Rue Bricabrac

Capotaction

J'IGNORE si Jan Vincenz Krauze, le petit chimiste ci-dessous, commercialisera un jour son invention lépinesque (ça dure depuis deux ans bientôt), et une fois cela en vente, si les messieurs introduiront volontiers leur contondance la plus intime et précieuse pendant 10 à 20 secondes dans une espèce de thermos pour se faire recouvrir de latex, mais le coup de la capote sur mesure qu'on ne risque pas de bousiller avec les ongles où qu'on ne sent pas obligée d'enfiler avec la bouche pour la jouer affranchie (et garder un goût de vieu pneu au fond de la gorge) est suffisament farfelue pour qu'on lui souhaite moult vœux de réussite.

C'était évidemment ma modeste et dérisoire contribution au Sidaction qui, s'il se termine ce soir, ne doit pas faire oublier que le SIDA court toujours, et que ça n'arrive pas qu'aux autres, et que toute forme de sexualité est à risque.

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Sapphotographe

Rue Bricabrac, bdsm, photographie
photo Sappho

J'AI pris hier soir en cours l'émission d'ARTE sur le porno au féminin, et je l'ai malheureusement regardée/écoutée distraitement, occupée à finir le journal du matin ou à essayer de comprendre pourquoi Éric/Fuzz avait été condamné, glanant quelques images ici, apprenant que l'éjaculation faciale était considérée comme humiliante pour la femme (je trouvais cela juste collant en général et enfantin de la part de l'homme, genre j'aime salir mes jouets et j'adore mater mon foutre), écoutant Ovidie et une militante et réalisatrice allemande. Je ne suis pas très cliente de films pornos, mais quelques-unes des scènes que j'ai entraperçues hier soir m'ont excitées. Je me suis même demandée, pourtant farouchement hétérosexuelle parce que j'ai fini par trouver du goût à la pénétration et que la force physique de certains hommes me chavire, si j'aimerais me faire dominer et câliner par une femme, si j'apprécierais de boire entre ses lèvres et de caresser ses seins avec ma joue, ses tétons avec mes cils.
(Il me faut avouer que la brochette d'hommes que je croise en ce moment ayant , je suis prise par un léger ras-le-bol de la gente masculine, entre l'ex passé en coup de vent vérifier que je ne m'étais pas ouvert les veines et qui se cure les oreilles en m'écoutant et l'inconnu, qui le restera, incapable d'aligner douze phrases...)

Je suis toujours gênée quand il s'agit de définir une écriture, ou un style, comme féminin. Je vomis la chick lit, et comme je l'ai dit il y a peu, les blogs de filles me gavent rapidement, les parfums présumés "très féminins" me saoulent... alors que j'adore la compagnie des femmes. En attendant l'occasion de voir les films de Catherine Corringer que j’ai loupés à Créteil (si tu me lis, c'est quand tu veux), je suis allée sur les galeries de Crowgirl (également peintre) regarder des photos sm prises par une femme.

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photo Sappho

Il y a une série, Elle, avec brune, gants, corset, éventail, qui cache pour mieux montrer, à la texture claire et granuleuse qui donne envie de toucher, comme on le fait avec certaines statues, qui s'attache à des détails qui parlent plus de l'abandon que de pornographie.
(Ou n'y vois-je que ce dont j'ai envie ?)
Une vraie et belle sensualité, de la pudeur, de l'évocation. Les corps comme des paysages, et les paysages, perdus et patinés, comme des corps. Le regard de Sappho caresse ses sujets, donne de la vie à l'immobile, et du minéral au vivant.
Des photos qui, si elles ne tutoient pas le sublime de la technique, donnent envie d'aimer.

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Fashion submissive

DONC journée des femmes, blabla, chaque 8 mars ça recommence, c'est aussi les Victoires de la musique, d'où un nouveau jukebox qui fout pas le souk (mais pourra mettre du zouk) avec Flickrbadge et cette grosse daubasse d'Internet Explorer (pléonasme redondant) et ouverture de la pêche (on mangera des sushis, mais pas au thon rouge en voie de disparition).

La femme.
L'autre moitié du ciel qui ne fait pas pipi debout (même si nos ancêtres paysannes écartaient les cuisses et hop).
Numéro 2 à la sécu.
Les fendues.
Une journée, pas deux, sauf si on compte la fête des mères, mais la camarade Kolontaï n'est plus là pour nous dire si tout cela est compatible.

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Naturellement et socialement opprimée, la femme en rajoute. Modasse, elle va se jucher sur des talons de 12 cm parce que c'est le diktat de l'hiver 2009. La fashion victim est une fashion submissive. Et comme la fashionweek est terminée, j'ai eu envie de comparer deux modèles tout aussi sexy l'un que l'autre, un Miu Miu (qui a en ce moment en vitrine des robes de rêves) avec son talon torturé avant même d'être crucifiant (sans doute est-ce pour cela que dans la campagne de pub, Kirsten Dunst est à moitié allongée) et un Repetto, l'éternelle ballerine qui se décline dans tellement de couleurs, toutes et les autres, et de matière, bout plat ou rond, lurex ou chèvre, qui donne une démarche libre et légère.
Cet après-midi, je brûle mes stilettos.

(J'aurais pu évidemment gloser sur Ingrid Bétancourt à qui cette journée est dédiée, mais j'aurais trouvé cela vraiment obscène ici, compte tenu de la futilité de mes habituels propos. Et je n'ai pas besoin de surligner mes idées qui me semblent assez évidentes pour quiconque a lu trois lignes de ce blogue.)

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Surmission et sphincters (et art moderne, le cas échéant)

LA soumise n'a pas de journée, ou en tout cas, surtout pas celle de la femme, donc demain, ceinture chérie !, puisqu'elle n'a plus de papiers, plus d'identité, plus de rond de serviette (allez, les soumises, protestez que non seulement vous l'avez votre bon rond de serviette, mais aussi le lave-vaisselle, et ne voyez dans ces lignes qu'infâme jugement et surtout pas la provoc déconnante) tout au plus peut-on lui accorder celle, vers fin juin, où l'artiste précédemment connue sous le nom de Brigitte Bardot, demande à ce qu'on n'abandonne pas ses chiennes sur le bord de la route.
Quant à la, en hausse de fréquentation, soumise rebelle, l'oxymore ne vaut pas tripette.
Néanmoins, à celles qui se réclament de cette étiquette, voici une petite idée de loisir créatif.

Je lisais il y a quelques années un ou deux récits, signés du même homme, présentés dans une rubrique témoignage ce qui incitait, même s'il s'agissait de fictions, à les prendre pour argent comptant. Connaissant un peu l'individu, s'il n'avait jamais encore pratiqué ce qu'il racontait, il n'attendait qu'une oiselle disponible pour passer le fantasme à l'acte.

Or donc, il était une fois une soumise ou une chienne ou une esclave ou une demeurée qui venant dans son donjon, acceptait le lavement, le buttplug, l'huile de ricin ou les dragées Fuca, bref, un bon laxatif pour avoir une incoercible envie d'aller mais l'ordre de seigneur et maître, pas du genre laxiste, de tout garder. Ce qu'évidemment elle faisait pour éviter l'humiliation supplémentaire de se conchier, de nettoyer la chienlit, de «décevoir» mémètre et si ça se trouve, de se faire jeter pour cause de mauvaise soumission.

En lisant cela, je me demandais pourquoi (il faut croire qu'il y en a qui se sont juste trompées d'addiction) la jeune personne ne lâchait pas les vannes, envoyant la purée au nez et à la barbe de son tortionnaire avant de le laisser la serpillière à la main et la pince à linge sur le nez.

En ce moment, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (celui siamois du Palais de Tokyo où l'on peut voir des oeuvres moins originales, mais plus reposantes), les Gelitin m'ont vengée (les Gelitin, ou Gelatin en français, sont très scato/uro régressif enfantins et totalement insoumis, ceci explique cela), avec une joie champagnisée, comme on peut le voir (la toile initiale doit faire une douzaine de mètres, ceci n'est qu'un détail, mais on doit la trouver sur le site de la galerie Perrotin ou des Gelitin eux-mêmes)

Rue Bricabrac, bdsm, soumission, scatologie
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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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