Glissando 2010
JE vous embrasse tous.
(Quant à 2010, on en reparlera dans 365 jours. Ou pas.)
vendredi 1 janvier 2010 / 8 grains de sel
JE vous embrasse tous.
(Quant à 2010, on en reparlera dans 365 jours. Ou pas.)
vendredi 1 janvier 2010 / 8 grains de sel
vendredi 27 novembre 2009 / Un grain de sel
ENTRE la main et les fesses, il n'y a pas que la fessée. Si l'empoignade n'est pas encore une sous-catégorie, elle n'en demeure pas moins délectable, avant, pendant ou après. Et elle est totalement question de sensualité.
mercredi 25 novembre 2009 / 6 grains de sel
AVOIR des cheveux qui n'en finissent pas, des tresses que les garçons pourraient tirer, des chignons flous et fragiles dont la moindre bourrade viendrait à bout, des pâtisseries à la Lautrec, une boucle tombant après l'autre, à chaque coup, une toison souple à soulever pour trouver le creux de la nuque, des mèches trempées de larmes qui cachent le visage, des couettes prises dans une corde de bondage, des belles-poules d'impératrice de Chine, avoir des cheveux qui cachent le corps telle la Godiva de Collier ou la Vénus de Botticelli.
Je ne sais pas si je vais quitter mon déguisement de Halloween.
dimanche 1 novembre 2009 / 2 grains de sel
RÉ sol la si♭ ré mi♭... Les six notes de la petite musique si souvent entendue, fredonnée, cette scie qui fait pa da pa da pa pa, résonnent, je reviens sur mes pas, une nouvelle pub Dim passe à la télé, cinq ou six filles en collants, avec des jambes jusqu'aux épaules et de la joie de vivre plein le pa da pa da pa pa.
Considéré comme anti-érotique au possible, et pas seulement dans le monde bdsm, le collant quand il est vu par Dim (et non pas le collant Dim qui est d'une qualité piètre, d'un contact désagréable et d'une tenue nulle, même au rayon bas, ses stay up sont des fall down) est formidablement sexy.
Si en plus, il est transgressif grâce à la psychorigidité de maîtremarquis, trop belle la vie (en collant).
J'ai toujours aimé les collants, qui ont accompagné la libération de la femme, la mini-jupe, le short, le vent fripon sur le pont des Arts... Un collant, c'est être nue mais pas tout à fait. C'est la possibilité de jouer dessus et dessous. Ça ne tient qu'à un fil, ça se déchire comme un rien.
Merci madame, de venir à l'appui de ma démonstration.
dimanche 18 octobre 2009 / 7 grains de sel
LA mise en plus très laquée de madame risque de flamber plus vite que ses fesses, mais comment résister à tant de bonne humeur (et la beauté pleine d'allant du mouvement) ?
vendredi 18 septembre 2009 / Un grain de sel
LE grand bonheur, c'est tout de même, en première comme en dernière instance, ceci.
(Si quelqu'un sait qui est le photographe, et aussi où l'on trouve ce genre de robe, je prends les infos, c'est d'ailleurs aussi pour cela que j'ai choisi cette photo très très vue, mais cette dame à un derrière tellement spirituel qu'on ne s'en lasse pas.)
mercredi 2 septembre 2009 / 6 grains de sel
PARFOIS, on me demande quelles sont mes pratiques. Je réponds toujours en tentant d'expliquer à mon interlocuteur que ce n'est pas en ce sens que se pose la question.
Aujourd'hui, je me demande s'il ne serait pas plus simple de répondre l'amour. Ou ce qu'il est convenu de nommer ainsi.
samedi 29 août 2009 / 3 grains de sel
JE lui ai dit
(... le lui ai-je vraiment dit ou l'a-t-il lu entre mes silences...)
Dessine-moi un fantasme.
Alors, il m'a posé une question
Devant ou derrière les barreaux ?
(À toi... évidemment)
mercredi 5 août 2009 / 2 grains de sel
IL y a la plupart du temps plusieurs raisons d'aimer une photo. Le cadre, la lumière, la composition, la beauté du modèle, ce que l'on étudie dans les écoles d'art, ce que guide le sens artistique, ce qui révèle la sensibilité de l'auteur.
Celle-ci en plus de toutes ses qualités plastiques et esthétiques m'évoque deux choses.
La première, c'est que bientôt, un tel bondage ne sera plus possible. Attacher sa mie avec la pellicule impressionnée par une soirée ratée ou des vacances ennuyeuses, version duo et sado des soirées diapos pour masos est déjà une prouesse à l'ère du numérique. Cela donne envie d'acheter quelques rouleaux d'Ilford N&B sur eBay, car même en couleurs, la pellicule noire et blanche est plus belle. Cette photo cligne autant de l'oeil au fétichisme qu'à l'argentique.
La seconde, c'est que même si lâches et bonhommes en apparence, de tels liens interdisent aux mains de se mouvoir le moins du monde sous peine de sévères coupures. Prisonnière de l'objectif, du subjectif, de l'appareil et du film, la modèle est sage comme une image.
* le lien étant mouvant, cette superbe photo est datée du 29 juin 2009 et pourra être retrouvée ainsi.
jeudi 2 juillet 2009 / 4 grains de sel
JE comprends bien le fétichisme, beaucoup moins le conformisme. En feuilletant presque conjointement le catalogue des chères tentations d'une boutique chic et les galeries et/ou annonces de mes congénères, je suis surprise par l'uniformité de ce petit monde, dont certains pourtant fraîchement émoulus de la pulsion.
Des femmes, d'une géographie plus ou moins semblable à la mienne, se coupent le mollet avec une moche bottine récupérée soit dans un magasin d'après-skis antédiluviens, soit dans une boutique fetish en plein déstockage, juste pour satisfaire au dress-code (ou aux injonctions du mémètre "mets des bottes, soumise, m'en fous que ce soient des Aigle ou qu'elles aient appartenu à ta tante podagre"). D'autres à qui les cuissardes vont aussi bien qu'une ceinture de bananes à un carlin, lâchent en vagues successives de peau d'orange des bourrelets conséquents. Quant au corset de vinyle, sans doute aussi confortable qu'une sudisette trop serrée, no comment.
Je ne vise pas les amoureux du latex, les adorateurs du cuir. Mais ce fichu code édicté on ne sait même pas par qui et qui, comme tous les ouvrages religieux, privilégie le laid dans la norme et le dogme au beau qui marche hors des clous.
Et juste au moment où j'écris ces lignes, je tombe sur un magnifique récit qui commence par cette phrase :
La première fois que Julia me reçut chez elle, elle portait, comme nous en avions convenu, un kimono d'intérieur bordeaux, très simple, qui se mariait parfaitement avec son teint pâle et ses cheveux très noirs
(Pour éviter de nouveaux ennuis avec d'autres réincarnations de René Char, je précise que l'auteur de ces lignes et de beaucoup d'autres, puisque son texte en trois parties est une véritable nouvelle, se pseudonymise Kazuo, et qu'il est hautement recommandable, textuellement parlant, pour le reste, je n'en sais rien, et d'ailleurs, il pourrait être mon fils, donc je n'ai aucune vue sur autre chose que ses mots. Fin du déclameur voulu par notre société qui marche sur des oeufs, en plus de courir sur la tête.)
Disposant moi-même de plusieurs kimonos, en ayant toujours aimé la fluidité élégante et la traîne qui oblige à une démarche prudente, je me souviens du plaisir que prenait H*** lorsque je le recevais ainsi, avant de m'agenouiller sur les cordes qu'il n'aurait plus à lier, à proximité d'un plateau de laque sur quoi étaient posés les instruments qu'il avait réclamés, ou qu'il m'avait ordonné de choisir, ou dont je lui faisais la surprise. Il lui suffisait d'un doigt pour me dénuder. Et de deux bras pour me rhabiller à ses couleurs.
Les couleurs. Précisément. De plus en plus, j'ai envie de sortir du rouge et noir (sauf pour une paire de Louboutin bien sûr), de vomir ces obligatoires en forme de chanson de Jeanne Mas, de préférer un serre-taille chatoyant de couleurs insolites comme le plumage d'un oiseau des îles, d'oser le talon turquoise d'une chaussure parfaite et imaginative, de jouer plus subtilement avec le code subliminal qu'avec les signes ostentatoires d'un passage sonnant et trébuchant dans la boutique de référence. J'ai souvent fait part ici de mon goût du violet, des mousselines, de la toile denim, des jupes à froufrou et des bas courts. Je trouve qu'une peau pivoine ressort tellement belle entre deux jarretelles immaculées, que le sous-texte "innocence" de la couleur blanche s'entrechoque heureusement avec l'insolence affichée des marques de coups assumés. Qu'un académique de danseuse est un premier pas vers le zentaï et permet d'offrir son corps sans donner l'essentiel, de se sceller du plus fin des tissus, de le voir se mouiller de plus en plus large des taches du plaisir. Le corail donne envie de rivaliser avec ses nuances, il faut oser le mordoré, ne pas hésiter à s'envelopper d'un souffle de soie, porter des dessous comme s'ils étaient des tatouages.
Le dress-code est une manière de céder à la mode (fashion soumise), de se rassurer aussi (toi et moi et le ghetto). Dans les clubs (que je ne fréquente pas), le minimum requis est une tenue noire. Donc si je venais avec les dessous ci-dessus, les chaussures itou, une voilette violette, et au lieu d'un collier, une immense broche araignée d'argent aux cristaux adamantins qui me mange le cou, prête à faire le show en me tordant sous des fouets inconnus autant que cinglants, on me refoulerait ?
J'exagère un peu le look perroquet, mais chacune de ces parures a une connotation totalement fétichiste. Stiletto effilé comme un rasoir. Voilette comme Madame veuve Robbe. Serre-taille et string comme tout le monde. Bijou d'appartenance. Une connotation. Pas une ostentation. Et c'est là que ça commence à m'intéresser. Et que j'aimerai que cela, le détournement, la litote, touche aussi mon futur partenaire.
(La lingerie est de Carine Gilson et les souliers de Nicholas Kirkwood.)
dimanche 4 janvier 2009 / 6 grains de sel
BOMBASSE mode d'emploi, c'est le dossier du mois, paraît-il sérieusement étayé par les garants modernes de la mode, de la culture, du savoir-vivre et de l'élégance.
De la même manière que je ne doute pas une seule seconde des qualités de coeur de la demoiselle entre les lettres roses, pas plus que de son intelligence soigneusement cultivée. Toutefois, quelque chose dans la posture et dans les shoes (torture plus que platform) me laisse penser que la beubon est une ienche dont la laisse et la gamelle sont restées hors-champs.
Le nom de la conseillère ès séduction (autoproclamée grande-prêtresse de l'amour) réquisitionnée pour faire de la lectrice la vraie bombasse promise en première de couv', Betony Vernon, qui chérit autant le végétarisme que le SM (son amour du cuir lui mettant le fouet entre deux chaises), est l'explication de cette pose plus soumise que cagole.
vendredi 5 décembre 2008 / 2 grains de sel
PARFOIS, quand je croise des gens qui se prétendent "pervers" et "vicieux" comme d'autres arborent ordre du Mérite et Palmes académiques, je me demande s'ils savent bien ce qu'ils veulent dire. En revanche, je suis sûre que ceux qui se déchirent la tête et le reste en besognant sauvagement la poupée gonflable aux traits de Sarah Palin le sont (j'aimerai vraiment voir la poupée sortie de sa boîte, histoire de me rendre compte à quel point la ressemblance est dans la poupée et pas dans les neurones de l'acheteur). À quand une poupée Rachida Dati enceinte ? Avec pour slogan "soyez tous le père de l'enfant de Rachida". Plus fort que la poupée vaudou de Talonnette 1er.
Un peu de douceur dans ce monde de brute. Je ne l'ai encore vu qu'en photo, il me faudra attendre jeudi soir pour le voir en vrai dans un nouveau sex shop genre boudoir, le fauteuil de courtisane avec poignées latérales et pouvant supporter le poids de deux adultes en rut est l'oeuvre d'une créatrice. En matière de bdsm et d'accessoire totu confort (paradoxe ou oxymore), je ne vois pas ce qu'il apporte de plus (rien ne vaut un triangle de mousse) mais tout ce qui peut inciter les gens à faire l'amour est bon à prendre. Je serais IKEA, je lorgnerai sur ce marché.
Camilla a offert à son prince Charles 60 cadeaux pour son 60e anniversaire, ce qui est une belle idée. Parmi la foison, une gaule. Je suis perplexe.
On peut suivre sur Internet le processus de création d'un futur parfum "Violence". Pour le moment, la chimiste plasticienne à l'origine du projet récupère des tee-shirts de participants à des combats de type "fight club" pour en analyser les remugles et les resynthétiser.
D'ici là, pour faire appel aux instincts sexys et sm de son prochain, il reste le collier avec la médaille Belle de jour (de Delphine Pariente), si avec ça, ils ne comprennent pas, c'est qu'ils n'ont pas de lettres, ou alors, dans le genre de celles-ci :
Suite a ses dire nous partîmes recherché un endroit calme .Une fois arrivé elle enlevas son chemisier , se couchas et remontas sa jupe
dimanche 26 octobre 2008 / 3 grains de sel
JE suis un nouveau russe, je suis pété de thune, et ma femme, tellement qu'elle est belle, tellement qu'elle est mannequin, tellement que je l'aime, je l'ai fait prendre en photo par Bettina Rheims dans des situations d'un érotisme torride, même que sur une elle est à côté d'une voiture rouge, sur une autre elle a un peu de lait qui lui coule de la commissure des lèvres, et encore une autre, on dirait Mylène Farmer qui chante "pourvu qu'elles soient douces".
Le mari d'Olga Rodionov a très envie de montrer sa femme, tellement qu'elle est belle, tellement qu'elle est jet-setteuse, tellement qu'elle a une bouche de suceuse. Le blaireau de base, il amène sa meuf après lui avoir rasé le minou aux Chandelles ou au Moon City, quand il a envie de l'exhiber. L'oligarque, lui, fait venir l'une des plus grandes photographes du monde, contacte une maison d'édition (Taschen) et offre (enfin, moyennant 350 neuneus et à hauteur de 1000 exemplaires,faudrait pas que des miséreux se rincent l'oeil) sa femme en marquise, en pinup ou en maso.
Je ne sais pas à quel moment le léninisme a foiré (ha oui, avec Staline), mais y a un gros bug.
mardi 30 septembre 2008 / 12 grains de sel
JE ne suis pas, mais alors pas du tout, fan des skyblogs, mais il se trouve que le professeur Larue, un sacré personnage que je chéris (même s'il ne le sait pas), en tient un, et organise un petit fessetival ainsi présenté :
La Compagnie du Martinet Heureux vous convie à sa manifestation annuelle.
Programme du samedi 27 septembre :
Départ des Papillons, à la hauteur du 126 rue Mouffetard, vers 15h30.
Munis de vos martinets, veuillez suivre avec votre équipe, les différents points de rencontre indiqués sur le plan. Il est bien entendu que vous pouvez faire tous ces bars dans l'ordre que vous voudrez, évitez ceux où vous êtes tricards, l'important est de propager la bonne parole et de distribuer des fessées gratuites.
Choisissez votre slogan, des panneaux seront à votre disposition.
Quoi qu'il arrive, nous nous retrouvons aux Pipos pour un dernier verre avant de nous égayer dans la nature
Alors oui, je sais que le propos du pro-fesseur refuse toute perversion ou érotomanie, tout sadomasochisme et sévices, juste du ludique et de la gourmandise, de l'exorcisme des vieilles peurs enfantines et l'épanouissement.
Je ne suis pas sûre que cette frontière existe vraiment (je n'en suis peut-être pas sûre parce que je suis incapable de ne pas la franchir, et donc je n'irai pas fessetoyer, je risquerai d'y prendre un plaisir trop sexuel pour la philosophie de la compagnie du martinet heureux).
Mais l'association des mots martinets et heureux me réjouit. Quand bien même ce serait parfumé à la vanille.
(La photo n'a rien à voir avec la Mouff' mais avec le Folsom Street Fair de Frisco où les martinets et les fouettés sont pareillement heureux.)
jeudi 18 septembre 2008 / 4 grains de sel
EN regardant le top ten, nous avons comparé nos goûts, nos envies. Tu as évoquée la fessée publique. Je t'ai fait part de mes réserves.
Et puis...
J'aurais une tête de chat, ou d'exagérées ailes de papillon autour des yeux, des plumes dans les cheveux et des strass sur les lèvres.
Moulé de rouge, mon corps serait un coquelicot. Ou une amante en vert menthe. Ou bronzée de doré, une statue tout sauf immobile.
En tout cas, personne, sauf un très intime, ne pourrait me reconnaître. Ainsi, j'accepterai cette fausse exhibition.
Au-delà de mon bourreau, tu seras mon gardien, non point geôlier, mais chaperon, veillant à ce qu'aucun centimètre de ma peau ou de mon poil ne soit dévoilé.
Je te donne ma chair comme on donne la main. À toi d'en jouer, de la prêter, de la froisser, de l'énerver, de l'ébahir, de la faire fondre, de la tanner, de l'écarteler. Tu as ma confiance.
Des étrangers me palperaient, me pinceraient, gifleraient mes formes. Je retiendrais mes cris.
Sous le tissu trop fin, ma chair de poule autant que mon plaisir seraient palpables. Je donnerais tout, sauf moi
Plus tard, entre nous seuls, tu éplucheras ma peau de secours, tu me déplumeras comme une alouette, tu arracheras mes ailes en embrassant mes cils et tu dessineras du doigt ou de la langue la géographie colorée que ces étrangers attentionnés auront laissée, en souvenir d'une mascarade. Et ton sexe trouvera un chaud fourreau. Et ce n'est qu'en ces terres intimes que ma jouissance pourra éclater.
lundi 30 juin 2008 / 2 grains de sel
ÊTRE attachée, c'est épuisant.
Je lutte contre ces liens qui m'empêchent de te toucher, de me toucher, de me mouvoir. Mais pas de m'émouvoir.
Je peste contre ces cordes qui me râpent, m'écorchent, m'obligent à me soumettre. Pourtant, elles sont mon bel alibi.
Je mords mon mors, mes dents sont devenues de lait, mes muscles sont courbatus, ma révolte ne gronde plus.
Je suis à bout, pas tabou et prête à tout.
dimanche 22 juin 2008 / 4 grains de sel
JE voulais, pour signaler la remise en forme (et en formes) des dessins de Waldo sur le site de Karen, en choisir une.
J'y suis depuis hier soir. Je n'arrive pas à me décider. Il y a celles qui me rappellent des souvenirs, fesses zébrées comme un problème de géométrie, pattes en l'air d'oiselle épinglée et plumée, escapades champêtres de pas sainte y touche. Il y en a d'autres qui me donnent envie de ne faire, en sueur, qu'un avec un cheval d'arçon, d'être fouettée au pilori, de passer de mains en mains.
C'est qu'il y en a 600, tout rond, bien rangée, tellement évocatrices, avec toutes les nuances du rouge, même celles qu'on ne connaissait pas.
On dit que choisir c'est renoncer. En voici une, au plaisir de ne jamais renoncer.
vendredi 9 mai 2008 / 7 grains de sel
SEX toy cherche sex machine pour échange de plaisirs. Cuisson à cuir souhaitée, foutre non facultatif. Baltringues s'abstenir.
(Puisque XXXB tarde à donner de ses nouvelles, je profite de mon blog pour passer une annonce perso.)
jeudi 3 avril 2008 / 7 grains de sel
PARMI les liens qui mènent vers moi, il y en est un qui revient régulièrement (beaucoup moins que les perles du chat) et qui semble violemment spécialisé dans la chose sexuelle et explicite (et qui est aussi beaucoup mois agréable à feuilleter que les perles du chat). Ce qui m'intrigue, c'est que je ne vois pas comment je suis tombée dedans, je ne m'y suis pas autoréférencée, et quand je m'y cherche, je ne m'y trouve pas, ce qui est troublant dans un premier temps, et dans un second m'ouvre, non point les cuisses, mais un abîme existentiel.
Je l'ai parcouru ce matin, et à défaut me trouver, je ne dois pas avoir les bons mots clés en ce moment, abstinente que je suis, en me demandant si le cadavre était exquis.
Queue noire enorme pour une blonde etroite en anal
Je ne suis pas blonde, même si certains de mes gestes pourraient le laisser penser.
Le con !!!!!!!!!!!!!
L'admirable est évidemment dans les points d'exclamation (13 pile poil, non point à table mais alignés comme à la parade)
Jolie petite chatte mouillée
On y revient toujours. Que d'eau. Qu'on les envoie au Sahel, vite !
Rouquine aux gros nichons se godant
Que voilà de nombreux prérequis.
Une asiatique sexy suce une longue queue, elle la branle, l'avale entièrement jusqu'à ce que le keum déverse son foutre chaud dans sa bouche....
On se croirait au cinéma. (C'est Pierre Bachelet qui chantait Emmanuelle, aussi...)
Une chatte fontaine défoncée au maximum!
Au Sahel, disais-je ! Je salue l'allitération au passage.
Cette fichue belle meuf, munie d'un bas filet et de son collier au cou, a tout pour être une vraie chienne!! Dotée d'un arrière-train parfaitement rond et ferme et de nibards tout à fait radieux, elle a su attirer...
Pour savoir la suite, il faudra l'aide de Google... du croustillant de cette tenue, ça se mérite. Rhôôôô, le cliffhanger qui déchire !
Blonde en corset prete pour la levrette
Han ! Ouah ouah.
Une blondasse super bonne avec un corps parfait et très sexe . Elle a une paire de seins magnifique et un cul bien rond qui n’attend qu’à se faire défoncer.
Les blondasses, c'est toujours comme ça (voir supra)
Mon prof me gode bien à fond
C'est purement éducatif.
Ce qui nous donne mis bout à bout (puisqu'il faut bien se rendre à l'évidence, il s'agit de mettre non pas les bouts mais le gros bout)
Queue noire enorme pour une blonde etroite en anal. Le con !!!!!!!!!!!!! Jolie petite chatte mouillée, Rouquine aux gros nichons se godant, Une asiatique sexy suce une longue queue, elle la branle, l'avale entièrement jusqu'à ce que le keum déverse son foutre chaud dans sa bouche....
Une chatte fontaine défoncée au maximum! Cette fichue belle meuf, munie d'un bas filet et de son collier au cou, a tout pour être une vraie chienne!! Dotée d'un arrière-train parfaitement rond et ferme et de nibards tout à fait radieux, elle a su attirer... Blonde en corset prete pour la levrette, Une blondasse super bonne avec un corps parfait et très sexe . Elle a une paire de seins magnifique et un cul bien rond qui n’attend qu’à se faire défoncer.
Mon prof me gode bien à fond
Ma vie sexuelle, même dans ses élans les plus débridés n'a jamais ressemblé à cela.
Ni mon blogue.
Mais en deux minutes, j'ai bien compris que la blonde défoncée et trempée était une valeur très sûre.
mercredi 26 mars 2008 / 6 grains de sel
MAGNANIME et généreux, sachant dans quels âge et lieu de glace je me trouvais, froidure dehors, panne de chauffage dedans, tu as tout laissé choir pour venir me réchauffer.
Tu es arrivé, j'étais au téléphone, un ami s'inquiétait de la température. Je m'apprête à couper en l'informant qu'un ami réchauffeur venait tout exprès en expert de débarquer, pyromane de ma chair. "Tu peux lui dire que tout à l'heure, tu seras proche du coup de soleil".
Descente du sac à malices, ceintures de judo en guise de cordes, à la recherche de l'attache idéale, essais esthétiques, ta moue, mes mains en prière, ma chair de poule, ton sourire moqueur.
Je grelotte. Je suis nue, étirée entre plafond et plancher, pas assez serrée pour ne pas trembler, pas assez bâillonnée pour ne pas maugréer.
Dans ton inaltérable bonne humeur, tu donnes du chat, du fouet, de la badine, tu as les queues allègres, mais mes ronchonnades ne s'arrêtent pas, il m'en faudrait mille ensembles, sur chaque centimètre carré de ma peau, pour remonter mon thermostat rétif. Je renâcle, je rouspète, je n'arrive pas à savourer les coups.
Tu me détaches, je fonce sous la couette en jouant des castagnettes avec les dents, les cuisses et les doigts tandis que tu me contres à pleines mains, pour d'autres percussions moins mesquines. Là commence un jeu entre aïe et toi, rire moi, le chat et la couette, la chatte et tes coups. Tu me découvres, tu claques, je me retourne, m'enfouis, je ris, je crie, tu recommences, tu bisses triples et quadruples, j'expose mes zones les plus fragiles en masquant les plus frileuses. Je sursaute, tu me plaques, je me cache, tu me débusques, j'ai le fou-rire, tu gardes ton sérieux.
J'ai fini par avoir très chaud, j'étais un peu pompette aussi de trop de rigolade.
Comme après un grog. Ou trois.
jeudi 27 décembre 2007 / 2 grains de sel
ENFIN, façon de parler puisque cette photo sens dessous-dessous sensuels de Maggie Gyllenhaal est extraite de la série très mode et tout autant clin d'oeil d'Agent Provocateur et non d'une suite du film La secrétaire.
Toujours aussi à croquer, l'actrice, avec son air d'ingénue coquine, de sainte y touche, de pouponne libertine... Et en plus, il est question qu'elle tourne dans Le complexe d'Icare, d'après le roman d'Erica Jong, une auteure précurseuse du féminisme, un livre clef de mes jeunes années.
mardi 9 octobre 2007 / 7 grains de sel
LE rouge, celui du théâtre, des lampes ON AIR, du sang et du lipstick, pourrait être leur point commun. Celui des bouches des actrices pour l'un, celui des semelles de souliers parfaits pour l'autre.
David Lynch et Christian Louboutin font Fetish commun à La Galerie du Passage (dans ce lieu exquis qu'est le passage Véro-Dodat). Pour les photographies du premier, le second a réinterprété la torture-shoe jusqu'à doter un escarpin purpurin d'un talon pic à glace de 26 cm, au-delà même de la possible longueur d'un pied 40 monté sur chausson pointe.
Les chairs très blanches de deux danseuses du Crazy, au cou de pied cambré comme une chute de reins, émergent d'ombres palpables comme le cinéma du réalisateur en regorge.
On est à la fois en terre familière, fascinante et dans un autre monde, fantasmatique, fétichiste.
La fashion week ? Ha oui, la fashion-week... À part les pirates de Jean-Paul Gaultier aux bustiers ceintures et poignards en guise d'épingles à chapeau, plus Jack Sparrow que Bounty, mais de quoi réveiller tous les souvenirs d'enfance portés par un cinéma friand du genre, pas grand chose à signaler, des pastels, du pop-art, des fleurettes.
dimanche 7 octobre 2007 / 5 grains de sel
J'AI demandé à Marcel, l'autre jour, alors qu'il venait de garer son camion dans une rue de piétonne et de chasser à coup de lattes un roquet qui compissait sa roue, s'il savait que le tricot de peau (comme dit si délicatement dans un portrait de Libération, la ministre Christine Albanel, agrégée de lettres modernes, je n'avais pas entendu cette expression depuis longtemps, rien que pour ça, grâce soit rendu à Tsarkozy de l'avoir nommée à la Culture) homonyme se traduisait en anglais par "wife beater". Évidemment, Marcel n'en savait rien, c'est un révolutionnaire qui chie à la raie de l'impérialisme tazunien.
Sur l'affiche d'Un tramway nommé désir, enfin, sur certaines affiches, Marlon Brando porte le marcel sérieusement déchiré et sa musculature est dessinée comme par Michel-Ange. Dans le film, je ne l'ai pas revu depuis un moment, c'est mauvais pour mon coeur, son t-shirt (nommé ainsi à cause de sa forme en T) est maculé, trempé de sueur, marquant des pectoraux très touristiques et dispensant phéromones et testostérone à la tonne, l'écran n'empêche rien. Son t-shirt dis-je, car possédant des petites manches. Point de marcel. Pourtant, wife beater, il l'était sans aucun doute dans le film. (Des féministes grondent là-bas que c'est un scandale d'appeler ainsi un maillot de corps). Comme quoi, l'habit ne fait pas forcément le moine. Si le marcel bien dégagé derrière les aisselles porte ce nom aux USA, c'est en référence à leur quart-monde WASP (oxymore ?), les whites trash. Mais la mode, Jean-Paul Gaultier et Gymnase Club sont passés par là, et le maillot marcel se retrouve, depuis qu'il n'est plus utilisé pour des raisons d'hygiène et de pudeur sous une chemise (cachez ce torse poil que je ne saurais voir et gardez votre transpiration pour vous), en vêtement à part entière, symbole gay (avec la petite manche est plus classe sauf si on veut faire le kakou avec ses triceps) ou prolétaire (marcel congépé).
Marcel m'harcèle, chantait Boby mais dans deux chansons différentes (la harceleuse avait deux l, et Marcel le masculin n'était pas un intellectuel, mais ça m'arrange mieux comme ça pour mon jeu de mots à deux balles)... Je ne fétichise ni sur les marcels, ni sur les wife beater, mais un beater en t-shirt pourquoi pas, s'il a la bestialité brute d'un Brando ? Pour le plaisir de courir des doigts sur un biceps et de remonter sournoisement sous la manche, sentir le jeu des muscles à l’aveugle. En matière de deltoïde comme d'entre cuisses, en cacher un peu de nuit pas.
lundi 24 septembre 2007 / 4 grains de sel
ON jurerait des médailles pieuses pour babies, mais à y regarder de plus près, sous leurs dehors angéliques, les breloques sont nasty nasty nasty...
Mon coeur balance. Pas pour la petite salope, mais si la casse-pieds me va comme un gant, la petite coquine est adorable, et pas uniquement parce qu'elle a, côté fermoir, un petit ciseau doré.
J'en verrais bien deux sur la même chaîne...
Elles sont juste craquantes, ces fillettes d'un autre âge, avec le détail qui tue, le petit trait noir qui caviarde les yeux, comme des photos de presse de caniveau.
De la même maison, il y a des tops délurés, non point par leur coupe on ne peut plus bon enfant, comme d'ailleurs les petits médaillons dignes d'un baptême ou d'une communion, mais par leur message, lui aussi saute-au-paf et, pour le paradoxe, finement brodé en pures cursives, entre des frises fleuries. En anglais cette fois-ci (à noter que si le site web est américain et en dollars, Locher's est une marque française que l'on peut trouver à Paris chez Joy, rue du roi de Sicile), ce qui les rend un peu plus portable en ville : Insatiable Little Thing (les macarons ne sont pas fournis avec le modèles), I don't play nice, Dirty Little Lovemaker, I like it rough...
À porter évidemment en toute ingénuité, avec l'air de n'y pas toucher.
(Sur la wishlist, of course)
mardi 4 septembre 2007 / 5 grains de sel
Illustration Audrey Beardsley
JE n'ai aucune fascination pour les geishas, pas plus leur maquillage qui dessine la nuque que leur, paraît-il, merveilleux sens artistique et courtisan, sans parler de la soumission, je ne veux pas être maiko, même une heure, juste peut-être parfois une kokeshi, pour quelqu'un de bien précis qui aurait envie de jouer à la poupée.
Mais j'aime porter ces takageta trop hautes qui tiennent sur presque rien, deux étroites lames de bois et qui, sans même besoin d'une longue jupe entravée, forcent la démarche à se faire menue et déséquilibrée. Une marche qui n'a rien à voir avec celle, coutumière, sur stilettos. Il faut se tenir très droite, très prudente, sous peine de basculer (ce qui est un plaisir souvent, mais pas quand le goudron ou le granit sont à l'accueil) en avant.
Moi qui vais vite, je suis alors obligée à la lenteur, à déjouer les chausses-trape des pavés parisiens (il en reste), à prier si je suis en compagnie pour un bras charitable ou à prêter ma taille à l'enlacement protecteur. Je me sens fragile, contrainte, différente, j'entre en dépendance.
vendredi 20 juillet 2007 / 2 grains de sel
PARTAGEANT avec moi, et quelques autres, le fantasme de "la lectrice", Azraël me suggère quelques lectures pour jouir ad libitum, des curiosités d'entre-deux guerres (dits romans de flagellation) alors éditées dans la bien nommées collection orties blanches. D'autant qu'il semble facile de trouver dans Sévérités perverses, Les deux Camille, La guinguette aux orties de quoi faire correspondre très exactement lecture et correction, une forme de stéréo entre les lignes et la badine, les mots et les maux parfaitement en phase.
J'aime aussi beaucoup les séances de lecture et je ne manque pas d'en insérer une dans les soupers fessatoires. C'est un intermède culturel très pimenté.
Le souper fessatoire, dont on trouvera un exemple de menu ci-dessous (made in Azraël, comme l'image ci-dessus), prouve que pour quiconque pratique le bdsm en freestyle, il y a une jubilation de chaque instant associée à un assaut d'imagination pour que, sans aller jusqu'à faire l'école du rire ou sucer un clown, et malgré la douleur bien réelle et la férocité non simulée, le plaisir s'accompagne d'une joie immense. À en rire de bonheur.
Souper fessatoire
Règles du jeu de la fessée apéritive
Lance le dé
Si tu fais 1, tu rejoues
2 = 10 claques + 10 coups de martinet
20 coups c’est peu. Rejouer et additionner le nouveau score au score précédent.
3 = 10 claques + 10 coups de martinet + 10 coups de paddle
4 = 20 claques + 10 coups de martinet + 10 coups de paddle
5 = 20 claques + 20 coups de martinet + 10 coups de paddle
6 = 20 claques + 20 coups de martinet + 10 coups de paddle + 10 coups de cravache
Variante pour fessiers aguerris et gourmands pour celles qui aiment les fessées longues et cuisantes administrées en plusieurs fois avec un maximum d’intruments.
Avec 3 dés (score minimal 30, maximal : 216)
Lancer 3 dés. Les scores sont à multiplier entre eux.
ex : 3 x 5 x 6 = 90
Si l’on a 2 dés (ou exceptionnellement 3 dés) avec le score 1 , relancer les 2 ou 3 dés.
Si le score est inférieur à 30, relancer les 3 dés et additionner au score précédent.
dimanche 22 avril 2007 / 3 grains de sel
L'indispensable culotte rouge de bonne augure est cette année un petit modèle façon corset de chez Damaris, styliste grand-breton.
Sexyssime, elle renvoie tous les strings aux oubliettes, même fermée, elle est ouverte, et donne envie de tirer sur le cordon pour lever le rideau sur des plaisirs rubis. A celui qui saisira, des doigts ou des dents, le lacet couleur sang, on dira "que votre volonté soit fête !".
Quant au petit Jésus, dont certaines voix vaticanes prétendent qu'il aurait existé, il sera en culotte de velours, ou sans-culotte, simplement paré de sa peau carnation nouveau-né. Parlant de culotte, celle-ci est en soie. (280 €)
dimanche 24 décembre 2006 / 3 grains de sel
Demain, à la première heure, acheter le nouveau CD d'Elli Medeiros. Parce que c'est elle, qu'on se souvienne, Toi, toi mon toit si sexy, tout simplement. Et aussi, pour Soulève-moi, le premier titre et extrait, tube de la soumise masochiste revendiquée.
Elle chante ça (déjà, je ne pouvais que souscrire, je me tue à le
leur dire depuis que j'ai compris où était mon toit et comment
devait être mon toi)
Je veux tout de toi, les caresses et les claques
Et aussi
Je suis fière de toi, comme une pute de son mac
Je suis à genoux, viens, amour, attaque
Tes larmes et ta sueur sont l'encens et le miel
Crache-moi dessus, mon coeur, et je monterai au ciel
Et le refrain donne
Cogne-moi, les mots que tu me dis me cognent bas,
tout le monde aux abris
Tu dis mon amour et c'est un coup de poing
ca me coupe le souffl' ah
Soulève-moi
C'est sensuel, c'est trippal, c'est trippant, elle a une voix et des orchestrations qui méritent le détour, elle est si droite et si ondoyante à la fois.
On peut voir le clip ici ou là. (Et pendant quelques jours, lire son portrait de ce matin sur le site de Libération.)
Merci Elli, vous êtes une princesse.
mercredi 20 septembre 2006 / 4 grains de sel
Bien né, génétiquement mode par sa mère et musique par son père, punk de tous les côtés, Joseph Corre, le fils de Vivienne Westwood et de Malcolm McLaren, a choisi d'attaquer la mode, il y a 10 ans et avec sa femme Serena Rees, par la face dessous. Avec un nom qui annonce la couleur : Agent Provocateur.
Chics, les siens le sont sans conteste. Avec des noms qui
ravissent. Et magnifiquement mis en scène, sur le thème de la magie, avec un site plus
que bien fait, des photos impeccables signées Tim Bret-Day, du placement de
produit dans le film Chicago, une campagne de pub avec
Kylie Minogue...
Noir
et rose, invariablement. Délicieusement rétros. Furieusement
Gwendoline. Totalement pin-up. Tout ça mélangé à un
goût un peu particulier
pour la France. Le garçon
aime les petites femmes de Paris, celles qui portaient du Poiret ou du Grès
non point à même
la peau mais à bras
le corps, arpètes qui livraient
les bourgeoises et qui, histoire d'arrondir les fins de soirées, et
ne pas monter l'escalier pour des prunes, vendaient leurs charmes au bourgeois,
en passant.
Cocottes, danseuses, petites bonnes ou existentialistes, entre claque et scène, les gisquettes de Agent Provocateur sont également fetish, on ne se refait pas. Si la cravache à poignée strass figurera mieux négligemment posée sur une coiffeuse comme un signe d'appartenance, ou au poignet d'une domina d'opérette invitée à une soirée SM chic™ que cinglant quelque corps lié et délié à la fois, le collier/menotte aux rubans exubérants de pur plastique accessoirisera à la perfection la petite robe noire que chaque élégante, fût-elle canidée certaines nuits, garde par devers elle.
Que les rondes se réjouissent, le bonnet d'Agent
Provocateur est généreux,
le D y est monnaie courante et mon espionne ès lingerie (merci Miss K. pour
les infos) me signale que du E (ou DD) aurait été vu. La bonne nouvelle étant
que dorénavant, foin de la boutique en ligne, du voyage à Soho ou sur Melrose
Boulevard, pour les parisiennes en tous cas.
La marque a posé corner au Printemps
de la Mode qui a revampé de fond en comble son rayon lingerie (avec des animations
et des défilés jusqu'au 8 octobre) ce qui lui donne maintenant plus que
jamais des allures de boudoir.
(La wishlist des cadeaux au Père Fouettard est ouverte ?)
mardi 27 septembre 2005 / Un grain de sel
Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.
Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)