Rue Bricabrac

Fourre-tout avec golf et XXXB

Parlons d'autre chose que de cette finalement très romantique XXXB qui chasse le fantôme dans les colonnes de Libé, allo ouine ?, petits cailloux d'une histoire d'amour pas si imaginaire que cela peut-être...

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

Le prix Marcel Duchamp a été décerné dimanche, en fin de FIAC, à l'excellent Philippe Mayaux, dont la série cannibale, "Savoureux de toi" est délectable, autant que sa série animale, "Chimères", qui a accouché d'un chat à neuf queues.

Rue Bricabrac, bdsm, FIAC, Mayaux Rue Bricabrac, bdsm, FIAC, Mayaux

Et en direct d'un green du sud ouest, cette balle lancé par un swing puissant qui a atteri dans ma rue et dont on peut se demander si le sponsor est de la choucroute... Je n'avais jamais pensé au golf comme sport sm-friendly, lui préférant le ski de fond, pour la proximité des bois, l'ambiance glacée et les cannes, bambou hier, fibre de carbone aujourd'hui, sifflante et vibrantes.

Rue Bricabrac, bdsm, golf
tags technorati :


Exquise

Mélie a imaginé une jolie manière d'animer le forum du site fesrouge. Que chacun des passagers vienne y définir la fessée. En une ou deux phrases maximum.

Comme j'ai les méninges engluées dans phrases moins lestes, que ne me vient que des ... la fessée, c'est comme le soleil sur un vent de tempête... (bonjour la métaphore belle des champs), ou ... la fessée, c'est le calorifère sans eDF... (et encore, j'ai sorti les avirons), j'ai pensé à une image qui traîne sur mon disque, qui m'a tapé dans l'oeil tout de suite, et qui n'a rien mais rien de bdsm.

Rue Bricabrac, bdsm, fessée
Photo R.J. Carroll

La fessée ressemble à cette fille. Fetish, mais pas comme on le penserait, loin du cuir et du latex, elle a le filet rouge et le tralala à cerises. Les belles couleurs ! La cambrure aguicheuse, les mains mutines qui l'accentuent, c'est une proposition. On ne voit pas son image, mais on en imagine le sourire, de défi sensuel.
Et ses fesses ! Nues, charnues, joueuses, crémeuses, une véritable publicité, une invitation à sortir ses pognes de ses poches et à entamer une samba d'enfer sur ces joues à qui le rouge irait si bien.

Mélie, promis, si je trouve deux phrases sans image, je viens les déposer. Sinon, qu'on me donne une fessée. Ou deux. Ou trois. Ou... oui encore.

tags technorati :


Nom d'une chienne ! (2e partie)

Or donc, la chienne est sortie de sa pochette, elle permet à son opposé de se définir comme maître ou maîtresse (au sens où l'entendent les vétérinaires qui parlent parfois de propriétaire (sur les certificats de vaccination antirabique du chat, il y a "appartenant à") alors qu'il serait plu approprié de parler d'humain. Mais pourquoi ce nom, glissement de bitch ou clone de clebs, je n'arrive pas à trouver la réponse.

Rue Bricabrac, bdsm, chienne, Wegman
Photo William Wegman

En tous cas, chienne elle est, et c'est ainsi qu'il faut la nommer. Quel que soit le choix, Lassie ou Laïka, chiennes de légende, Slavka ou Lara, presque prénoms, on retrouvera beaucoup d'"a", signe féminin dans nos pays latins. Si je deviens Zaza, pour une heure ou pour la vie, je suis une autre, ce n'est pas moi, c'est cette chiennasse lubrique de Zaza. Moi, je suis une femme équilibrée, dircom ou proviseure, dentiste ou infirmière, je mange au self avec assiettes, couteaux et fourchettes, et j'en retourne une bonne au premier qui me file une poignée de bonheur (ainsi appelaient-ils une main au derrière, y en a qui ont le bonheur bien bas). Mais une fois verrouillé le collier de Zaza, j'agite le clit et je lui lappe les pompes (j'espère qu'aussitôt après, elles lui roulent une pelle d'importance).

Et si la chienne était un cliché de plus ? Si personne n'y croyait vraiment, à cette pauvre chienne de bazar et de circonstance ? Si c'était juste pour fuir ce qui serait trop difficile à accepter d'humain à humain ? Si c'était comme un Nintendogs sans les électrons et la morale à deux balles ?

Si je suis chienne, je peux faire ce que la femme ne ferait pas. On y revient.

Mais voilà, mon problème, c'est je veux tout faire en tant que femme. Je veux assumer. Je veux être moi, mille fois moi, moi concentrée à l'extrême. Lui lécher l'anus non pas parce que c'est l'orifice "sale" mais parce que ça le fait jouir, et qu'il se jette aussi sur le mien avec une gourmandise goulue. Si je dois devenir animale, je veux que ce soit par lui, parce qu'il saura fouiller la pulsion, parler à l'instinct, faire surgir ce que je cache si bien, peut-être à moi-même. Ca ne lui confère pas de pouvoirs particuliers, ça n'en demande pas non plus, c'est juste une histoire de diapason, d'accord, de vibration, de confiance.
Pas besoin d'aboyer.

tags technorati :


Nom d'une chienne ! (1ère partie)

Les chiennes donc...
Pourquoi chiennes ? Je n'ai pas le souvenir, quand j'ai débarqué dans le sm, d'avoir rencontré ce terme ou ces comportements. Etait-ce dû aux hommes qui m'ont accompagnée dans cet univers, au fait que je n'ai jamais participé à quelque société microcosmique en rapport avec mes inclinaisons, qu'à l'époque, la référence était "O", que je n'ai jamais été soumise mais maso à soumettre ... ?

Rue Bricabrac, bdsm, chienne, Wegman
Photo William Wegman

Il y a des années, à la suite d'une rupture, j'avais enfourché le minitel et d'un clavier fébrile je contactais tous azimuts. Je rencontrais beaucoup, comme on fait passer des auditions. Jusqu'à la lassitude. Parfois, un seul café suffisait à prendre une décision (dans un sens comme dans l'autre). C'est ainsi qu'un soir, je me suis retrouvée face à un type plutôt charmant et spirituel jusqu'à ce qu'il m'ordonne de me mettre à quatre pattes et de faire le chien (dos rond assorti d'un ouah sonore) et le chat (dos cambré et miaou feulant). Le mouvement, je connaissais bien, c'est le basic de l'assouplissement du dos, on ne fait pas mieux après une journée devant son ordi ou une après-midi de shopping intensif. Les ouah et les miaou, c'était ma foi assez ridicule. À mes yeux. Ensuite, heureusement qu'il a sorti sa main et qu'il s'est occupé de mes fesses, ce qui m'a remise en train. Si je puis dire.

M'étirer comme le fait mon chat lorsque je rentre et qu'il se réveille pour venir quêter câlins et croquettes, les yeux plissés de sommeil et de volupté, les épaules à terre et le cul en l'air, avec ce mélange de souplesse et de tension, mille fois oui. Tendre ainsi la croupe le plus haut possible pour implorer les claques, pour présenter à l'homme mon sexe de la plus obscène manière, pour lui dire que je suis à lui, pas de problème.
Agiter le derrière en pissant trois gouttes de plaisir exprimé et me promener en laisse à m'en démettre les ménisques ne me fait rien retrouver de mon animalité. Si c'est de cela qu'il s'agit (le numéro de juin de la revue Philosophie, avec une photo de William Wegman en couverture en parlait très bien, de l'animalité). Parce qu'en fait, je n'en sais rien. Les chiennes sont une terra incognita. Mais je ne crois pas qu'il s'agisse d'animalité.

Le chien, donc la chienne, est un animal reconnu pour sa fidélité, son besoin de maître, d'être dressé. Une fois cela fait, il devient le meilleur ami de l'homme (ou est-ce le cheval donc la pony girl ?). Le ou la propriétaire d'une chienne est donc investi de ce pouvoir d'éducation. Tout bénèf. Il aboie ses ordres, elle jappe en reconnaissance, on retourne au néanderthal, c'est excitant. Une régression un peu plus appuyée, dans le fond, que ceux qui jouent à grand homme et petite fille.
Finalement, ce n'est qu'en faisant de la femme une chienne qu'on peut se sentir son maître. Le reste du temps, on est homme et femme. Une hypothèse, tiens !
(Je sais, c'est un jeu, et c'est de ce jeu que j'essaie de parler, pour comprendre.)

Dans le petit monde des saigneurs, on remarquera que si la première concubine est l'esclave, la deuxième concubine sera la chienne, un cran en dessous, dépourvue de son humanité, juste bonne à lécher les pieds et dormir par terre.
La chienne (plus que la vache ou l'ornithorynque ?) a des chaleurs, et ce ne doit pas être pour rien dans le choix de cet animal.

D'ailleurs, j'ai longtemps cru à un glissement de sens. Au début était la salope, celle à qui l'on dit "tu aimes ça, ma bite dans ton fion, hein grosse cochonne ?" et qui a intérêt à répondre le rouge au front, aux joues et aux hémorroïdes "oui" mezzo voce, pour que l'autre bourrin en rajoute dans le coup de rein "plus fort, salope !". De salope, on passe à l'anglais bitch (le microcosme est depuis longtemps beaucoup mieux structuré, organisé, labellisé là-bas), et comme bitch est polysémique, voilà comment après un aller-retour transatlantique, la salope est revenue en chienne. Comme dans un tour de prestidigitation.

(À suivre)

tags technorati :


¶
L'oreille
Juke Boxabrac
¶
La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

¶
Les mots
Flash-back
À lire
¶
L'oeil
Des images pas sages
www.flickr.com
Voici un module Flickr utilisant des photos publiques de Flickr comportant le(s) tag(s) bdsm. Cliquez ici pour créer votre module.
¶
Le cliquodrome
Agrégation
  • allerfil RSS 1.0

  • allerfil RSS Commentaires

  • allerfil Atom 0.3

  • allerfil Atom Commentaires

Meta
  • allerGet Firefox!

  • allerAction Mondiale Contre la Faim

  • allerCombattez les spams : Cliquez ici

  • allerEt la propriété intellectuelle, c'est du poulet ?

  • allerHalte au copillage !

Épistole

aller Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)

¶
Les rubriques
Classement