Rue Bricabrac

Un pneu de plaisir

Rue Bricabrac, bdsm, Sylvain Coeur-Jolly

Sylvain Coeur-Jolly est sans aucun doute un joli coeur mais surtout, pour qui ne le connaît pas de près, un créateur grand recycleur (respect à son empreinte écologique) qui travaille le caoutchouc pour en faire des ravissants petits ensembles fetish sur mesure, de la robe froufroutante à la coiffe nonne troppo (ne pas manquer de visiter les galeries), du collier au fauteuil.

Le fauteuil. Quel fauteuil ! Un fauteuil de soumission. Tout un programme. Attache-moi. Il le fait. (Il, c'est le fauteuil, bien sûr). Et ne lâche pas. Enfin, j'imagine. Sous ses airs confortables, il ne doit pas être commode, ce fauteuil. Certes, il ne s'intègre pas forcément à tous les intérieurs et devra trouver sa place entre un Poltrona Frau et un ligne Roset, l'idéal étant un grenier dédié pour évietr de faire jaser ou de se retrouver avec des otages volontaires, mais il est drôlement tentant. Saluons donc ce garçon (Sylvain Coeur-Jolly, pas le fauteuil) plein de ressource qui travaille pour le bien-être et l'élégance du monde bdsm.

Qu'on n'aille surtout pas penser que ce billet est un hommage subliminal à la mémoire d'Édouard Michelin, récemment disparu au large de Sein tandis qu'en Indonésie, 3 000 morts n'émeuvent que leur famille. Laurence Parisot a très bien salué la mémoire de ce patron d'exception aux méthodes novatrices et révolutionnaires, puisque si son papa licenciait parce qu'il n'y avait pas assez de boulot, lui a fêté son entrée en fonction en larguant 7 500 employés alors que la société affichait 20% de bénéfices. Encore une parenthèse qui n'a rien à voir, sauf le caoutchouc. Autrement dit, entre les pneus neiges et le noir siège, j'ai choisi.



Baisse un peu l'abat-jour (encore)

Pour les fashionistas qui n'ont que le mot vintage à la bouche, une bonne nouvelle sur le front du fétichisme décoratif.
Les Tramp Lamps de Kelly recyclent nuisettes démodées ou maillots de bains des années soixante, combinaisons coquines ou corsets trop justes en abat-jour de lampes qui ne dépareraient pas dans un claque (qui pour les plus jeunes n'est pas une cave dédiée aux fessées, fouettades et autres jeux sonores et tambourinesques mais un bordel). C'est d'ailleurs l'œil aigu et balladeur d'une maîtresse (mais pas maxé du tout), Dame Saïda, qui a débusqué ce site pour que je puisse le détrousser.

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C'est un peu beaucoup chargé, totalement Avec son tralala ou La grande Zoa, ça ne va avec rien donc avec tout, c'est tellement profondément kitsch et assez touchant, donc totalement indispensable pour mettre un peu de fanfreluches dans le boudoir et du tamis dans la lumière du soir. Bonsoir.

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Madonnamazone

Après la série de Steven Klein pour W, Libération dévoile aujourd'hui dans son cahier tendances (l'article, sans les croquis, est consultable gratuitement quelques jours en ligne) les costumes de scène de Louise Ciccone, d'Esther, de Ms Ritchie, de Madonna quoi, tels que dessinés par Jean-Paul Gaultier pour son Confessions Tour qui débute le 21 mai.

Beaucoup de croquis et une longue interview du créateur, on retrouve notre amazone baptisée ici "écuyère dominatrice", clairement référencée sado-maso par Djipigi qui lui avait déjà, il y a seize ans, inventé des corsets aux bonnets exocets. Les messieurs danseurs portent la selle sur l'épaule ou sur le dos, évidemment, moulés dans des jodhpurs que ça va en être un bonheur. (Il y a aussi des tableaux bédouins, et une passion qui va faire plaisir à Mel Gibson...)

Au risque de faire subir les pires outrages au copyright, voici un trop beau dessin... Une cravache en jais noir, retenez-moi...

Rue Bricabrac, bdsm, Jean-Paul Gaultier, Madonna


Madonna en amazone et Kajira go home

Rue Bricabrac, bdsm, Madonna

On remplace le cheval par un homme, la cravache change de main, et je pars au septième ciel sans même passer par les étages intermédiaires. Cette image, c'est du concentré de mes fantasmes, des vêtements déchirés, à la cravache j'espère (je projette, la série de photos montre Madonna en amazone domptant le cheval, peu prompt à se laisser faire), des corps en sueur, la sciure du cirque, le corps qui se rend et s'abandonne.

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Cette photo de Madonna, extraite d'une série réalisée par Steven Klein pour la prochaine livraison du magazine top glam W, m'est tombée sous les yeux en lisant l'un de mes petits péchés acidulés du moment, Touche-Sexy, qui donne tous les liens qui permettent d'aller voir une partie de ce portofolio. Pour la totale, attendre le 19 mai et la sortie du magazine.
Touche-Sexy comme son nom l'indique, n'est pas spécifiquement sm, mais furieusement sexy, et pas avare de beautés dénudées entrecoupées d'infos fashion. Donc à référencer par tous ceux qui trouvent que ça manque de femme à poil ici (ou dans la rue, si j'en crois les innombrables requêtes Google qui aboutissement chez moi avec les mots clés "nue dans la rue" ou sa variante, "en string dans la rue".

Pour comprendre pourquoi je n'arrive pas, viscéralement, à accepter la situation d'esclave et autres fantaisies goréennes, même entre adultes consentants, même juste le mot, voir ici. Ou .

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Dans la famille Martinet, je demande le Pierre

Rue Bricabrac, Martinet, traiteur, taboulé

Ca fait longtemps qu'il me fait rire le traiteur intraitable, mais je n'avais jamais acheté ses produits. Et puis au détour d'un Champion, dont je foulais les allées pour la première fois il y a 15 jours, j'ai acquis un pack de quatre taboulés en petit conditionnement, deux dits "mexicains", deux autres "provençaux".

Pas de quoi fouetter une barquette, me direz-vous. Je vous la baye bien bonne avec mes tilts à la noix dès que le mot martinet ou fouet (aaah, les pantalons en corde à fouet du catalogue du Vieux Campeur, bah oui, je ne m'intéresse pas qu'à Galliano) apparaît dans le paysage.

Mais il se trouve que j'apprends une nouvelle d'importance. Monsieur Martinet élargit la palette de sa quatrième gamme en lançant dès le 9 mai prochain un "taboulé aux cinq légumes". (Qui vise sans doute à marquer à la culotte cette insolente campagne du gouvernement sur la nécessité de consommer 5 fruits et légumes par jour, va dire ça aux millions de personnes sous le seuil de pauvreté, et on en recause.) Les légumes en question, qu'ils soient provençaux, mexicains ou cinq, ne représenteront jamais qu'une infinitésimale proportion de la semoule (et le boulghour, il connaît pas ?) gorgée d'huile qui est le constituant majoritaire (genre élection de Jacques Chirac il y a 4 ans) du taboulé de Pierrot qui annonce pourtant sur son site 60% de légumes dans son taboulé à venir, ce qui en fait des légumes au taboulé, et non l'inverse, alors. Deux des cinq légumes (maïs, pois chiche) étant des féculents, je ne sais plus où j'en suis de mes comptes d'apothicaire.

Moi, je serais un taboulé, ça m'énerverait. Mais il a un si joli nom, l'intraiteur, que je ne le traiterai pas.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
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presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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