Rue Bricabrac

J'ai toujours rêvé d'être une gangster

... cette boutique en ligne propose tous les produits phares d’une vie épanouie pleine de charme et de sensualité pour les femmes...

ON tient vaniteusement un blogue en pensant faire des touches et au final, ce sont les spammeurs qui mordent. Bon, dans le tir groupé d'aujourd'hui, pas de poulets (mon anti-spam leur tord le cou et garde les plumes) me vantant des orgasmes à la chaîne ou un pénis long comme une rapière, mais l'incitation à m'en aller faire mes courses dans des sex-shops en ligne, discount, discrets, distrayants.

Je m'arrête évidemment sur celui qui s'adresse directement aux femmes, qu'elles prennent visiblement pour des dindes, si j'en crois leur laïus débité dans un style irrésistible :

Xxxxshop, c’est aussi une boutique de sextoys car les lingeries coquines ne peuvent suffire pur une nuit torride...

Machinshop semble faire peu de cas de l'imagination des amants, et de la superbe du mâle dominant, qui a besoin d'un assistant, canard ou lapin, parce qu'au bout de 7 minutes d'exposition rétinienne sur une suggestion de soutif et un soupçon de string, c'est mort. Si c'est comme ça, en lieu de la sempiternelle soubrette, j'opte pour Miss Capone (qui tient de Picsou). En me disant que là, jusqu'au bout de la night, je pourrais appâter du côté de la CIA, à moi les jeux de rôles pendant 24 heures chrono. Las, ces mesquins mercatis ne fournissent pas l'essentiel !

Rue Bricabrac, bdsm, sex-shop

Superbe ensemble de gangster blanc, sans armature, matière extensible, 100% polyester.Vendu sans le chapeau la mallette et sans cravate.

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Méfait divers

Rue Bricabrac, bdsm, fait divers, homicide
Photo Lapinfille

ÇA commence comme une petite annonce sur un site BDSM, ça se termine comme une chanson de Brel. (Il s'agit en vérité d'un ancien fait divers destiné à illustrer ce péché capital qu'est la luxure, dans le cadre d'une série de la rubrique "Grand angle".)

Une jeune femme d'une trentaine d'années, en costume de soubrette, est découverte morte et portant des traces de strangulations au rez-de-chaussée d'une location transformée en donjon.

On me rapporte qu'une soumise (épanouie jusqu'à l'hystérie) aux mains d'un homme marié a loué, à sa demande, un studio qu'elle a, toujours à ses frais, équipé en donjon. Mon interlocutrice doute qu'il ne s'en serve qu'avec elle.

L'enquête dénoue les fils, la jeune femme était la soumise d'un notable du coin, ainsi que de sa première concubine et soumise, plus âgée, éperdue d'amour pour lui, qui pour l'occasion, s'était faite maîtresse. Elle aurait convoqué la jeune pour une punition, raté son bondage, laissé la victime seule comme cela se fait fréquemment et retrouvé 10 mn plus tard la soubrette toute bleue. On parle de jalousie. Homicide involontaire.

Combien de maîtres envoient leur soumise à la recherche de chair fraîche, la number one se découvrant pour l'occasion des nouvelles pulsions, tourmentant de conserve avec son maître la nouvelle venue. Évidemment, tout se passe bien, nulle jalousie. Juste la première qui se bourre de Nutella (par exemple, tout le monde ne tue pas). Ou la seconde, quand elle n'est pas décérébrée, qui tire sa révérence.

L'avocat a déclaré, à propos de sa cliente, coupable mais victime "Ces relations triangulaires étaient perverses, néfastes, très sinistrogènes."

Une annonce de couple, copiée/collée à la volée : "Recherche - En Particulier une femme soumise et masochiste, pour relation suivie et privilégiée à trois." Ou encore "Lui : dom exclusivement, 1m.80, 70 kg - Elle : soumise (ou domina avec jeune femme ou couple) 1m.70, 60 kg."

Les habitués parisiens de leurs jeux sont venus à la barre. Esclaves et maîtres. Lunettes de soleillisés, perruqués, enfoulardisés, casquettés, un peu comme les témoins chez Delarue. À la fin des débats, l'entrepreneur du cru, tandis que son amante risquait la prison, a entraîné ses amis mémètres ou mémères démasqués. "Allez, au bistrot, je vous paye un pot !"

Une jeune femme raconte sa sinistre histoire sur son blog. Elle a rencontré un homme, s'est donnée à lui comme dans une chanson des années 80, le fist s'est fini dans le sang, il ne maîtrisait rien, sous l'emprise de l'alcool. On serait tenté de lui dire que si elle avait pris le soin de lire le blog de son partenaire (qui aujourd'hui joue les agneaux voués à la vindicte par des vilains méchants ligués contre lui, si imaginatif, si beau, si intelligent, si supérieur à tous ses contempteurs...), elle aurait pu entre les lignes deviner la mythomanie, la haine de l'autre et de soi, la psychopathie... (mais de la même manière que les aigreurs d'une divorcée de président, les propos post love-story sont toujours à prendre avec des pincettes).

Tout ça pour pas grand-chose, juste pour le sourire que j'ai eu en imaginant quelques Dafs, Stephen, Marquis, ici photographiés en pantalons de cuir, ventre rentré et sous leur meilleur profil, là en lunettes Emmanuelle Kahn, perruque de poupée Corolle, parlant dans leur barbe pour dire que non, monsieur le juge, tout cela était badin et soft, pensez, juste des petites innocences entre amis, Sade kissa... Si cela se trouve, c'est un de ceux-là lui un jour m'a abordée par un "bonjour chienne".

(Calypso semblant mal recevoir ce texte qui ne lui est pas essentiellement consacré - voir les commentaires, je viens de retirer le lien vers son blog.)


Le Mépris

EN vrac, des choses entendues, ou plutôt lues, depuis quelques semaines. Mon annonce a l'avantage, dans ce qu'elle a d'exclusif et de décourageant, outre de me faire passer pour une agressive psychorigide, de m'éviter les "à poil, chienne, suce-moi !" si tant est que certains en usent encore. Mais il reste un drôle de cocktail dont on pourrait faire un cadavre exquis (plus cadavre qu'exquis), ou un puzzle à pièces manquantes (le jeu du jour : trouver lesquelles).
Le mixer à remonter les citations est lancé !

Je pense à tes fesses.
J'adore vos chaussures.
Les ongles rouges, c'est terriblement chic, vous êtes coquette.
Et vos dessous ?
Puisque vous êtes maso, on peut tout vous faire sauf vous arracher les poils par touffe ou vous brûler ?
Tu as des gros seins ?
Et les dilatations, vous acceptez, parce que je suis expert ?
Vous devez être terriblement malheureuse.
Les vrais dominateurs sont masochistes.
Quel est votre IMC ?
Si c'est vous sur la photo, je veux bien vous parler.
Juste avant de quitter... quelle pourrait être une situation de correction... qui vous exciterai terriblement?
Réponds-moi avec des mots de soumise !
bjr.
bricabrac c'est une référence au rayon bricolage de leroy merlin et à toutes les idées associées ou c'est pour autre chose ?
J'ai un rituel, vous m'attendez dans la salle de bain, ...si je baisse votre culotte c'est la fessée si je l'ôte...alors c'est une vraie correction au martinet baillon boule en bouche...! pour ensuite être examinée longuement avec gants de latex...
Mauvaise dialectique, passe à la praxis !
Suis plutôt en recherche ce matin d'un massage rapide de mon sexe, une envie subite.

Le mixer continue de brasser mots, phrases, idées. Je tourne aussi vite que lui.
Je prête mes ongles et mes talons à l'un, mon numéro de téléphone à celui dont la femme est absorbée par son travail et qui ne peut donner le sien parce qu'il risque gros, ma culotte en coton et la Chantal Thomass au troisième, je cherche dans tous mes dicos où trouver des mots de soumises, je baille parce que j'ai envie de dormir, je suis étonnée, étant plutôt dodue de là, que l'on me parle de mes petites fesses, et j'ai la nausée, un peu, devant tant de morceaux qui ne sont pas moi, je crois, mais dont on croit qu'ils le sont.

Rue Bricabrac, bdsm, corps morcelé
photo Sandra

Excitants au début, par l'afflux de nouveaux contacts tous beaux parce que passés au Mirror, les sites de rencontres deviennent vite, si l'on y passe trop de temps, une plate-forme où bruissent les mêmes mots dans des sens différents, les mêmes demandes (moi vouloir toi puis moi vouloir toi encore plus ou moi pas vouloir toi ou pourquoi toi pas vouloir moi) maladroitement formulées on informulées, la même merchandisation des corps et des esprits.

(Mais aussi des rencontres douces, des échanges surréalistes, des cousinages. Étrangement, c'est quand il ne s'agit pas de sexe que ça communique le mieux, et pourtant, on ne vient pas là pour se faire de nouveaux amis. Du moins, en ce qui me concerne.)

Je leur dis que j'ai envie d'avoir l'impression que l'on s'intéresse à moi, à ce que je suis, à mes défauts autant qu'à mes qualités supposées ou mes postures imposées. Je leur parle de feeling, d'étincelle, d'atomes qui se crochent et tout le tralala sentimentique. Je ne cherche ni un double, ni une moitié, juste un complément de sujet direct. Ensuite, on verra bien si c'est pour un verre, pour deux heures, pour un brunch réparateur de corps repus, pour deux mois, pour deux ans.

(Le titre est bien entendu une référence au, particulièrement ses premières minutes, film de Jean-Luc Godard.)

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Histoire d'O...nomastique

Je m'appelle Bricabrac. On m'a appelée Bricabrac. Ca ressemble à rien, sauf à l'envie de mes parents. A l'école, on m'appelait Brique, ou Braque, ou Bricounette, on faisait des blagues sur mon nom. Pendant ce temps, j'admirais les prénoms élégants, sophistiqués ou rares de mes voisines. Mais Bricabrac j'étais née, et Bricabrac, je resterais.
Alors, quand j'ai fait le réseau, la première fois, j'ai choisi un pseudo, parce que Bricabrac, tout de même, ce n'était pas digne, ça ne ressemblait pas à l'image que j'avais envie d'envoyer. Des deux Marguerite, j'ai choisi Duras et la femme du consul. Lola-Val, c'était alors mon nom de guerre en dentelles, mon nom de plume au cul. Effacée Bricabrac, envolés les jeux de mots idiots, deux qui la braquent, trois qui la briquent. J'étais toute neuve.
Quand j'ai rencontré Stephen DAF de Maldoror (je ne pense pas qu'il ait jamais lu les Chants, mais quelque chose lui disait que le comte Isidore était un chef goth, et qu'un peu de noirceur sur le rouge du marquis, ça le faisait grave), en plus de m'enserrer le cou d'un collier de chienne, a affirmé sa propriété en me donnant un nom rien qu'à lui. J'avais la lune rouge et la tête en l'air, il m'a derechef baptisée Louna, sa Lou rien qu'à lui, na ! De toutes façons, Lola-Val était morte, j'étais désormais interdite de réseau, il m'avait même confisqué la pastille amplificatrice qui me permettait de faire entendre ma voix dans la mêlée de celles des autres. Quant à Bricabrac, c'était celle de la vie sociale, de la routine, celle pour tous les autres qui ne savaient rien des marques sur mon dos et mes cuisses, de mon sexe rasé, ni de tout ce que mon cul était capable d'avaler.
[Logiquement, à cet endroit du récit, devrait figurer un couplet sur la fierté de sa part d'ombre, sur cette élévation par le bdsm au dessus du vulgus, mais je n'ai pas l'envie de pousser le bouchon dans les orties et mémée encore plus loin.]

Rue Bricabrac, bdsm, hétéronymie

Ayant un jour d'exhibition raté ma troisième étoile d'impétrante dans l'ordre d'O et de Justine réunies, j'ai balancé d'un même sanglot Stephen et Louna, j'ai racheté une pastille et j'ai choisi un pseudo de chipie, parce que telle était désormais mon humeur, j'avais juste le désir d'être renversée sur des cuisses vigoureuses et copieusement fessée, pas d'assimiler la soumission de A à Z en cours accélérés. Zazie était née. Plus vierge que moi, tu calanchais dans la seconde. Dans la foulée, saisie par la fièvre de l'hétéronomie, je m'étais confectionnée une identité bis, Roxane, parce qu'au top 5 de mes zones érogènes, il y a l'oreille, non, pas le lobe, le cornet. Je passais de l'une à l'autre, au gré des serveurs, piégeant ceux qui me prenaient pour une proie. C'était un peu fatiguant, il ne fallait pas se mélanger dans les allonymes. Je ne sais plus si j'ai rencontré Sire Cire sous Zazie ou Roxane, de toutes façons, nouvel homme, nouveau nom, j'étais devenue nightbitch (avec une minuscule, selon un code qui voudrait que les soumises n'aient pas droit aux capitales). J'avais un collier de molosse en guise de serre-taille. J'avais ma position obligatoire et des nouveaux plaisirs, des jouissances plus épicées. Jusqu'à ce qu'il me répudie. Adieu Zazie, Roxane, nightbitch, je ne sais plus qui j'étais, un sac en papier vide, mon identité diluée, partie, perdue. Sans surnom, pas de femme. J'avais pris l'habitude de me voir dans ses yeux, mon corps était dessiné par sa douleur et sa jouissance, et je m'agenouillais quand il prononçait mon, enfin, son, nom. Sans blase, plus de blason. Sans sobriquet, plus de substance.

Je pourrai continuer longtemps à dérouler le ruban des prétendues peaux successives. J'arrête. Ce n'est pas mon histoire. J'ai triché, maquillé, pastiché. J'ai versé des rasades de faux dans des gouttes de réalité. Pour essayer de comprendre pourquoi tant de femmes soumises jonglent avec les cryptonymes, se revirginisent l'identité au gré des compagnons de route, jouent les papillons en mue façon serpent, baille baille ma pelure d'hier, me revoilà avec un label couleur de lune, couleur de temps, un nom qui dit oui.

Je m'appelle Bricabrac. Tu ne m'appelles pas. Point besoin. Je suis là.

PS : il ne s'agit pas d'onomastique au sens exact du terme, mais je n'allais pas me priver d'une nouvelle histoire d'O... Mon royaume pour un bon mot !

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Mais les voiles (intro)

Rue Bricabrac, voile, photo, Craig Morey

© Craig Morey

Comme toutes les photos de Craig Morey, cette femme cagoulée d'arachnéenne dentelle est magnifique. Elle a du mystère, un regard droit, une pose hiératique, on peut croire qu'elle a elle-même posé ce voile, au dessin que je vois moucharabiehs bien qu'il soit fleuri, sur ses cheveux, ses lèvres, ses yeux, son cou, pour que sa nudité n'en surgisse que plus claire, que plus chair. Ou la danse terminée, les six premiers voiles déjà au sol, elle s'apprête à ôter ce dernier rempart qui livrera ce qu'elle a de plus secret, à celui qui lui fait face.

En même temps, cette envoilée calme et fière me renvoie, je ne peux faire autrement, à d'autres tchadors, à de connues cagoules, à des bandeaux, à des masques, à des cornettes, à des burqas, à des suaires...

Rue Bricabrac, voile, photo, Craig Morey

© Craig Morey

Cacher la tête des femmes se retrouve, à la louche, dans deux grandes catégories de la population, on va dire comme ça. Les extrémistes religieux (et qu'importe le grade de celui qui porte la calotte, curé ou rabbin, imam ou pope) et les dominateurs. Et ça m'interroge. Très fort. Je ne veux pas faire d'amalgame, d'assimilation hâtive. J'ai juste envie d'un slalom entre tous ces voiles, du foulard d'Audrey Hepburn aux princesses du Golfe en virée chez Sephora, des perruques des juives pieuses aux vénitiennes le temps d'un carnaval, de Belphégor à Kismet.

Pourquoi cacher le visage d'une femme ? Les talibans (et assimilés) vont parler de pudeur (et leur peur ?), de religion (bidon). C'est, on l'a compris, de négation qu'il s'agit. Les doms vont parler d'humiliation, de vulnérabilité, de privation. On s'approche. Les femmes juives orthodoxes se rasent la tête, encore une manière de mettre dieu à la sauce d'un homme qui ne cherche qu'une seule chose, rendre sa femme la moins désirable (à l'autre ? à lui ?) possible. J'ai aussi vu des soumises ainsi rasées, pour être les plus nues possible, le moins parées. Je m'interroge sur la sensualité du partenaire, fût-il phrénologue. Mais là, c'est une autre histoire, on ne cache plus le désirable, on montrer l'indésirée.

Rue Bricabrac, voile, photo, Craig Morey

© Craig Morey

Souvent , on voit les yeux, cela vaut mieux, pour que la femme cachée puisse tout de même voir où elle va. Les yeux miroir de l'âme, la vieille antienne ; les yeux bordés de khôl ou de kajal des beautés en tchador et en sari qui savent d'un battement de cil sur leurs amandes sombres envoûter les hommes. Il y a clairement quelque chose qui se passe par rapport à la tête (qu'on appelle aussi le chef). Les mariées lèvent le voile une fois qu'elles appartiennent au mari. et les communiantes. Les élégantes, naguère, ne sortaient jamais sans chapeau, agrémenté parfois d'une voilette. On cache les cheveux comme métaphore du corps.

Tant que tu ne vois pas ma tête, tu ne me vois pas, tu n'as pas à me regarder. Tant que je suis derrière un masque, je peux voir sans être vue.
Alors, qui décide du voile ?

(À suivre...)

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
Flash-back
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L'oeil
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