Rue Bricabrac

Souper jubilatoire (la couleur du jour est le rouge)

Rue Bricabrac, bdsm, lecture
La liseuse par Azraël

PARTAGEANT avec moi, et quelques autres, le fantasme de "la lectrice", Azraël me suggère quelques lectures pour jouir ad libitum, des curiosités d'entre-deux guerres (dits romans de flagellation) alors éditées dans la bien nommées collection orties blanches. D'autant qu'il semble facile de trouver dans Sévérités perverses, Les deux Camille, La guinguette aux orties de quoi faire correspondre très exactement lecture et correction, une forme de stéréo entre les lignes et la badine, les mots et les maux parfaitement en phase.

J'aime aussi beaucoup les séances de lecture et je ne manque pas d'en insérer une dans les soupers fessatoires. C'est un intermède culturel très pimenté.

Le souper fessatoire, dont on trouvera un exemple de menu ci-dessous (made in Azraël, comme l'image ci-dessus), prouve que pour quiconque pratique le bdsm en freestyle, il y a une jubilation de chaque instant associée à un assaut d'imagination pour que, sans aller jusqu'à faire l'école du rire ou sucer un clown, et malgré la douleur bien réelle et la férocité non simulée, le plaisir s'accompagne d'une joie immense. À en rire de bonheur.

Souper fessatoire

  • Fessée apéritive
    Exposition et mise en bouche
    Entrée au godemichet
    Délices de l’océan à l’aveuglette
    Intermède culturel
    Dessert surprise du chef
    Troussage et fantaisies
    Feu d'artifice en rouge et rouge

Règles du jeu de la fessée apéritive
Lance le dé
Si tu fais 1, tu rejoues

2 = 10 claques + 10 coups de martinet
20 coups c’est peu. Rejouer et additionner le nouveau score au score précédent.
3 = 10 claques + 10 coups de martinet + 10 coups de paddle
4 = 20 claques + 10 coups de martinet + 10 coups de paddle
5 = 20 claques + 20 coups de martinet + 10 coups de paddle
6 = 20 claques + 20 coups de martinet + 10 coups de paddle + 10 coups de cravache

Variante pour fessiers aguerris et gourmands pour celles qui aiment les fessées longues et cuisantes administrées en plusieurs fois avec un maximum d’intruments.
Avec 3 dés (score minimal 30, maximal : 216)
Lancer 3 dés. Les scores sont à multiplier entre eux.
ex : 3 x 5 x 6 = 90
Si l’on a 2 dés (ou exceptionnellement 3 dés) avec le score 1 , relancer les 2 ou 3 dés.
Si le score est inférieur à 30, relancer les 3 dés et additionner au score précédent.



Hot carcan

Rue Bricabrac, bdsm, Azraël, carcan

Spéciale dédicace à CUI, Tonton Ficelle revisité par Azraël, un homme qui n'a pas froid aux yeux (ni à la q... désolée, c'est minable, mais j'ai pas pu résister).

Et j'envie la créature ainsi appareillée, occupée, fouettée.

Je pars rêver dans mon coin !

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Revue de fesses

Saint Nicolas (non, pas lui) étant déjà passé chez ma voisine, je vais sortir de mes cartons un autre inédit d'Azraël, qui complète très bien les panoplies.

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Les trophées du mémètre par Azraël

Joli tableau de chasse, n'est-il pas ?

Il est amusant d'imaginer, de prime abord et à regarder ces rougeurs fessues, que le mémètre vieillissant, l'épaule ankylosée d'arthrose, tous les prénoms en a de ses ex-conquêtes faisant une ronde sans consonnes dans son cerveau fatigué, le dernier neurone comme une boule de flipper un peu folle, comptant les fessiers pour s'endormir comme d'autres les moutons.

Sincèrement, à part le pubard qui niquait chez mitique et qui tenait des statistiques, je ne pense pas que, don juju de prisu ou mémètre viré pépère, les hommes, fussent-ils fieffés goujats et fesseurs fouetteurs, ne se souviennent que du cul de leurs conquêtes. S'ils oublient, ils oublient aussi cela. Et s'ils prennent des notes, y figurent aussi profondeur de bonnet et ourlet des lèvres.

Mais ce que nous raconte ce dessin malicieux, c'est la même chose, avec du recul, de l'intelligence et de l'ironie (et sans connaître le site que je lie ci-après), que ce dom confit de sérieux, de sottise et de suffisance (non, je vous jure que ce n'est pas un pastiche, malgré les apparences, et c'est pour cela que je donne le lien, d'ordinaire, j'évite de montrer du doigt, surtout les corbillards). C'en est troublant. Voici deux hommes, Azraël et Totoff, qui ont en commun d'aimer les femmes qui aiment les mâles qui leur font mal bien. Le premier est tout de sensualité et d'esthétique. Le second est dans le paraître et l'opérette. Je ne sais rien de leur coup de main, du timbre de leur voix, des musiques qu'ils aiment, mais des deux, un seul est maître (au moins de lui). Ce n'est pas celui qui le croit, qui l'eût cru ?

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Histoire d'O...bédience

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Couple par Azraël

J'ai toujours eu le réflexe de me serrer, avant que la danse ne commence, contre celui qui allait me châtier. Pour signifier ma confiance, pour jouer la montre, pour voler un peu de force, pour sentir la protection.
Un moment recueilli, un adoubement mutuel.
Quelques mots dans mon oreille, une caresse légère, un baiser rapide.

La femme de l'image est à genoux. A la confiance, l'adoubement, elle rajoute l'obéissance, la soumission. Comme les chattes montrent leur ventre, elle se place volontairement en position de vulnérabilité. Elle ne fuira pas, c'est ainsi.
Elle fait allégeance.
Il accepte.
Elle n'a pas besoin de l'appeler maître, il ne tient pas à la traiter d'esclave. Ainsi posée, elle le reconnaît comme suzerain naturel, elle se définit comme vassale. Le corps parle très bien.

Au-delà de l'inégalité de la taille, de la posture, il y a celle de la tenue. Il est en costume, la chemise boutonnée jusqu'au cou, verrouillée par sa cravate. Elle est dénudée, ne portant que ces dessous qui dévoilent plus qu'ils ne cachent, guêpière, jarretelles, bas.
De chair, il n'y a que les mains de l'homme, les fesses de la femme. Ils sont faits pour se rapprocher, se percuter, se confronter, s'entendre*. Aimants.

* Et bien sûr, faire sonner et résonner leurs retrouvailles loin alentour...

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Le rouge et le bronze

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Plaisir par Azraël

Soudain, un ange vous offre une image... Azraël, sur qui Mélie a récemment blogué, le décrivant avec une infinie tendresse, m'a envoyé un de ces dessins en 3D, synthétique et esthétique, dont il a le secret et qui colle aussi bien que les sensuels gants de dentelle aux bras de son personnage, à mon récent et précédent billet d'ombre et d'onanisme.

J'aime me reconnaître dans ce dessin, j'aime ces lianes qui font sens (et retour) dans deux imaginaires, j'admire de pouvoir aussi bien raconter, sans mots, une histoire. Je suis confuse devant ces très exacts rouges, confondants, animés d'un feu intérieur.

Rue Bricabrac, bdsm, bronze, fouets

Et comme je l'ai un peu agité, l'ange Azraël enfin sorti de sa forge, c'est avec une modestie de rosière et des effarouchements d'homme de l'ombre, qu'il m'a adressé un cliché de quelques bronzes. Pour se faire une idée, le plus grand fait 17 cm. Les autres font de fort jolis pendentifs d'une taille et d'un poids plus modestes, d'une originalité bien plus folle que ce qu'on trouve dans les boutiques fetish et qui annoncent franchement la couleur. Bronzée tendance écarlate. Avis aux amateurs, l'adresse du diabolique créateur se trouve en signature du dessin. (La coller dans ce billet en ferait une proie trop facile pour les robots collecteurs d'adresses à spammer.) Et pour les curieux, on trouve beaucoup plus de photos de ses créations dans la partie du site fesrouge qui lui est consacrée.

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La chambre rouge

Comme on reçoit des cartes postales de vacances, j'ai reçu ce dessin d'Azraël, qui a toujours cet aspect hyperréaliste que donnent les outils 3D et toutes ces sortes de choses dont j'ignore jusqu'au nom. (Pour voir les autres dessins d'Azraël qui sont dans ma rue, il suffit de cliquer sur la rubrique qui porte son nom.)

Azrael, bdsm, Rue Bricabrac

J'aime particulièrement cette image parce qu'elle arrive après un long silence. Et qu'elle parle de désir (et de plaisir), du désir d'un homme, du désir de cet homme. Il me raconte une soumise dans une chambre rouge, chambre de mise à feu de mise en feu, chambre de flamme que l'on déclare, chambre de femme qui se consume.
La femme est ce qu'on pourrait appeler une soumise, mais dans sa pose, elle est aussi tigresse que chatte. Elle rampe et tend la croupe, son corps est corseté (ou cuirassé ?) et ses muscles sont bandés. Il y a du ressort dans ses doigts et ses épaules. Le fouet, posé à ses côtés, l'a mise à terre. Elle n'en reste pas moins altière. Le prochain coup pourrait la relever, rugissante, tenant tête à son bourreau et amant . A moins qu'ainsi cambrée, provocante autant qu'offerte, elle réclame son dû.
Je ne connais pas cette femme, mais j'aime la manière dont Azraël l'a capturée. Je ne la connais pas, mais je me reconnais en elle.

J'aime comme il parle de son désir. J'espère que la belle fauve le nourrira encore longtemps.

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L'attente

Hall

J'avais déjà posté ici une image 3D d'Azraël, un homme charmant qui voit des images dans les mots et qui, talent certain, sait leur donner corps et couleurs.

Et voilà que dans ma boîte aux lettres et à électrons, un nouveau dessin tombe. Soudain, un inconnu vous offre une image ! Comme il n'a pas de site à lui, j'ouvre ici une rubrique à son nom, une rue Azraël, et j'y glisserai ses illustrations évocatrices, avec la petite fierté d'une mère poule qui par son verbe à titillé l'imagination du peintre.

Outre le superbe travail sur la lumière, j'ai remarqué en premier plan, sur la chaise, l'objet tortureur en osier que je m'échine à fabriquer, en étant encore à tenter de rendre chaque brin strictement rectiligne.



Esprit d'escalier

Esprit d'escalier

Tout virtuel qu'il soit, l'internet réserve parfois de jolies surprises.

Je ne parle pas des rencontres, je pense à quelque chose de plus subtil, qui ne fait pas basculer le virtuel dans le réel comme les contacts entre êtres de chair et de sang (il me semble que même derrière clavier et écran, je suis également de chair et de sang, et même, en cherchant bien, d'os), mais qui permet au réel de déchirer un petit bout du rideau cyber.

C'est ainsi que j'ai eu le plaisir, il y a trois jours, de trouver ce dessin dans ma boîte aux lettres.

Azraël (qu'on le fête particulièrement aujourd'hui où il prend un an de talent, de délicatesse et de charme en plus) a rêvé sur un de mes textes, aimant les escaliers et leur esprit autant que moi. Et il a réinventé Amsterdam, une punition salée, des lumières rouges, l'ombre d'une roue. Je ne connaissais pas cet homme, j'avais bien sûr vu quelques uns de ses dessins sur Fesrouge ou chez Mélie Mélo. Je ne le connais toujours pas, je sais juste maintenant qu'il a deux chats, une maison isolée, et que le 3D n'a pas de secrets pour lui. Je ne le rencontrerai peut-être jamais, et (ce que ne comprennent sans doute pas ceux qui exigent photo et téléphone, poids et code postal, avant même de dire bonjour-comment-ça-va) ce n'est pas important. Ce que je trouve précieux, c'est qu'à un moment de notre trajectoire, nous nous soyons croisés, nous ayons échangé des propos courtois et confidents. Les jupes du virtuel sont bien plus et mieux troussées que lors d'un tête-à-tête guindé et superficiel à une table de café, juste pour dire, voilà, j'existe, tu existes, je ne suis pas une intelligence artificielle qui joue au poisson d'avril sur les sites conviviaux (comme on dit).

Cela dit, je n'ai rien contre les rancards qui ont du sens, avec une véritable envie, des vraies raisons, des motifs emballants.

Un autre jour, il y a deux semaines, en ouvrant ma porte, je trouve un paquet sur le paillasson. Ce bel instrument de torture s'y trouvait.

Pour le protéger des chocs du voyage (son rôle n'étant pas de recevoir des coups mais d'en donner), le généreux donateur et facteur (de l'instrument, pas de La Poste) avait capitonné l'objet dans un calendrier 2003, un de ces grands carton mural. Et d'une plume aiguë y étaient notés des rendez-vous. Je n'ai pas été très indiscrète, plus pressée de faire siffler cette épure de battoir à tapis (que je surnomme l'auréole) pour frémir à son sifflement sans fards, je ne me suis pas attardée à décrypter l'emploi du temps.
En revanche, il m'a plu de penser que quelque chose de ce presque inconnu (en vérité, le mari d'une de mes correspondantes, qui ayant vu la photo de cette "auréole" sur mon blogue, en vente sur quelque site américain, en a fabriqué deux, un pour sa soumise adorée, et un pour moi) débarquait chez moi.

Chacun à leur manière, ils tissent un lien, ce qui est bien le moins sur la toile.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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À lire
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L'oeil
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