Rue Bricabrac

Interlude (en compagnie de Crumb)

Crumb

Pour combler une page blanche à cause de trop d'autres pages noires, un dessin de Robert Crumb, qui avait un goût prononcé pour les femmes poitrinaires et culinaires.

Une occasion de feuilleter les albums de ce franc-tireur de l'underground, crayon à croquer la contre-culture, à qui on doit un chat paillard, Fritz the Cat et un gourou sous acide, Mister Natural.



Dansez, maintenant !

Page sans titre

Tom Lehrer est un de ces personnages atypiques que l'on croise parfois, au détour d'une déviation. Il est un proche cousin de Spike Jones, les bruitages en moins.

Professeur de mathématiques à Harvard, il avait, dans les années 60 et suivantes, un violon dingue en forme de péché mignon, écrire des parodies de chansons. Ainsi, il est l'auteur d'une Wienerschnitzel Walz (la valse de l'escalope viennoise) et de quelques autres pochades iconoclastes, dans un style d'humour débridé et détergent qu'on connaissait plus chez les anglais que les américains.

Tout cela se trouve sur CD, soit sur l'album An Evening with Tom Lehrer, soit dans la compilation The Remains of Tom Lehrer. Ce n'est pas tout neuf, mais apparemment, ça a été réédité.

Evidemment, c'est le cinglant The Masochism Tango qui a droit à mon attention.

I ache for the touch of your lips, dear,
But much more for the touch of your whips, dear.
You can raise welts
Like nobody else,
As we dance to the masochism tango.

Let our love be a flame, not an ember,
Say it’s me that you want to dismember.
Blacken my eye,
Set fire to my tie,
As we dance to the masochism tango.

At your command
Before you here I stand,
My heart is in my hand. ecch!
It’s here that I must be.
My heart entreats,
Just hear those savage beats,
And go put on your cleats
And come and trample me.
Your heart is hard as stone or mahogany,
That’s why I’m in such exquisite agony.

My soul is on fire,
It’s aflame with desire,
Which is why I perspire
When we tango.

You caught my nose
In your left castanet, love,
I can feel the pain yet, love,
Ev’ry time I hear drums.
And I envy the rose
That you held in your teeth, love,
With the thorns underneath, love,
Sticking into your gums.

Your eyes cast a spell that bewitches.
The last time I needed twenty stitches
To sew up the gash
That you made with your lash,
As we danced to the masochism tango.

Bash in my brain,
And make me scream with pain,
Then kick me once again,
And say we’ll never part.
I know too well
I’m underneath your spell,
So, darling, if you smell
Something burning, it’s my heart.
Excuse me!

Take your cigarette from it’s holder,
And burn your initials in my shoulder.
Fracture my spine,
And swear that you’re mine,
As we dance to the masochism tango.

On peut en entendre un couplet et demi ici ou (tout dépend si l'on est équipé de WMP, de RP ou de QT).



Bend over, Fifi !

Phonebooth

La peste soit des cellulaires ! Non seulement ils ont développés les comportements les plus ploucs possibles, méritant largement leur surnom de blaireauphones, mais encore ils nous privent de pans entiers d'art des rues, cochon et naïf à la fois.

Dans le temps, à Londres, quand les célèbres phonebooth écarlate fleurissaient partout, des créatures tentationnelles se chargeaient de glisser, entre vitre et meneau, quelques cartes de visite (c'est bien le mot, elles se déplaçaient sur demande) des plus coquines, et véritables spécialités locales.
L'éducation anglaise était partout, quel bonheur.

Sur un simple coup de fil, une soumise tarifée aux fesses endurantes et spécialisées présentait son train arrière aux envies pressantes des pères sévères. Le bdsm, à Londres, c'est simple comme un coup de fil. Fini les longues soirées d'ennui des commis voyageurs.

On voit, outre le délicieux côté collector des cartons, que les fantasmes en usage sont très sommaires, l'écolière ou la soubrette. Evidemment, toutes ces propositions émanent de tendrons qui viennent, quel heureux hasard, de quitter l'uniforme du lycée et de souffler leurs 18 bougies.

A noter que mon choix est très partial, cane me, thrash me, je prêche pour ma paroisse, je ne peux m'en empêcher. Il existe aussi des versions 100% dommes chez les dames stipendiées.

Ne les fréquentant pas, je ne peux que déduire qu'on doit continuer à trouver ces invitations, dans des couleurs moins bonbons et au design plus moderne dans les urinoirs des pubs, par exemple.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
Flash-back
À lire
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L'oeil
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