Rue Bricabrac

Si avec ça le sapin n'a pas les boules... (6 - piquant)

Rue Bricabrac, bdsm, collier

UN collier en fil de fer barbelé, oui, tout de suite, mais de la chiquissime maison Burberry. En cuivre doré ou en noir mat. Presque le même que certains dogues particulièrement rogues.

Dans la même série, une double bague, et un bracelet, entrelacé de cuir. Porter les trois serait too much. Mais un ras du cou permet de lancer la conversation sur des sujets qui piquent.

J'adore de plus en plus les anglais !



La biométrie a bon dos

LE député Vanneste, dont j'ai du mal à croire qu'une telle enclume ait été prof de philo, vient de remettre quelques propositions de loi provocatrices et dévastatrices. Et qui vont assez dans le sens de mes interrogations du moment sur le corps, le masque, le déguisement.

Afin de lutter contre le port de la burqa et/ou du niqab mais aussi pour favoriser le travail des caméras de vidéosurveillance, le voilà parti en guerre contre les perruques et autres nez rouges ou lunettes noires. Sauf en période de carnaval ou pour protéger nos zéro zéro sept, obligés de se travestir. Je ne sais ce qu'il en est des personnes en chimiothérapie (ni perruque ni turban ?) ni des anciens coureurs automobiles dégarnis, mais coquets.

Dans la foulée, qu'il interdise aussi les smoky eyes, le lipstick, le blush, le pancake, les faux ongles, les indéfrisables... Que comme pour les photos des nouveaux passeports dits biométriques, qu'il bannisse les barrettes, les colliers surtout de soumises (si larges), les médailles même pas pieuses, les piercings, les tatouages (sauf le code-barre dans la nuque ou sur l'avant-bras), les boucles d'oreilles, les lunettes (un myope mort, c'est une manière de libérer des emplois et de boucher le trou de la sécu)...

Son dress-code à lui, c'est le nude. Pas de colifichets, pas d'embellissements, pas de tricherie avec dame nature (qui, pour reprendre l'expression de Caro, est une truie, et ce n'est rien de le dire).

Alors, comme un skieur de fond avec sa boîte de farts, les citoyens français selon Vanneste se promèneront avec un vanity case (remember Grace Kelly dans "Fenêtre sur cour") où seront entreposés fards et compléments capillaires. Les messieurs qui aiment se promener en dames (et pour qui Vanneste a une répulsion trop forte pour être honnête), les filles qui passent aisément pour des petits mecs, les sapeurs congolais, les partants pour la soirée éducation et magistrature anglaises au club de référence, le feront à guichets fermés. J'ignore ce que pense Vanneste des pantalons moule-bite (si c'est pour le biométrique, il devrait, parfois, ça permet de voir la religion). Ou du chapeau (le bonnet de ski ou le bibi du soir va-t-il prendre le même chemin que la cagoule) ? Et que va faire Mètre SoDom si sa chienne ne peut sortir en collier et gagball ?

Rue Bricabrac, bdsm, dress-code
D.R.

Et voilà, j'ai encore tourné autour du dress-code sans poser les vraies questions. Celles qui font qu'on n'a pas forcément envie de ressembler à une fiche anthropométrique, mais pas non plus à une poupée stéréotypée.



Le collier au cou

Rue Bricabrac, bdsm, collier Si un jour, quelqu'un, qui ne s'appellera pas maître, faut pas déconner, veut me passer le collier au cou et plus seulement la corde à la taille, je verrais bien quelque chose dans le genre de cette chaîne oversized de la maison Margiela.
(Juste pour le plaisir geek, il faut absolument aller voir le site de Margiela qui est un modèle d'humour informatique.)
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La corde au cou

Rue Bricabrac, bdsm, meetic
photo Paul Alexander-Alt Images

CETTE image me fascine.

Je me demande pourquoi. Je ne supporte pas plus les cols roulés qu'une main sur ma gorge. Parfois, je suis sur le point d'arracher mon collier, une chaîne et son charm made in Tiffany's.

En la regardant, je sens le contact râpeux de la corde.

Je passe ma main sur mon cou, caressante pour l'adoucir. Je suis étonnée de ne pas sentir sous mes doigts l'empreinte du chanvre dont l'odeur brute m'envahit.

Je pense aux femmes dites girafes qui m'inquiétaient quand j'étais enfant.

Ce n'est pas un livre d'ethnologie là, ni l'exploitation touristique d'une tribu, mais une image fetish. Doublement. Contrainte, déformation. Dérangeante, attirante.

Accepter de souffrir pour l'art.
L'art comme jouissance.

Le bel alibi, aussi. (Cette bouche pulpeuse si sereine.)

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Reviens !

SI tu reviens...

... je porte un collier de chien.

Rue Bricabrac, bdsm, collier

(J'adore la réactivité ludique d'Internet)

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Durs temps pour les chiennes (Post scriptum)

Rue Bricabrac, bdsm, chienne

Tasha, si elle avait porté l'un de ces colliers, d'un bling-bling absolu et dans les matières les plus connes nobles, telle la fourrure, aurait-elle pu monter à bord du fameux bus ?

Bien que vendu par Doggidog, une de ces échoppes qui voguent sur la dog attitude, autrement dit sur le fait que l'homme préfère son chien à son voisin, je n'arrive pas à croire que ces colliers soient destinés aux clébards. Ils sont évidemments pensés pour les chiennes, quel que soit le sexe d'icelles puisque nous avons le modèle bad boy et bad girl.
Mais ce qui prouve défintivement qu'ils sont pour humains et non pour canins, c'est que jamais au grand jamais un ami des animaux n'ira affubler sa bestiole chérie d'un collier, tout svarowski qu'il soit, le présentant en toutes lettres comme loser (avec l'inévitable faute d'orthographe de bon gros franchouillard en prime). En revanche, un soumis pas bien fini, en guise de punition, ira à la soirée Donjon et Drague ainsi minervé.

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Et une belle paire de plus !

Rue Bricabrac, bdsm, Corpus Christi, menottes

CORPUS Christi, une marque de bijoux fantaisie a connu récemment quelques menus soucis quand une association bien pensante a trouvé que franchement, ce n'était pas des manières d'associer le corps de Monsieur Jésus, présumé fils de Dieu dit le Père, à des futilités de fashionistas. Tout ça à cause d'un squelette en argent (depuis qu'Alexander McQueen a relancé la tête de mort dans le colifichet et la fanfreluche mainstream, c'est plus que hype) avec une couronne de guingois, que vantait Mademoiselle Lou Doillon, people invitée pour booster les ventes et rajeunir l'enseigne. Oui, mais la marque, ventrebleu ! La marque, ces choses-là ne peuvent exister dans notre beau pays laïque, républicain et politiquement correct, nom d'une hostie ! Du coup, La Redoute a retiré, sans retirer, tout en retirant de la vue des ouailles papistes et néanmoins titulaires d’une connexion internet, le collier incriminé.

Mais avant la vogue des squelettes, Thierry Gougenot, le créateur de la marque blasphématoire a un petit pendentif tout simple, dont la beauté résidait justement dans cette épure.

(Note à l'attention des monothéistes militants, les menottes ne sont pas une métaphore des clous, mais comme les têtes de mort, c'est un truc de gothopouf.)
(Note pour celles et ceux qui voudraient se procurer le bijou online pour 90 écus et la joie d'emmerder le F haine, il suffit de le commander avec la référence du catalogue papier, soit 5922372.)



Nitouche

Rue Bricabrac, bdsm, bijoux, Locher's

ON jurerait des médailles pieuses pour babies, mais à y regarder de plus près, sous leurs dehors angéliques, les breloques sont nasty nasty nasty...

Mon coeur balance. Pas pour la petite salope, mais si la casse-pieds me va comme un gant, la petite coquine est adorable, et pas uniquement parce qu'elle a, côté fermoir, un petit ciseau doré.
J'en verrais bien deux sur la même chaîne...
Elles sont juste craquantes, ces fillettes d'un autre âge, avec le détail qui tue, le petit trait noir qui caviarde les yeux, comme des photos de presse de caniveau.

De la même maison, il y a des tops délurés, non point par leur coupe on ne peut plus bon enfant, comme d'ailleurs les petits médaillons dignes d'un baptême ou d'une communion, mais par leur message, lui aussi saute-au-paf et, pour le paradoxe, finement brodé en pures cursives, entre des frises fleuries. En anglais cette fois-ci (à noter que si le site web est américain et en dollars, Locher's est une marque française que l'on peut trouver à Paris chez Joy, rue du roi de Sicile), ce qui les rend un peu plus portable en ville : Insatiable Little Thing (les macarons ne sont pas fournis avec le modèles), I don't play nice, Dirty Little Lovemaker, I like it rough...
À porter évidemment en toute ingénuité, avec l'air de n'y pas toucher.

(Sur la wishlist, of course)

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Tenue de soirée

Demain, il y a des hommes et des femmes qui vont se mettre sur leur 31. Les présentateurs des journaux télévisés porteront des smockings désuets, tout comme les animateurs des soirées du même métal, enregistrées généralement le 10 octobre ou le 15 novembre, c'est dire le dérisoire de leurs voeux. Il y a aussi des boutiques qui ont sorti les robes à flonflons, du satin et du noir à la pelle. Strass, sequins, paillettes seront de la fête.

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Je ne peux m'empêcher d'envoyer toute ma compassion (teintée de rigolade, faut l'avouer) à celle(s) qui portera ça (photographié à Paris dans la vitrine d'une boutique fetish moins célèbre que celle qui trône quelques numéros plus haut, dans la même rue). En plus de faire kling quand la lumière tombe dessus, ça doit gratter, et ne même pas pouvoir se laver avec Mir Laine pour être doudou. Un cauchemar. Paraît qu'il existe les mêmes pour toutous à mémères.

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Fouethé

Dimanche, on a flâné.

Tu voulais du thé, je voulais être fouettée (j'avais déjà fait mon plein de thé, de fouet aussi, mais ça se stocke moins bien). J'ai été peste, tu as été délicieux. J'ai joué le jeu, j'ai poussé le lèche-vitrines jusqu'à l'intérieur des boutiques.

Et là, entre deux lampes tendance et de la vaisselle originale, un vase en forme de cul (avec sa culotte tisée de métal, des fois qu'on ne comprenne pas) et des colliers de chien, enfin, des larges colliers de cuir noir de marque Doggidog, d'une circonférence adaptée aux races, hum, humaines, et avec en belles et épaisses lettres de métal "bête de luxe", "bad boy", "bad girl". L'appareil photo n'aimant pas lécher les vitrines (ces objets, au contraire du fragile vase cul, étaient les seuls du lieu à poser sous cloche), je ne peux témoigner en images.

Le soir venu, enfin, l'indoor aussi, tu m'as passé au cou le vieux collier tressé, celui qui va au teint des vilaines filles. Voilà pour le noir. Le rouge, tu t'en es bien chargé aussi.
Finalement, c'est amusant d'être garce.

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
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presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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