Brosse à (me faire) reluire
Tiens, ce sont les derniers jours pour aller voir l'expo sur les brosses au Musée Forney... |
Tu es sûre que ce n'est pas au musée
de l'érotisme ? |
dimanche 30 avril 2006 / Un grain de sel
Tiens, ce sont les derniers jours pour aller voir l'expo sur les brosses au Musée Forney... |
Tu es sûre que ce n'est pas au musée
de l'érotisme ? |
dimanche 30 avril 2006 / Un grain de sel
En ces temps de célébration zodiacale des taureaux, les vaches sont entrées dans Paris, c'est Vach'art, une Cow Parade parigote traduite en françaoui.
Parfois, les mémètres à chiennes filent plus vaste la métaphore animale. Leur pute est une truie aux mammelles pendantes (éloge de la ptose), leur soumise a des pis plutôt que des seins (animale, on est mâle). Chacun son trip.
Est-ce pour eux que Chantal Thomass, sponsorisée, on se marre un brin, par Madame Figaro, a posé sa brouteuse en début d'avenue Montaigne, enrubannée de jarretières roses autour des cuissots et de la queue, et les pis pris dans un string (à ce sujet, elle n'est pas la première à culotter les ruminantes) finement dentelé.
C'est de l'art, pas du cochon, de la vache un peu follasse qui pâture le bitume sous le soleil et la lune, un clin d'oeil côté pile, une parmi 150 autres...
vendredi 28 avril 2006 / Un grain de sel
Bienvenue dans un monde de droite ! Le député UMP du Gard, Jean-Marc Roubaud, a déposé une proposition de loi (pour les grands pervers, ces dix lignes sont vendues pour 75 centimes d'euro à la boutique de l'Assemblée Nationale) "visant à interdire les propos et les actes injurieux contre toutes les religions". Le délit de blasphème, donc, qui avait été aboli en 1791, au moment de la Révolution et des Lumières... Je dis ça, je dis rien. Et pour la deuxième couche, on peut compter sur son collègue de bureau Raoult qui a aussi sorti ses rouleaux (bien qu'un poil plus longue, 18 lignes à vue de nez, la chose est disponible au même prix à la boutique précitée, pour montrer aux générations futures comment la France a actionné le rétropédalage, ça vaut le coup...).
Outre le fait qu'il ne sera plus possible, dans la vie rêvée du petit Nicolas, de dire "Morbleu, aubergiste, apportez-moi une chopine" (je rassure les automobilistes qui pourront continuer à se traiter de gonzesses et d'enculés sans morfler) ni de raconter des blagues où les rabbins mangent du jambon et les curés couchent avec des pépées (pour représenter la Cène avec des femmes ou dessiner Mahomet avec une bombe en guise de turban, on le sait, ce n'est déjà plus possible, les obscurantistes de tous horizons ont frappé). Mais qu'en sera-t-il d'une bonne petite branlette sur la couette avec un Moïse sauvé des eaux et des buissons ardents (hélas, mauvais exemple, le trognon Moses est épuisé, non, pas fatigué, collector), une vierge Marie pour salope en chaleur (ça ferait pas un beau titre de porno, ça ?), un Jésus sans culotte de velours mais bien en croix (où la piété va se nicher tout de même... mais pour la prise en main, c'est de la balle) ?
Puisque c'est comme ça, je vais payer de ma personne, je compte m'offrir (comprendre, coller le lien dans la wishlist de nanaversaire que je n'ai pas encore mise en place) une belle paire de Satan, un écarlate pour le Sabbat et un marbré noir pour le soir. Surtout pour le plaisir du jeu de mot, parce que ces dildos joyeusement blasphémateurs (et pas d'un abord très confort) n'ont hélas pas ma fonction préférée, celle qui procure des ondes sensuelles par vibrations frénétiques.
Et avec ou sans god(e), à bas toutes les calottes !
mercredi 26 avril 2006 / 3 grains de sel
Onde, charmante personne attentionnée et lectrice attentive, a vu sa chasse aux œufs plus fructueuse que la mienne, puisqu'elle a dégotté deux spécimens vibrants télécommandables à grande distance. L'un via l'ordi (avec un peu de chance, ce ne sera pas mac-compliant), l'autre par GSM.
Il ne me reste plus qu'à attendre impatiemment qu'une de ces deux
surprises pas Kinder tombe dans mon nid d'anniversaire.
Vibe me up, Scotty !
lundi 24 avril 2006 / Un grain de sel
Comment une compulsive s'empare de l'obsession d'une autre...Voilà 13 mois que je scanne, copie, blogue et commente les annonces de la mystérieuse XXXB (laquelle sévit depuis trois ans au bas mot), qui environ tous les 15 jours, pour une semaine un jour sur deux, appelle son inaccessible têtu, absent, ours, muet... dans les colonnes du quotidien Libération (les plus anciens se souviennent qu'au lancement du journal, des pages "chéries" étaient consacrées à ces messages personnels, crus et brindezingues, de taulards ou de pédés cuirs, dans l'air et l'esprit des années 70, libres du SIDA et tout court).
(En attendant que je sache comment renvoyer une vignette à l'image en taille originale, les lecteurs intéressés par le détail répétitif de la prose XXXbéienne devront se servir du moteur de recherche ci-dessus, ou ci-contre, selon le thème qu'ils ont choisi)
Comme j'aime les obsessionnelles (j'en suis), les mystificatrices (j'aimerais en être), que je ne sais si elle est l'une ou l'autre, ou les deux, je continuerai sans doute à poster, en passant, ses annonces à venir. Comme celle d'avant-hier. Bonus track.
samedi 22 avril 2006 / 6 grains de sel
Dans Un Año Sin Amor, sorti hier, signé par la réalisatrice Anahi Berneri, un jeune écrivain solitaire et stérile trouve sans sa sexualité essence, existence, inspiration, respiration. Une sexualité très "cuir" comme l'explicite l'affiche. (Ce qui ne saurait en faire un film phare du bdsm, le propos est beaucoup plus théorique, et le SIDA plus moteur que le SM.)
Dans un moment d'introspection, Pablo parle de la naissance de ses pulsions, de ces figurines de super-héros avec quoi il jouait enfant et qui lui ont donné une certaine image de l'homme protecteur. Donc dominateur, me dis-je. Peut-être le dit-il aussi, j'ai pensé trop fort pour bien entendre.
Je n'ai jamais joué avec des super-héros, ni avec des poupées, tout au plus des figurines de Mickey et ses amis, avant de comprendre qu'Onc' Picsou représentait le mal... Mais les images d'hommes qui peuplaient mes fantasmes d'enfance, s'ils ne mettaient pas leur slip sur leurs collants, avaient la stature, la mâchoire, les épaules et les cuisses d'un roc, d'un bloc minéral grossièrement taillé au burin. Dominateurs sans aucun doute. Et protecteurs comme une grotte, un chêne, un château. Ils étaient le donjon et les douves, le lion et la louve. Leur statut de dominateur (que je leur accordais, j'étais encore chrysalydée dans les limbes des fantasmes) allait de pair avec leur fonction de protecteur (que je ne pouvais dissocier de la domination, sans même m'en rendre compte).
Ce qui est sans doute une immense gourance. Mais la scène de ce film a résonné et dans ce tam-tam, ma mémoire m'a rendu ce souvenir enfoui. Et je dois confesser que je confonds toujours un peu l'homme dominateur avec l'homme protecteur.
jeudi 20 avril 2006 / Un grain de sel
Mélie a déposé hier une nouvelle entrée, toujours
aussi diserte, délicate, mutine et cervelée, sur son blog.
Comme je n'ai pas trouvé quel était le faux métier, je
dépose ici une carte postale sépia envoyée par Dame
Saïda, et
qui représente un marchand de mèches de fouets en plein commerce.
Voilà un bien beau métier, hélas disparu, maintenant,
quand les martinets souffrent d'alopécie ou les fouets de gangrène,
il faut tout racheter. Le développement durable va-t-il réhabiliter
cette fonction et les bourgeois en quête de mèches prétendront-ils
qu'il s'agit-là de matos pour doper leurs chevaux vapeur, injustement
bridés au nom de l'antipollution et des accidents de la route ?
En revanche, et quoi qu'en dise la roborative chanson très tsoin-tsoin de Juliette sur des paroles de Pierre Philippe, Les petits métiers, je connais de très près une gonfleuse de couille, également teneuse de jambe, parfois enculeuse de mouche ou lécheuse de vitrines. Quant à l'ensommeilleur de plomb et porteur de pain (quotidien), il n'est jamais loin. Au contraire des faiseurs d'embarras, bourreuses de mou ou porteurs de guignon que nous fuyons.
mardi 18 avril 2006 / Un grain de sel
Les considérations calendaires et le son des cloches (je ne parle pas
des dindes des deux sexes qui profitent des RTT et jours fériés
pour piapiater), urbi et orbi, sans parler des vitrines des confiseurs, permettent
difficilement d'échapper à l'omniprésence de l'oeuf ces
jours-ci. Oubliées, la grippe aviaire et le confinement des volailles,
des matous et des blondes. Occultés, l'apport calorifère du chocolat
et la coquille "cropinzuste" de Calimero. Envolées, l'envie
de faire sa maligne en parlant du bœuf ou du n9uf et les vélléités
d'originalité.
Je ferai donc l'oeuf et le bdsm dans le même mouvement.
En la jouant intello, clin d'oeil appuyé à Georges Bataille,
l'Histoire de l'œil, Simone, les couilles et les œufs. Un bon jour
pour relire le sulfureux qui a failli devenir séminariste avant de se
passionner pour le lingchi.
En la jouant nympho, avec cet œuf trop pink télécommandé (hélas
pas à plus de 5 mètres... à quand le GPS ?) qui vibre
au plus profond de son giron, attention à le choisir muni de piles R6
et pas de piles plates façon montre.
En la jouant incognito, avec cette projection d'une pénitente prêt à être
sacrifiée, couvée par Pan et Pan, chacun ayant choisi de présenter
sa face la plus ovoïde.
En la jouant passio, car après tout, aujourd'hui, c'est un peu sa fête,
au petit Jésus fils de dieu...
Comme quoi, il en est des œufs comme des couleurs, tout est affaire de goût, et d'esprit mal placé.
dimanche 16 avril 2006 / Rien à dire ?
Ils forment une belle paire d'oxymores, Pan et Pan (ainsi nommés pour éviter des sobriquets qui vexent) ! Ma fête avait été prévue pour hier, je le savais depuis peu, avec une litanie des motifs (non exempte de fautes d'orthographe, je dis ça je dis rien, je garde juste la pièce à conviction en cas de bonus/malus, je ne scanne même pas, c'est dire comme je suis magnanime) en introït (non, ça n'est pas une position), ça c'était nouveau.
Parmi tous les reproches, justifiés ou non (l'idée étant évidemment de jouer avec la réalité sans pour autant utiliser le terrain bdsm, terrain de jeu en ce qui nous concerne, comme un OK Corral où l'on réglerait ses comptes), celui-ci :
Venant de deux hommes, volontaires cette fois-ci pour s'occuper de moi sans que je n'ai eu à formuler quoi que ce soit (au contraire de la première fois, je n'ai rien initié de ces retrouvailles, la soumination, j'en ai soupé !), ce genre d'affirmation pourrait rentrer illico dans le Gradus (que je connais mieux que le Grévisse, oui) pour illustrer l'oxymore (ou oxymoron).
J'ai le corps temporairement tatoué de vos affections brutales, de vos attentions cinglantes, de vos caresses sonnantes, de vos douces violences, de vos baisers cruels, de vos tendres morsures, de vos sérieuses badines, de vos ceintures lâchées. Merci P. et P. De tout mon corps. Et de mon cœur aussi.
vendredi 14 avril 2006 / Un grain de sel
mercredi 12 avril 2006 / Rien à dire ?
La matinée se terminait, il y avait un air de printemps et de vacances dans les petites rues autour du square, une somme de papas faisaient rouler poussette, la baguette (de pain, Rétrodor ou Banette) à la main. Ils pourraient presque être mes fils, pour la plupart, ces hommes qui profitaient du ouiquende pour ne pas se raser, souvent beaux garçons, tankés et tendres à la fois.
Le cauchemar d'Éric Zemmour, ils étaient ! Éric Zemmour, c'est ce journaliste qui généralement écrit sur Balladur ou sur Chirac, et qui s'est le mois dernier piqué d'écrire (Le premier sexe ça s'appelle et c'est Denoël qui s'y colle) et de décrire la désintégration de la société française (les émeutes de novembre, c'est la faute aux néo-gonzesses, je la fais courte) par la dévirilisation de l'homme. Adoptant un discours encore plus réactionnaire que son libéralisme noyé de bonhomie quand il fait le beau chez Bern ou sur i-Télé, tentant d'être aussi provo qu'Alain Soral qui a dit les mêmes âneries que lui 6 ans plus tôt, il prône le retour des femmes à la maison entre couches et cuisine, tandis qu'enfin, les zommes noyés de testostérone pur porc sentiraient leurs couilles repousser (la droite et la gauche, parce qu'il faut deux hémisphères à un cerveau). Dans le monde où vit Zemmour, les hommes - du moins ceux qui ne sont pas des fiottasses - sont devenus des femmes comme, pire même (parce que les valeurs féminines chez Zemmour, c'est serpent, diable, pomme, mal et compagnie), les autres. Son portrait de l'homme en prédateur sexuel me questionne... Serait-il, hors antenne et monde l'édition, l'un de ces Sir Stéphane von DAF der Mastère que l'on croise sur les sites BDSM (BDSM à chanter sur l'air de YMCA pour alléger un peu l'atmosphère et rappeler à Éric Zemmour que les Village Popaul étaient des incarnations des clichés virils, casque, poils, uniforme, moustache, biceps...).
Puisque l'heure est au déballage des rayons de la bibliothèque, deux autres livres de femmes qui frôlent le domaine que l'on aime.
Angie David qui jouait la maîtresse d'Ivan Attal dans Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, cette blonde et diaphane jeune femme aux yeux de chatte, 28 ans au compteur, secrétaire de rédaction de la revue littéraire de Léo Sheer publie chez ce même éditeur Dominique Aury, une biographie d'icelle. Qui est passée à la postérité sous le nom de Pauline Réage, identité qu'elle n'a avoué que peu de temps avant sa mort. Dominique Aury, qui ne s'appelle pas non plus Dominique Aury, aimait les femmes surtout, et quelques hommes. On connaît sa liaison avec Jean Paulhan. Ainsi que son surnom de "nonne des lettres". On apprend par cette conséquente bio d'Angie David qu'elle a "fréquenté" Thierry Maulnier quand elle était dans les jeunesses de (extrême) droite (mais comme dit un personnage dans Le passager du Champ de Mars de Robert Guédiguian, mieux vaut commencer à droite et finir à gauche) et qu'elle a écrit "O" entre la chambre de ses parents et celle de son fils, la nuit, en clandé, sous les couvertures. A lire par tous ceux qui pensent encore que Histoire d'O est une autobiographie à vocation pédagogique et dogmatique, et aussi par ceux que les double voire triple ou même quadruple vies passionnent. C'est en prime formidablement bien écrit.
Le pire pour la fin, le plus drôle aussi. Une dame Chloë des Lysses, spécialisée dans l'égérisme et le traité coquin mais mal documenté vient de pondre une espèce de Reader's Digest sadien. Chloë des Lysses, ça fait pseudo d'esthéticienne, faut dire qu'elle écrit pire que certaines épilent. En tous cas, de la même façon qu'Éric Zemmour considère les femmes comme des sous-hommes, Chloë Machin n'est pas loin de penser la même chose puisqu'elle livre chez Scali (c'est un autre qui l'a écrit, elle a supervisé, on ne rigole pas) Sade revu et corrigé pour les filles (qui ne sont évidemment pas cap' de le lire en version originale. Perso, j'attends la version remix pour les blondes.) est largement parsemé d'images, de fun et d'un psycho-test. Tout de même, attention, avant d'investir dans ce chef-d'oeuvre, lire préalablement La fessée pour les Nuls ainsi que Cravache pour tous et Gode pour les autres.
lundi 10 avril 2006 / 13 grains de sel
(Ex) gougnaffier, qui complote avec dominamant sans que je puisse extorquer à aucun autre chose qu'une date (forcément, à moins d'organiser un enlèvement...),a fini par m'envoyer un courriel qu'il croit sibyllin et qui n'est que factuel. Pour renforcer son propos, il a même puisé dans les majuscules.
PUNITION
Tu as été très insolente.
Tu as refusé de t'amender
Tu as persévéré dans l'erreur.Tu sais donc ce qui va suivre.
Tu seras punie.
Sévèrement punie.
Il est bon que tu en prennes conscience dès à présent.
Non seulement je n'ai rien contre, je suis même totalement pour, des deux
joues, et depuis ce billet, je me suis mise en mode garce attaque.
Hélas, cher (ex)gougnaffier, c'est un peu court, jeune homme, comme
disait notre ami qui avait du pif. Parlant de paf, voire de paf paf, tu aurais
pu dire bien plus de choses, des sommes ! Pour me titiller le neurone, m'enmoiter
l'entre-cuisse, me faire frissonner l'épiderme, hanter mes songes éveillés,
donner du script à mon cinoche intime et me faire sursauter la nuit,
au détour
d'un rêve
trempé. J'ai besoin qu'on m'auto-f(r)ictionne !
Là, consciente et impatiente, mais un peu impavide aussi, sans avoine pour mes phantasmes, je reste sereine comme la sirène ci-dessous (tout de même, entre Paris 1930 et la capitale presque 2010, il y a des drôles de coïncidences photographiques). Pendant la pause, je pose.
samedi 8 avril 2006 / 2 grains de sel
Chez XXXB, on confond les pacemakers et les lunettes. En tous cas, une chose est sûre, si on voit bien avec le coeur (l'arythmie ce serait comme la myopie ou l'hypermétroprie ?), on entend très mal avec, et on parle pire encore, puisque les appels reçus ne sont jamais renvoyés.
Parle à mon coeur, mon répondeur est malade, il n'a pas bien supporté son quituple pontage. Il fait bip-bip. Quant au registre des appels pointés, il est plein à ras bords.
Pourvu que la moitié qui reste soit celle qui passe les annonces...
jeudi 6 avril 2006 / Un grain de sel
Une soumise digne de ce nom, même si elle déroge à la règle 539 alinéa 4 de la loi sadienne révisée en 2002 par maître_DAF_69 (rien de sexuel, il est lyonnais), et porte le string (d'aucuns l'auraient vue avec un panty amincissant acquis à la téléboutique) pour n'avoir pas totalement la fesse à l'air si un vent frippon se mêlait de météo, la soumise donc, porte des bas qui montent haut. Jamais, tremble carcasse, de collant, qui dans le monde bdsm, fait un peu figure de diable dans un bénitier. Un maître qui voit un collant c'est un peu comme Dracula accueilli à l'aéroport de Zakopane par des catins anémiquesqui lui passeraient au cou des tresses d'ail. Il se défait, se décompose, se délite. Il fait pschittt.
Un maître digne de ce nom (par exemple Sire Stéphane d'Aubervilliers) donnera donc des ordres en ce sens à sa soumise.
"Mets des bas résilles avec autofictions"
photo lines in the sand
Mais qu'est-ce donc que ces bas auto-fictions évoqués dans un
journal trouvé au coin de la toile ? La marque préférée
de Chistine Angot ? Dim
aurait-t-il tué la
littérature
? Ou alors, sommes-nous en présence d'un lapsus calami ?
Un "bas avec des autofictions" serait-il un bas enjolivé pour
le bien-être du lecteur, ces bas que nous portons toutes et tous dès
qu'il s'agit de narrer une aventure, de manière à ce que l'on ne sache
plus si c'est rêve ou raison, fiction ou désir ? Est-ce toute
narration porte fatalement des bas auto-fictions ? Est-il l'accessoire nécessaire
pour se bander les yeux et oublier que ces jeux autoritaires sont bel et bien
réalité la plus pure, la plus dure ? Ou un masque de Zorro pour
mieux se montrer sans être reconnue.
Mes longues jambes gainées dans la soie d'une paire de bas avec autofiction,
je m'avançais vers lui, les cils baissés
mais fière.
Ce qui a une autre classe que
Je tricotais mollement des gambettes, la cuisse flasque et le rimmel pas net.
CQFD.
Je les aime bien ces bas-là, dans ce qu'ils disent du récit (érotique en l'occurrence), de nos blogues, de nos jambes, de nos hommes.
mardi 4 avril 2006 / 6 grains de sel
Après avoir battu les oeufs, attendri la viande, ficelé le rôti, lié la sauce, fouetté la crème, brûlé l'autre crème, retourné les crêpes, voilà qu'ils zèbrent les tomates.
Où s'arrêteront les membres du canal bdsm de la cuisine familiale ?
dimanche 2 avril 2006 / Rien à dire ?
Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.
Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)