Rue Bricabrac

Miscellanées liées de décembre

Rue Bricabrac, bdsm, parano

JE ne vois pas pourquoi, alors que les magasins sont ouverts et achalandés ce dimanche, je ne reparlerai pas de la crise. Le Times présente comme une panacée la french maid, celle qui fait tellement fantasmer les Anglais : "Bend over, Fifi !" (dans les fantasmes des Anglais adeptes de la discipline domestique au sens ancillaire, la petite bonne frenchie s'appelle de préférence Fifi). De quoi devenir vénale ? Non, ce n'est pas le fond de l'article. Ce sont des propos de Laurent Wauquiez sur les emplois de service avec super discount sur les impôts, tenus avant l'arrivée de l'arrogant sinistre de la "Relance" (si j'en avais, je me les boufferais). Et puis à mi-article, on apprend que la femme de ménage d'aujourd'hui ne porte plus la petite robe noire, le tablier blanc et le plumeau. Pour Fifi, il faudra continuer d'aller dans les urinoirs des pubs, elle prend la position contre quelques dizaines de £.

À défaut de porter le corset sévèrement lacé dans le dos, celui-ci ne demande qu'à se pencher vers l'avant ("Bend over, Fifi", again) ou à lever le pied, et satisfait mon goût pour les grolles oversized, vélocipède oblige.
En revanche, je ne suis pas sûre que le dessin du vibromasseur Touché™ (marque qui aime le rose et le mauve plus que les forains des stands à guimauve, qui a collé un rasoir dans un vibro, et une couronne sur un autre, ces Hollandais fument vraiment du bon gazon) apporte quelque plaisir supplémentaire en chassant sur les terres du laçage tous azimuts dont Chantal Thomass fait son miel.

De la canne à sucre dont elle a fait son nom, on garde la canne et quelques breloques. Pour annoncer la couleur et la pliure, tout est bon. Je l'aime chaud, au cul. Nobody's perfect, surtout pas moi. J'ai trop lu les liaisons dangereuses pour me contenter d'un missionnaire et puis dodo.



Les talons dans le cou

Rue Bricabrac, bdsm, talons aiguilles

LE temps que se calme la petite tempête qui a soufflé dans la rue, m'a dégommé mon brush', et a failli renverser mon vélo.

Et si à défaut de les porter aux pieds, pour montrer mon attachement aux codes fetish de la grande confrérie BDSM & fils, je portais des talons au cou ?

On remarquera que le pendentif escarpin coûte à peu près autant que des escarpins (moches) à pendentif*. Comme c'est la crise, on peut se rabattre sur le modèle économique.

 

* "Une paire de pure élégance italienne" qu'ils disent. La dernière fois que j'ai vu une paire de etc, Lorenzo (ou était-ce Giuseppe ?) était en train de se la gratter.

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aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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