Rue Bricabrac

Fourre-tout avec golf et XXXB

Parlons d'autre chose que de cette finalement très romantique XXXB qui chasse le fantôme dans les colonnes de Libé, allo ouine ?, petits cailloux d'une histoire d'amour pas si imaginaire que cela peut-être...

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Le prix Marcel Duchamp a été décerné dimanche, en fin de FIAC, à l'excellent Philippe Mayaux, dont la série cannibale, "Savoureux de toi" est délectable, autant que sa série animale, "Chimères", qui a accouché d'un chat à neuf queues.

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Et en direct d'un green du sud ouest, cette balle lancé par un swing puissant qui a atteri dans ma rue et dont on peut se demander si le sponsor est de la choucroute... Je n'avais jamais pensé au golf comme sport sm-friendly, lui préférant le ski de fond, pour la proximité des bois, l'ambiance glacée et les cannes, bambou hier, fibre de carbone aujourd'hui, sifflante et vibrantes.

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Tu t'es vu quand tu m'as battue ?

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photo z-nub

Si tu n'aimais pas autant frapper mes seins, gifles sèches à mains nues ou cinglades cravacheuses, je n'aurais jamais rien su. Généralement, tu es dans mon dos, ou j'étouffe mes cris sur ta poitrine. Mais un jour, tandis que ton regard était vrillé sur mes tétons que tu torturais de mille manières, je t'ai observé.

Tes yeux ne riaient plus, toute malice s'en était échappée.

Tout absorbé par ton ministère, tu ne m'a pas vue te lorgner entre deux cris. Tu avais l'iris mat, la pupille immobile. Tu étais comme possédé. Ca n'aurait pas été toi, j'aurais eu la trouille. Je me suis dit que si tu te voyais, ainsi submergé par ton côté sombre, tu aurais pareil effroi.

Plus tard, avec vue sur mon verso et sans mon oeil sur toi, tu m'as dit "J'aime t'entendre crier".

Je crois que j'ai compris, ce jour-là, la terreur qu'ont eu certains de mes amants lointains, à se rendre compte qu'ils pouvaient trouver du plaisir à me tambouriner. Et aussi, celle d'un homme normalement constitué, basiquement non violent, pacifiste et humaniste, à bander comme un cerf tandis que de ses mains, il transforme la femme qu'il désire en chair meurtrie à rayures.

Depuis, par en-dessous, je te regarde souvent. Et je crie très fort mon amour de tes frappes. Pour que tu n'aies plus peur.

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Femmes de FIAC

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En quittant la porte de Versailles, la FIAC retrouve le Grand Palais et essaime, un barnum dans la cour carrée du Louvre et trois sites off.Un peu lasse de chercher du sm partout, j'ai eu envie de m'amuser à juxtaposer des images de la femme, telle que représentée par cet art contemporain, qui lui fait subir outrages ou hommages, je me le demande.
Et encore une fois, je laisse parler les images, parce que courir les expos, ça bouffe les semelles, et aussi le temps. Elles se passent d'ailleurs très bien de commentaires, l'imaginaire des artistes doit suffire.

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(Pour lire les noms des artistes et les titres des oeuvres , il suffit de laisser la souris deux secondes sur l'image. Si votre navigateur n'y arrive pas, changez-en, Firefox fait cela très bien.)

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Ah la l'art (Show Off)

Avant que ne commence la FIAC, une foire parallèle a ouvert ses portes vitrées à quatre jets de cars de police (proximité de l'Elysée oblige) du grand Palais, à l'espace Cardin. C'est modeste, jeune, convivial. 30 galeries en tout, quelques réalisations façon mactamé/pompon, du trash, de l'humour, du néo Baco et comme d'habitude, la poignée d' images qui ont fait tilter mon obsession et me disposent à la réflexion .

Une drôle de poupée collée, organique, tentaculaire, dominatrix, guerrière et détruite.... (Debra Hampton)

Une chienne, une vraie, avec la tête à sa place (j'ai endormi le nom de l'artiste)

Le complément de l'objet mis en exergue, quand photoshop rencontre la sculpture (Fabio Viale)

Et une jolie paire de gants (Artus de Lavilléon)

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Exquise

Mélie a imaginé une jolie manière d'animer le forum du site fesrouge. Que chacun des passagers vienne y définir la fessée. En une ou deux phrases maximum.

Comme j'ai les méninges engluées dans phrases moins lestes, que ne me vient que des ... la fessée, c'est comme le soleil sur un vent de tempête... (bonjour la métaphore belle des champs), ou ... la fessée, c'est le calorifère sans eDF... (et encore, j'ai sorti les avirons), j'ai pensé à une image qui traîne sur mon disque, qui m'a tapé dans l'oeil tout de suite, et qui n'a rien mais rien de bdsm.

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Photo R.J. Carroll

La fessée ressemble à cette fille. Fetish, mais pas comme on le penserait, loin du cuir et du latex, elle a le filet rouge et le tralala à cerises. Les belles couleurs ! La cambrure aguicheuse, les mains mutines qui l'accentuent, c'est une proposition. On ne voit pas son image, mais on en imagine le sourire, de défi sensuel.
Et ses fesses ! Nues, charnues, joueuses, crémeuses, une véritable publicité, une invitation à sortir ses pognes de ses poches et à entamer une samba d'enfer sur ces joues à qui le rouge irait si bien.

Mélie, promis, si je trouve deux phrases sans image, je viens les déposer. Sinon, qu'on me donne une fessée. Ou deux. Ou trois. Ou... oui encore.

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Nom d'une chienne ! (2e partie)

Or donc, la chienne est sortie de sa pochette, elle permet à son opposé de se définir comme maître ou maîtresse (au sens où l'entendent les vétérinaires qui parlent parfois de propriétaire (sur les certificats de vaccination antirabique du chat, il y a "appartenant à") alors qu'il serait plu approprié de parler d'humain. Mais pourquoi ce nom, glissement de bitch ou clone de clebs, je n'arrive pas à trouver la réponse.

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Photo William Wegman

En tous cas, chienne elle est, et c'est ainsi qu'il faut la nommer. Quel que soit le choix, Lassie ou Laïka, chiennes de légende, Slavka ou Lara, presque prénoms, on retrouvera beaucoup d'"a", signe féminin dans nos pays latins. Si je deviens Zaza, pour une heure ou pour la vie, je suis une autre, ce n'est pas moi, c'est cette chiennasse lubrique de Zaza. Moi, je suis une femme équilibrée, dircom ou proviseure, dentiste ou infirmière, je mange au self avec assiettes, couteaux et fourchettes, et j'en retourne une bonne au premier qui me file une poignée de bonheur (ainsi appelaient-ils une main au derrière, y en a qui ont le bonheur bien bas). Mais une fois verrouillé le collier de Zaza, j'agite le clit et je lui lappe les pompes (j'espère qu'aussitôt après, elles lui roulent une pelle d'importance).

Et si la chienne était un cliché de plus ? Si personne n'y croyait vraiment, à cette pauvre chienne de bazar et de circonstance ? Si c'était juste pour fuir ce qui serait trop difficile à accepter d'humain à humain ? Si c'était comme un Nintendogs sans les électrons et la morale à deux balles ?

Si je suis chienne, je peux faire ce que la femme ne ferait pas. On y revient.

Mais voilà, mon problème, c'est je veux tout faire en tant que femme. Je veux assumer. Je veux être moi, mille fois moi, moi concentrée à l'extrême. Lui lécher l'anus non pas parce que c'est l'orifice "sale" mais parce que ça le fait jouir, et qu'il se jette aussi sur le mien avec une gourmandise goulue. Si je dois devenir animale, je veux que ce soit par lui, parce qu'il saura fouiller la pulsion, parler à l'instinct, faire surgir ce que je cache si bien, peut-être à moi-même. Ca ne lui confère pas de pouvoirs particuliers, ça n'en demande pas non plus, c'est juste une histoire de diapason, d'accord, de vibration, de confiance.
Pas besoin d'aboyer.

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Histoire d'O...mbre (l'étau se resserre)

On a failli attendre ! Mais voilà, dans Libération du lundi 17, les dernières nouvelles d'XXXB. A lire en écoutant Carla Bruni chanter Le plus beau du quartier.

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Et comme je n'ai rien à dire sur cette annonce, je vous suggère d'aller découvrir ce blogue, il y a un garçon qui s'est intéressé avant le ouiquende à XXXB, en pointant sur mes tags éponyme. J'ai remonté la liane, je suis tombée chez lui, il y a fait bon, il a de bonnes mauvaises fréquentations, un sens évident de l'érotisme, il aime les glaces, les images pas sages, l'Oulipo...

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Nom d'une chienne ! (1ère partie)

Les chiennes donc...
Pourquoi chiennes ? Je n'ai pas le souvenir, quand j'ai débarqué dans le sm, d'avoir rencontré ce terme ou ces comportements. Etait-ce dû aux hommes qui m'ont accompagnée dans cet univers, au fait que je n'ai jamais participé à quelque société microcosmique en rapport avec mes inclinaisons, qu'à l'époque, la référence était "O", que je n'ai jamais été soumise mais maso à soumettre ... ?

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Photo William Wegman

Il y a des années, à la suite d'une rupture, j'avais enfourché le minitel et d'un clavier fébrile je contactais tous azimuts. Je rencontrais beaucoup, comme on fait passer des auditions. Jusqu'à la lassitude. Parfois, un seul café suffisait à prendre une décision (dans un sens comme dans l'autre). C'est ainsi qu'un soir, je me suis retrouvée face à un type plutôt charmant et spirituel jusqu'à ce qu'il m'ordonne de me mettre à quatre pattes et de faire le chien (dos rond assorti d'un ouah sonore) et le chat (dos cambré et miaou feulant). Le mouvement, je connaissais bien, c'est le basic de l'assouplissement du dos, on ne fait pas mieux après une journée devant son ordi ou une après-midi de shopping intensif. Les ouah et les miaou, c'était ma foi assez ridicule. À mes yeux. Ensuite, heureusement qu'il a sorti sa main et qu'il s'est occupé de mes fesses, ce qui m'a remise en train. Si je puis dire.

M'étirer comme le fait mon chat lorsque je rentre et qu'il se réveille pour venir quêter câlins et croquettes, les yeux plissés de sommeil et de volupté, les épaules à terre et le cul en l'air, avec ce mélange de souplesse et de tension, mille fois oui. Tendre ainsi la croupe le plus haut possible pour implorer les claques, pour présenter à l'homme mon sexe de la plus obscène manière, pour lui dire que je suis à lui, pas de problème.
Agiter le derrière en pissant trois gouttes de plaisir exprimé et me promener en laisse à m'en démettre les ménisques ne me fait rien retrouver de mon animalité. Si c'est de cela qu'il s'agit (le numéro de juin de la revue Philosophie, avec une photo de William Wegman en couverture en parlait très bien, de l'animalité). Parce qu'en fait, je n'en sais rien. Les chiennes sont une terra incognita. Mais je ne crois pas qu'il s'agisse d'animalité.

Le chien, donc la chienne, est un animal reconnu pour sa fidélité, son besoin de maître, d'être dressé. Une fois cela fait, il devient le meilleur ami de l'homme (ou est-ce le cheval donc la pony girl ?). Le ou la propriétaire d'une chienne est donc investi de ce pouvoir d'éducation. Tout bénèf. Il aboie ses ordres, elle jappe en reconnaissance, on retourne au néanderthal, c'est excitant. Une régression un peu plus appuyée, dans le fond, que ceux qui jouent à grand homme et petite fille.
Finalement, ce n'est qu'en faisant de la femme une chienne qu'on peut se sentir son maître. Le reste du temps, on est homme et femme. Une hypothèse, tiens !
(Je sais, c'est un jeu, et c'est de ce jeu que j'essaie de parler, pour comprendre.)

Dans le petit monde des saigneurs, on remarquera que si la première concubine est l'esclave, la deuxième concubine sera la chienne, un cran en dessous, dépourvue de son humanité, juste bonne à lécher les pieds et dormir par terre.
La chienne (plus que la vache ou l'ornithorynque ?) a des chaleurs, et ce ne doit pas être pour rien dans le choix de cet animal.

D'ailleurs, j'ai longtemps cru à un glissement de sens. Au début était la salope, celle à qui l'on dit "tu aimes ça, ma bite dans ton fion, hein grosse cochonne ?" et qui a intérêt à répondre le rouge au front, aux joues et aux hémorroïdes "oui" mezzo voce, pour que l'autre bourrin en rajoute dans le coup de rein "plus fort, salope !". De salope, on passe à l'anglais bitch (le microcosme est depuis longtemps beaucoup mieux structuré, organisé, labellisé là-bas), et comme bitch est polysémique, voilà comment après un aller-retour transatlantique, la salope est revenue en chienne. Comme dans un tour de prestidigitation.

(À suivre)

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Nom d'un chien !

Voilà longtemps que je tourne autour des chiennes, me disant qu'il faudrait que je me colle rapido devant une feuille (de style) blanche pour laisser filer tous les questions et touters les métaphores qui voudront bien venir, afin d'y voir un peu plus clair dans mon appréhension de la chose.

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Photo William Wegman

Je ne connais pas les chiens, j'entretiens des rapports courtois et affectueux quoique lointains avec ceux de mes voisins ou amis, je les laisse saloper mes jupes de leurs pattes avant en folie en échange de quelques gratouilles derrières les oreilles et sur les dos. Je trouve leur exubérance, souvent assortie d'incontinence, un peu gênante, je préfère la réserve des chats.
Le chat est un régal pour les yeux, qu'il passe sa langue entre les griffes et les coussinets de sa patte avant, qu'il se pose sagement comme une statuette ou qu'il dorme le ventre à l'air, toute confiance offerte, il a la grâce d'un petit rat... de l'Opéra. On le dresse pas, tout juste peut-on le décider à daigner nous autoriser à habiter chez lui, moyennant la fourniture d'une nourriture goûteuse et l'absence de bibelots fragiles, l'assurance d'un calme de bon aloi, d'un mobilier confortable et de notre présence non intrusive (le chat adore n'être pas seul quand il dort, savoir son humain dans les parages mais à distance). Pas chien pour autant, il viendra quand bon lui semblera quérir quelques caresses.
Rien à voir avec un chien, ce qui ne m'aide pas pour parler des chiennes (dans le vernaculaire sm comme dans l'astrologie indienne, la chienne est aussi bien mâle que femelle, ce qui est un indice sémantique intéressant).

Coup de chance, une adorable petite crapule de 10 ans m'a confié pour quelques jours ses sacs à puces virtuels. Me voilà donc censée prendre soin de (par respect pour l'anonymat des chiots, les noms ont été changés) Zaza, Coco et Nini (peau de chien, évidemment). Jeux, arrosage, coiffage, gavage, promenade et câlins, me voilà, via une minuscule console, en contacts avec trois chiens, dont une chienne. Première remarque, le chien, mâle ou femelle, a l'habitude dans des moments de joie naissante, de se tourner et d'agiter cul et queue vers le régent de service. A part ça, mais je le savais déjà, ça mange et boit dans une gamelle, voire par terre sans gamelle (mais le jeu ne prévoit pas cette option), ce qui est assez logique pour un quadrupède sans pouce opposable.

Dire que je me sens mieux armée pour aborder la prochaine fois la thématique "je suis une chienne et je prends garde à ne pas coincer ma laisse dans les portes automatiques du métro" serait exagéré, mais voilà un début.

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Une fessée éolienne

En feuilletant la toile, j'ai trouvée une de ces images qui riment forcément avec pas sage.

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Comme je n'ai pas le temps d'écrire un billet, même à l'encre sympathique, je la colle comme en miroir d'une autre, déposée il y a deux ans presque pile poil. Etre ainsi, une fois seulement, soulevée de terre, fessée à en perdre ses escarpins, chef caché mais fondement exposé dans le soleil d'une jupe plissée.

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S ou M ?



Pour la taille, je ne sais pas laquelle choisir, S ou M ?
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Le modèle ci-dessus, Gaultier évidemment, n'est hélas pas celui dont je parlais. Mais le mien n'est pas mal non plus... et il est en S.

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En plein dans le mille !

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De cette semaine et sous l'angle essème, je n'ai envie de garder que Givenchy, qui joue cette carte sans le moindre fard (ce qui était aussi le cas des mannequins, décapitées par ma mise en page, mais dont les têtes de poisson maquillées nude sont visibles sur tous les bons sites, dont celui de Vogue à qui j'ai emprunté les photos).

Ricardo Tisci livre une vision brutale de froideur et d'érotisme. Il n'y en a pas dans sa collection, mais on ne peut s'empêcher de penser à de l'acier, presque à jurer en avoir vu. Ses bustiers en entrelas de cordon XXL, ses poignets de force vernis prêts à attacher, ses serre-tailles de martiale attitude, ses minerves de femmes girafes, sans oublier les croquenots orthopédiques entre péplum et drag-queen font oublier les magnifiques fantômes théatraux, corsetés et romanesques de MacQueen, ou les anges aux sourcils sombres, bouches métal et chapeaux grillagés de Galliano, qui se ressource à la mesure et la modestie.

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Une poignée de punaises de sacristie et autres grenouilles de bénitier ont empêché le public d'aller admirer neuf robes de mariées baroques exposées à la chapelle royale du château de Versailles, nid d'intégristes et autres fins de race. La semaine de réduction des déchets commence qujourd'hui, la question restant de savoir si le calottin et l'aristo sont recyclables. On va finir par croire que dieu rend con.

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Histoire d'O...bédience

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Couple par Azraël

J'ai toujours eu le réflexe de me serrer, avant que la danse ne commence, contre celui qui allait me châtier. Pour signifier ma confiance, pour jouer la montre, pour voler un peu de force, pour sentir la protection.
Un moment recueilli, un adoubement mutuel.
Quelques mots dans mon oreille, une caresse légère, un baiser rapide.

La femme de l'image est à genoux. A la confiance, l'adoubement, elle rajoute l'obéissance, la soumission. Comme les chattes montrent leur ventre, elle se place volontairement en position de vulnérabilité. Elle ne fuira pas, c'est ainsi.
Elle fait allégeance.
Il accepte.
Elle n'a pas besoin de l'appeler maître, il ne tient pas à la traiter d'esclave. Ainsi posée, elle le reconnaît comme suzerain naturel, elle se définit comme vassale. Le corps parle très bien.

Au-delà de l'inégalité de la taille, de la posture, il y a celle de la tenue. Il est en costume, la chemise boutonnée jusqu'au cou, verrouillée par sa cravate. Elle est dénudée, ne portant que ces dessous qui dévoilent plus qu'ils ne cachent, guêpière, jarretelles, bas.
De chair, il n'y a que les mains de l'homme, les fesses de la femme. Ils sont faits pour se rapprocher, se percuter, se confronter, s'entendre*. Aimants.

* Et bien sûr, faire sonner et résonner leurs retrouvailles loin alentour...

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Corzéame (post auditum)

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J'adore Marianne James, depuis Ulrika, et même avant, du temps du théâtre de rue. Les People, premier single de l'album éponyme qui passe en boucle à la radio, au clip follement wahrolien, plein d'entrain file la pêche.
Il faut descendre six titres plus bas, avec Corps et âme, la plus longue chanson de l'album, pour voir qu'on peut vivre, par amour, une histoire sm qui n'a rien de bdsm. Et qu'être traitée comme une chienne, ce n'est jamais plaisant. Quoiqu'en disent et pensent les aboyeuses.

Quelques paroles, hors contexte, mais dans le CD, il y a le livret.

Il me traitait moins bien qu'un chien,
Mais je m'en foutais.
Plus d'une fois il m'a fait
Mordre la poussière


Une nuit il m'a jetée dehors
Il a brisé mes liens
Et j'ai gardé sur la gorge
La marque du collier

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Elle est peut-être quelque part par là, la différence entre le bdsm et le sm...

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Hot les menottes !

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À l'heure où l'on assiste au rituel lâché d'anorexiques sur les podiums et que les rois du schmattes (c'est juste du prêt'ap, cette semaine) tiennent le haut du pavé (miam, la rétrospective de trente ans de Gaultier, avec ses corsets à clous, ses zentaïs pieds de coq, ses dominatrices létales...), fatalement, je replonge un peu mon blogue dans la mode.

La grande maison Cartier relance sa ligne LOVE (note à Columbine, le O devrait être barré mais à l'horizontale), dont quelques beaux bracelets et bagues en or rose, gris ou jaune, donc la particularité est de se fermer avec un tournevis du même métal qui peut se porter en pendentif.
On a compris l'idée, à chacun sa partie (le ou la dom a aussi son petit bout de joaillerie, au contraire de la bague d'O qui est unilatérale si j'ose dire). Pour les fauchés, un modèle existe avec un simple cordon, y a du lien toujours, et juste un petit anneau riquiqui mais totalement love - et tout aussi charity, puisque selon la couleur du bracelet, 100 dollars sont reversés à l'une ou l'autre parmi 8 œuvres caritatives.

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Né en 1969, adopté par Liz Taylor et Richard Burton (qui savait comment apprivoiser les louves), ce n'est pas un hasard si la grande maison relance cette ligne à grand coups de pub, sans céder à la tentation de visuels porno chic, tout étant dans le symbole. Je t'aime, je t'attache, on connaît l'antienne, elle est ancienne.
C'est quand même excessivement beau et moderne, lignes pures et parfaites, sous-texte provo. Ca donne envie d'entendre le cliquetis 18 carats, le crissement de la vis puis le glissement du tournevis dans son fourreau.

P.S. : Avant-hier, j'ai voulu filer la métaphore, et c'est elle qui m'a filé entre les doigts. J'ai associé Azraël à la forge, Hephaistos, le feu... Le travail du bronze n'a rien à voir avec celui du fer et de l'acier. Puisque je parle de bijoux, qu'il me permette de dire qu'il est un orfèvre (oui, je sais, ce n'est toujours pas approprié pour le bronze).

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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