Rue Bricabrac

La louve et l'agneau (Duende)

Rue Bricabrac, bdsm, duende, envie
photo emsterb

Je termine l'année avec entre mes lèvres (non, pas celles-ci) une envie dingue. Juste comme ça. Une envie énorme, excessive, énervée. Un vide à combler. Une envie duende. Comme si le cerveau n'avait pas son mot à dire. Pourtant, il en a sous la semelle, l'inconscient, si j'en crois ces rêves dont je ne me souviens pas, mais peuplés d'hommes connus (Dominamant, M*** avec qui j'ai longuement parlé hier) et inconnus. Etais-je une guitare et ses cordes à la fois, attendant d'être pincée et frappée, des menottes en guise de capodastre ?

L'excitation m'a prise avant que tu ne me dises, hier soir, ces mots à maux que j'aime entendre, que tu ne délivres, pudeur ou stress, que trop rarement. Pendant que l'agneau, ou du moins son épaule, mijoterait (trois heures, selon ta recette), j'allais, ou plutôt mes fesses, cuire aussi. Sans oublier, au mitan de la nuit et du passage dans l'année électorale, notre traditionnelle "grosse" (douze douzaines, et non pas une amie enrobée venue tenir la chandelle) de happy slappy new sexy year.

Plus d'une fois, j'aurais voulu me branler, décharger cette tension qui grandissait et grandit encore, fourrer le premier jouet venu dans ma chatte, jouir et jouir encore, comme une mécanique emballée. Pas même besoin de broder une historiette, clitoris + vibro = orgasme. Simple comme 1 et 1 font 2. Et je me rendormais en franchissant un cercle supplémentaire dans des rêves salés soufrés sucrés. Aucun ne m'a conduite au plaisir. Morphée n'a pas été généreux.

L'excitation mûrit de plus en plus, se nourrissant d'elle-même, et à quelques heures de ta venue, comme une vierge folle, je ne me touche pas, j'attends tes mains, ta bouche, ta queue, je laisse cette chaleur agaçante monter dans mes reins, mes seins. Je trépigne intérieurement, je suis en amadou, déjà amadouée, presque animale. Je pourrais t'ouvrir, me mettre à quatre pattes, te tendre le cul comme une chatte qui n'en peut plus, pour que là, dans le couloir, tu m'embroches et me cingles.
Que l'agneau se débrouille, qu'il attende sur le carreau, et que tu me balances, me badines, me barattes.

Ensuite, ensuite seulement, on pourra commencer la fête.
Et demain, demain seulement, je te lirai le dernier Jacques Serguine.

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J'ai trouvé mon maître

Eurêka ! Je l'ai trouvé ! Tadam ! Mieux, il est arrivé à moi, sur le coup de midi, que je n'ai pas cherché à quatorze heures. Il est made un USA. Je suis à lui. Il est à moi. J'ai même le code barre...

Rue Bricabrac, bdsm, maître

Désolée, je sors.

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Mauvais esprit de nouelle (10)

Puisque la fête du consumérisme d'hiver se termine, voici les derniers objets qui traînaient dans ma hotte, parodie de liste à Rockenfeller de la part d'une Cinderella qu'en peut plus, mais alors plus du tout, de ces célébrations sur commande.

À 1369 € le godemiché en obsidienne (en or, il faudra compter le double) ou 1500 € celui en argent et verre, à 370 € la cravache de m'as-tu-vu et 310 € le martinet en vrai cheveux (au moins, il pourra finir en toupet pour les chauves et en touffe pour les relapses de l'épilation laser), ça finit par filer un peu la gerbe...

Je n'ose penser aux frais de bouche d'hier soir, on doit frôler, peut-être pas le PNB du Malawi (avant les prodigalités de Madonna) mais sûrement ceux de la rombière Bernadette C. quand elle avait table et Danette ouvertes à la mairie de Paris.

Je préfère applaudir la geste spectaculaire, qui fit hausser les épaules à Chantal Vautrin (si vous trouvez, à raison, qu'il serait mieux de faire dormir les sans abris au chaud que les avec abris au froid, ouvrez les portes de votre ministère, il y a sûrement de la place en rab), des bien nommés enfants de Don Quichotte, qui se battent contre le vent glacial, le général hiver et l'indifférence quasi générale en dressant des tentes au bord du canal Saint Martin.

Année après année, la goberge et les cadeaux ont un goût de plus en plus amer. Qui sait, un jour ils comprendront qu'à l'image de dieu avec qui il partage une grosse barbe blanche, le père noël n'existe pas.

Cliquez-moi !
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Respecter la règle



Hum, ce n'est pas très pratique cette poignée, là...
Rue Bricabrac, bdsm, fessée, règle Pour fouetter, non, en effet. Mais on fera avec.

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
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presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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