt en verbe, a trouvé la solution à tous mes maux : une volée de bois vert.

Je sais désormais comment rédiger ma petite annonce :
Cherche donneur, pas trop blet (pourquoi tous les hommes de mon âge me semblent des vieillards ?), encore vert mais sevré, pour volée de même couleur (je n'ai pas dit de même métal, ce n'est pas de circonstances, il couperait mes radicelles), dans l'espoir de faire des étincelles.

Et si jamais ça fait quand même du rouge, il suffira de le fixer longtemps puis de fermer les yeux, on n'y verra que du vert !

Il ne me reste plus qu'à changer de pseudo. Je vais remplacer cul-brique par vert-maux.



Curiosity Kill the Cat

Rue Bricabrac, bdsm, piment, rouge
Photo Howephotodesign

C'EST sans doute à cause de ces possibles morts que dans le bdsm, on ne parle pas tellement de félins pour leur préférer, dans le vernaculaire, les canins (confer Maître Stéphane en 1966 dans une fête privée "A poil chienne, suce-moi"). Sinon, tout le microcosme sado-maso serait déjà moribond. Le monde du bdsm est curieux, non pas au sens d'étrange ou de bizarre, mais de fouineur, avide de sensations nouvelles, souvent puisant plus son aspiration dans les pages sports (je vais te faire dépasser tes limites) que dans celle des maux croisés (conjuguons ensemble des plaisirs piquants).

Ainsi telle soumise avouera dans un récit que tous les maîtres étaient jaloux du sien lorsqu'il lui a administré 400 coups de badine dans un célèbre club de la capitale hexagonale, tandis que telle autre se rajoutera quelques anneaux à une bijouterie intime déjà très bling-bling, voire un petit branding de plus, pour la route. Ces sujets ayant sûrement déjà été traités ici, je me contenterai de parler des usages détournés de la pharmacopée et de l'épicerie.

Je lis sur un forum des échanges entre deux soumises masochistes et néanmoins amies, relatant leur rencontre du 3e type avec de la confiture de piments (kézako ? je connais le gel de piment d'Espelette, en vente libre et pas gratuite) et celle de gingembre (alors là encore, je ne possède que de la purée, qui se trouve à côté du wasabi en tubes, dans les épiceries japonaises). À son grand dam, miss Piment ne trouvant pas le résultat concluant a réclamé la deuxième couche. Résultat, elle a eu le feu au clito et a dû utiliser de quoi sauver l'Afrique de la sécheresse pour ne même pas calmer la brûlure insoutenable.

Moi-même, pour pondre ces lignes ironiques, je ne m'excepte pas et je suis pareillement tombée dans le panneau, et j'y retomberai sûrement. À la suite d'un article sur le figging (pratique dont j'ai quelque mal à croire qu'elle est née chez les brittons, pour empêcher les élèves cannés de serrer les fesses pendant le châtiment par l'intromission d'une racine de gingembre fraîchement épluchée dans leur anus), j'y suis allée de ma curiosité, et pour faire bonne mesure, les échanges préliminaires avec mon partenaire montant en régime, en plus du gingembre in ze baba, un petit coup de baume du Tigre sur le bouton (ma chère Dahlia ayant écrit chez elle que c'était une torture délicieuse, je l'ai crue bien volontiers).
Résultat des courses, une femme qui se sent un peu ridicule, essayant de dissocier les sensations, d'érotiser le truc, pour finir par se dandiner dans ses liens, entraînant la chaise à laquelle elle était attachée.

À ces évocations piquantes, il y en a qui seraient tenté par une chatte fourrée d'orties ou qui se bricolent déjà un soutien-gorge à punaises (autant ressortir le silice de tante Adèle...). J'inspecte mon réfrigérateur et le placard à provisions. Il y a des la moutarde de Dijon, de la hot sauce chinoise, du raifort, de la harissa, de la purée de piments verts, des pâtes de curry rouge... Côté salle de bain, une crème de massage post-claquage à base de capsicum anuum (j'y ai laissé la peau d'une cuisse en plus de l'adducteur, un jour), de la cannelle en huile essentielle... Trop chaud ! D'autres idées dans la salle ? "Mon corps n'est pas un temple, mais un parc d'attraction" comme disaient les post-féministes. Est-ce vraiment une raison pour en faire une paillasse ?

Le bdsm est-il un lieu où la surenchère est inévitable, où la quantité remplace ou s'adjoint à la qualité, où l'expérimentation se substitue parfois aux sentiments, où la recherche du plaisir joue les Géo Trouvetout, où l'on se blase plus vite que l'on se satisfait, où la société est, à l'image de son nouveau président, de consommation et de compétition.
Et chez vous ?



Espèce de pouf-fesse !

DANS la lignée du "fantasme de la lectrice", il semble acquis par tous que le siège est important.

Personnellement, j'avais il y a longtemps expérimenté une position assez confortable pour tout le monde (à condition que l'homme n'ait pas les genoux pointus). Ce dernier est assis, où bon lui chante, et la femme s'installe à plat ventre sur ses cuisses, les mollets et pieds derrière son dos, le cas échéant attachés, le livre sur sol, devant ou entre ses pieds, le cul à portée de paume, vue imprenable sur... (Les liens peuvent se justifier si les ardeurs percussives du perturbateur sont par trop vives, et puis les liens se justifient toujours, per se.)

Mais d'aucuns préfèrent jucher la femme sur un tabouret, façon tabouret de bar, bien haut perché. Ou alors, à défaut sur quelque chose de plus courtaud, façon diabolo tam-tam le bien nommé ou plus orientalisant, chargé de velours et d'argenture.

Des designers italiens ont imaginé celui-ci, qui me ravit, explicite et de la bonne couleur, mais ne serait-ce pas redondant ?

Rue Bricabrac, bdsm, rouge, tabouret
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Color Dolor (Rouge mon corps)

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photo Ken Wronkiewicz

CHANGER les piles ça change la vie ! L'avantage de la masturbation, c'est qu'elle permet un cinéma permanent sans aucun des chocs et barrières de la réalité. Pour clore cette semaine que j'ai voulue rouge, comme mes joues d'ado l'étaient en mai 68 par trop d'excitation devant tout ce qu'il se passait, comme les drapeaux qu'on voit de moins en moins, comme mon cul, mon sexe et mes seins quand un infatigable s'en occupe, j'ai envie de parler des flammèches vives qui dansent dans ma tête quand le vibro envoie ses beats technos sur ma corde sensible. (Et que le cas échéant, j'ai absorbé quelques substances psychotropes de couleur complémentaire. Non, il ne s'agit pas d'absinthe...)

Rouge mon corps qui tournoie sous les coups de deux voire trois hommes, poignets attachés au plafond, je suis une toupie qu'ils se renvoient et je perds la tête et e nord, sauf quand parfois, une main dont les doigts s'insinuent en moi m'immobilise. La tournée continue à l'intérieur. Rouge !

Rouge mon corps immobilisé par un bondage savant qui ne me laisse aucune latitude tandis que ma longitude et mes protubérances sont méticuleusement frappées, avec l'instrument qui convient, et dont, derrière le bandeau, j'essaie en vain de deviner la nature pour me préparer à la brûlure. Rouge !

Rouge mon corps trop pétri, trop pincé, trop mordu, trop giflé, trop bonne pâte que j'ai laissée entre tes mains pour que, deux heures durant, foi de montre suisse, tu le traites à ta guise, femme-objet désirante et gémissante, une même modulation de transe pour toutes sortes de sensations. Rouge !

Rouge mon corps comme une bûche embrasée, irradiant en aura d'une chaleur insolite, dans la torpeur de l'après châtiment, la peau tant tannée qu'il suffit de l'effleurer pour que je sursaute et que les câlins cuisent pour le meilleur. Rouge !

Rouge mon corps, encore, toujours, tout rouge.

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Color Dolor (Bondage pour feignasses)

Rue Bricabrac, bdsm, rouge, bondage

EN ouvrant le paquet arborant fièrement les insignes du Royal Mail, et rempli à ras bord de mes dernières folies ebayeuses (dont ce monogant dont je rêvais depuis longtemps), j'ai vu chaque objet était emballé dans un sachet cristal arborant l'étiquette d'un site web, celui du vendeur. Je me suis évidemment précipitée, frétillant des doigts en tapant le seul mot de bondage.

Et là, en feuilletant la totalité de la production maison, je tombe sur le must have de tous ceux pour qui le kinbaku n'est que casse-tête et compagnie, qui passent deux heures à réaliser trois noeuds hésitants et quatre à les défaire, quand ils n'attaquent carrément pas le saucissonnage de guingois aux ciseaux. Le bondage n'est pas chose facile, surtout quand on n'a pas été marin, scout ou sensei stagiaire. Ou encore, quand on est fainéant.

Pour 20 £ moins un penny, et dans un rouge qui met tout de suite de bonne humeur, voici le bondage prêt à poser. Pour les nuls en somme. Un peu le plat préparé Marie du shibari, "c'est moi qui l'ai fait". Mais au moins, fier de son joli entrelacs rubis, le maladroit ne dira plus "nawashi port'nawak".

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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