Le poids du vraiment
Tu es vraiment masochiste ?
NON, je simule.
Tu es vraiment masochiste ?
NON, je simule.
jeudi 30 avril 2009 / 2 grains de sel
BIEN. En voilà un autre qui invente l'eau (O ?) tiède. Plutôt que de copier/coller les sacrosaintes lois D/s qui sont gravées dans l'éther marmoréen (si, si) de l'internet et des médiocres livres, Maître A*** y va de sa petite composition perso. Et c'est du lourd !
Si le mémètre a naturellement le compas dans l'oeil (et la poutre apparente), la soumise a intérêt à se munir d'un rapporteur.
A tout instant, les jambes de d’X*** présenteront un écartement d’environ 10 cm à l’entrejambes.
(et quand ta meuf se fera violer parce qu'elle prend les transports en commun ou les vélos libre service la foune à l'air ? )
Mémètre date un peu, il n'a jamais entendu parler des tampons, malgré les publicitaires qui depuis le XXe siècle essaient de nous faire croire que les menstrues, c'est du sang beu (ciel)
X*** ne portera que des strings, sauf en période d’indisposition (durée strictement limitée). A la demande expresse de Monsieur A***, elle ne portera aucun sous-vêtement.
(Hé oui bonhomme, la serviette périodique est en net recul depuis le temps de maman, heureusement les couches pour incontinents ont récupéré le marché. Mais je salue cet homme qui à force d'édicter des règles peut en prédire la durée.)
Mémètre, dont je pensais que peut-être il n'avait pas la télévision pour se consacrer à des plaisirs plus sains comme la visite des musées, la lecture et la belote coinchée, a trop regardé les pubs pour rasoirs dix mille lames.
X*** sera toujours rasée de près.
(et en guise d'après-rasage : Mennen ou Déxéril ? On avait les tables de la loi, mais pour le buisson ardent, on peut repasser.)
Pas de trône dans la Twingo ou la Ferrari, on la joue à la bonne franquette.
X*** s’assoie à même le siège de la voiture de Monsieur A***.
(Skaï ou cuir ? En tous cas, cette bonne X*** a évité de voyager dans le coffre, réjouissons-nous)
Merci à ce couple d'avoir rajouté du soleil à mon dimanche déjà tellement radieux que j'ai dû chercher un peu d'ombre. Une ombre d'ailleurs facilitée par le codicille du contrat de pacotille :
Ces règles peuvent toujours faire l’objet d’exceptions négociées.
Petit bras, va !
dimanche 19 octobre 2008 / 3 grains de sel
EN principe, les commentaires sont comme neufs et désormais, sauf s'il reste encore des effets de bord de mes tentatives de remettre ce blogue en état de marche, chacun peut laisser son grain de sel sans page blanche, essais pas forcément transformés et autres capcha désagréables.
Il y a bien un autre anti-spam en place qui fera sûrement des siennes... N'hésitez pas à m'écrire si des grains de sel récalcitrants vous font monter la moutarde au nez !
Ce qui me dispense de délirer sur les dernières perles d'un été sur la pente finale, malgré le vrai talent d'un suppositoire volontaire pour me travailler analement avant de m'asperger de son sperme abondant qui gicle très fort et loin ou de celui qui se demandait s'il ne risquait pas de faire du mal à sa soumise qui réclamait toujours plus de douleurs et voulait être suspendue par les seins alors qu'elle pèse 60 kilos.
Quant à l'amoureuse audacieuse qui fait richement rimer yeux perçants avec chat persan (la poésie m'insupporte, à de très rares exceptions près), il faudrait qu'elle sache que le chat, particulièrement le persan qui compte-tenu de son nez quasi-inexistant a les canaux lacrymaux toujours embouteillés, n'a pas le regard perçant du tout. Le chat est presbyte. Et daltonien. Mais il voit très bien la nuit, quand les humains peuvent seulement voir la lumière dans ses yeux, mais pas son regard.
lundi 25 août 2008 / 2 grains de sel
LES perles, il y en a aussi au cinéma. Hier, la série B à gros budget de Mathieu Kassovitz a été relâché sur les écrans, et l'inanité du film fait drôlement regretter les bons gros navets intergalactiques tel ce Flash Gordon de 1980 (l'avantage du navet est qu'il ne bouge pas, mauvais il est né, mauvais il reste, sans prendre la moindre ride, et en prime, on peut se tordre).
La table de torture sur laquelle Ornella Muti (à la sensualité souveraine, ici comme ailleurs) subit le fouet m'a fait encore plus rêver que tous les grands mâts des films de pirates, et sa tenue en lycra écarlate est devenue l'un de mes fetish, au même titre que les robes à tournure.
vendredi 22 août 2008 / 5 grains de sel
TANDIS que l'été continue sa vacation saisonnière, et quoique A*** le si brun s'en offusque un brin, je continue de me promener sur des sites où des messieurs sérieux comme des mémètres passent annonces, tiennent récits ou proposent leurs sévices.
Il y en a encore qui ont en magasin les 1260 règles de la soumission, plus ou moins adaptées à leur sauce perso (compte-tenu de ce qui suit, je m'excuse d'avoir employé le mot sauce). En voici un qui parle en Louis XIV dans le texte.
La soumise devra se faire un lavement avant chaque rencontre. Si elle loge chez son Maitre elle le fera après sa douche et sa grande commission du matin.
Certes, dire la grosse commission aurait été un peu populaire, et enfantin d'annoncer quand elle aura fait popo.
Je me demande si la précision "grande commission du matin" suppose qu'il y en a une autre le soir. Et que la soumise a intérêt à se soulager le matin. Hum, comme tout cela est tristement normatif.
Et quand je suis revenue à la page d'accueil du site déjà cité, la vidéo promotionnée était justement une petite merveille (j'en suis sûre, rien que le titre donne faim) : Catastrophe Anale !!! (les triples points d'exclamation sont d'origine et tout est évidemment rigoureusement exact sinon, ça n'aurait aucun sens).
dimanche 17 août 2008 / 2 grains de sel
photo Masteringdesires
AUJOURD'HUI, un nouveau lapsus, un beau, très beau élevé sous la mère, 100 % bio et d'une opiniâtreté réjouissante.
Le fourgon ,à l’endroit où l’allée se partageait, bifurqua sur l’aine gauche afin de rejoindre le pignon orienté Est de la bâtisse où se trouvait l’accès à la remise.
C'est vrai qu'une bifurcation sur l'aine gauche, sans omettre de changer de vitesse, ou de pignon, afin d'escalader le mont le plus proche, celui qui cache la remise, peut si les doigts sont agiles, ou si le voyageur a un petit vélo dans la langue, s'avérer des plus agréables. D'une aine à l'autre, en évitant d'abord les ravins... et puis, au moment où l'on s'y attend le moins même si on le réclame silencieusement depuis un moment, en avant toute dans le garage, porte grande ouverte, pour y faire un balthazar dont on se souviendra.
La preuve que celui qui raconte cette histoire, donc je ne sais plus si elle est fiction ou réalité tant cela n'a que peu d'importance, pense bien à la même chose que tout le monde, un corps de femme, et non point quelque gothique édifice, c'est la suite
Encore un instant, le moteur ronronna pendant que l’homme faisait coulisser la grande porte. puis le fourgon s’engouffra roulant à même le rocher nu poli qui avait été arasé il y a bien longtemps pour en faire un plateau sur lequel s’était fondée l’imposante bâtisse
Un pubis rasé, de toute éternité, doux comme celui d'une prépucelle, comme un rocher poli par la mer, comme un plateau sans risque.
vendredi 15 août 2008 / Un grain de sel
TANDIS que je ferraille avec mes doutes existentiels (pourquoi mon feeling pour l'autre sexe est à ce point rouillé qu'il ne se réveille que tous les 36 du mois, en général pour un être cabossé mais à ma convenance qui ne m'en repousse pas moins à plus ou moins long terme, généralement très court d'ailleurs), un homme, un vrai, qui va droit à l'essentiel lui, me pose la question de confiance
Avez-vous une mini-jupe en cuir ?
J'en ai eu une de jupe en cuir, pas mini, mais au-dessus du genou, en agneau plongé noir, superbement coupée et dégottée pour trois fois rien à Berlin en fin de soldes, dans une des nombreuses petites rues qui faisaient l'angle avec le Kudam.
Je ne l'ai plus.
Je n'en veux plus.
Je ne considère pas la peau de vache comme un objet de désir. En fait, l'homme qui peut me faire envie n'a pas de panoplie préétablie, ni n'attend de moi un attirail de carnaval.
J'ai envie d'être désirée en top et corsaire ou en kimono made in Japan, à oualpé ou entourée d'une serviette, en dessous ou sens dessus, en zentaï ou en harnais, en fetish baby ou en femme un peu fatiguée.
J'ai envie d'être désirée, moi, et non pas un arsenal qui fera office de Viagra.
mercredi 13 août 2008 / 4 grains de sel
Lundi matin, la guêpière, la forte poitrine et le haut talon sont venu chez moi, pour me serrer la pin(c)e, le p'tit maître a dit
guepiere, haut talon, et forte poitrine bien venu.
J'imagine, pas bien loin de la table de dissection, du parapluie et de la machine à coudre, une guêpière altière lacée à craquer, juchée sur un vertigineux et sinueux talon orphelin, surmontée d'une poitrine russmeyerienne comme seules les blondes savent s'en faire faire, qui se dandine tant bien que mal vers celui qui a bien précisé, tant qu'à rester dans les détails anatomiques qu'
Un message n engage a rein
Rein de rien, la femme du fétichiste est réduite à trois signes. Et puis s'en va.
lundi 11 août 2008 / 2 grains de sel
IL y a des jours comme ça, où un inconnu vous offre son coeur, sans maime le savoir.
merci vous de maime
samedi 9 août 2008 / Un grain de sel
Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.
Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)