Rue Bricabrac

Histoire d'O...mbre (doute)

Une impression de déjà lu. Lassitude devant le ressassement. C'était quand déjà, le coup du répondeur qui ne mord pas ? Il y a trois ans ? Il y a trois mois ?
Tout comme le compte des parcimonieux appels reçus, les annonces d'absence, la sensation de vide, et l'assurance de l'amour. Je t'aime ? Jette haine ?

Rue Bricabrac, XXXB

De quinzaine en quinzaine, par rafales de trois, XXXB sème les cailloux d'une histoire qui n'existe pas, une histoire sans fin, et sans doute sans début. Une histoire sur papier journal, dont je ne comprends pas qu'elle ne soit pas en faits divers. Cet été, Libé a consacré une semaine à portraiturer les accros des petites annonces. XXXB n'y était pas.

Il faudra penser un jour à mettre côte à côte toutes ses annonces, sans exception, avec les dates de parutions. Elles dresseront une carte du dur, une topographie du manque.

Les puristes auront évidemment remarqué le point d'interrogation après le A bientôt.

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À vos cassettes !

Le petit monde du bdsm bruisse d'une rumeur qui va s'amplifiant.
Ce soir, dans La méthode Cauet sur TF1, en toute fin d'émission, notre millimètre Pastriste ferait son show. Bien que le père fouettard n'apparaisse ni dans la bande annonce ni dans le communiqué de la chaîne (sont prévus la dernière jetée de la StarAc', Jill, une paire de ringards avec un y dans leur nom de famille, Richard Clayderman et Jean-Luc Lahaye, deux acteurs en promo qui ont un y dans leur nom, Marilou Berry et Julien Courbey, les rebelZ de la variète avec un y, Kyo, et le vieux jeune premier Francky, oups, non, Franck Dubosc, mais pas de Lesage pas sage...), Patryyyyyyyck aura-t-il été coupé au montage pour cause d'insipidité flagrante (voir le récent commentaire d'Alexandre sur ses échanges avec l'homme des caves) ?, on branchera le magnétoscope.
Et on n'y reviendra pas.



Histoire d'O...mbre (Métronomique)

Ce ne sont plus seulement les bras, mais aussi la langue, qui m'en tombent. XXXB, dans sa livraison quinzomadaire, ne sait plus non plus quoi dire.

Rue Bricabrac, XXXB

Elle l'avoue. Quoi te dire que tu ne saches déjà. J'ignore ce qu'elle lui a dit dans ses nombreux non-dits ni ce qu'il lui a répondu dans son mutisme tonitruant, mais le courant passe autant que le temps maudit. Et si l'amour, c'était cela, ne plus rien avoir à dire à quelqu'un à qui on ne parle pas. En anglais, un baillon se dit gag-ball. XXXB est un running gag-ball.

Heureusement, le baiser final l'incarne, l'autre là.

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L'art content (FIAC 2005 suite et fin)

Demain, la Foire à l'Art se termine. Les galeristes vont remballer, alors vite fait, suite et fin du parcours pseudo bdsm entre les boxes qui transforment ce gigantesque hangar en jardin japonais.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

Ce projet d'aménagement d'un box, justement, par Chris Sauter est une ode au voyeurisme. Si la chambre à coucher est munie d'un télescope, ce qui laisse supposer ses habitants, absents de lieux le temps du dessin, l'oeil collé à la lorgnette, les trous par dizaines à la gloire d'on ne sait quoi, me font imaginer que dehors ou dedans, on y tend tout membre pouvant s'y frayer un passage. La chambre des voyeurs est une ode à l'exhibitionnisme.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

Ce n'est pas du tout, mais pas du tout ma came, mais les fétichistes des chaussures et les vénérateurs des pieds sont légions. Yayoi Kusama qui a coulé dans le bronze (et rien d'autre, phallo, oui, scato, non) cette paire très Louis XV multiphallique prévoit que les dames ou les hommes qui aiment sucer et flatter les pieds sont totalement sexe. La psychanalyse l'avait compris depuis longtemps, il suffit de lire tout ce qui concerne Oedipe et son boitement.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

A peine encordée, la chaise de Philippe Ramette lévite, la corde ne suffit pas à lui laisser les quatre pieds au sol. J'ai bien compris ce qui leur manquait à cette chaise, à cette corde, et s'il faut se sacrifier pour l'art, et faire respecter la gravité, je veux bien qu'à cette chaise tu me lies, et seule la force de tes coups pourra lui faire bouger un fer. Celle qui s'envolera, ce sera moi.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

Mais je m'égare. Cette jolie dame de dos me ramène à mon arrière-train encore douloureux de tes (de vos) dernières assiduités. Foin de carton bouilli en double de culotte pour elle. Ce pourrait-être du Paco Rabanne des origines, mais non, c'est... je ne sais pas. Un siège greffé, un protège fesse. Finalement, l'art, ce n'est pas compliqué. C'est une auberge espagnole, il nous dit ce que nous avons envie d'entendre. Même si parfois, on entend rien.

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L'art content (FIAC 2005)

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

La FIAC est une exposition d'une telle ampleur, les galeristes du monde y tiennent salon, à la Porte de Versailles, entre le fitness et les deux-roues, que l'on peut la parcourir selon mille et une entrées. Au petit bonheur, en suivant les couleurs, par auteur...
Pas plus absurde qu'un autre est le parti pris du sm, l'oeil aux aguets, l'appareil photo au poignet, laissant le radar en position "bdsm detection". Ca ou se la péter avant-garde... n'est-il pas ?

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

C'est ainsi qu'on s'arrête devant cet homme table, imaginé par Mimmo Paladino. Statuesque, il ne pense pas, il ne parle pas, il ne demande rien. Il sert. Un rêve de soumis ? Pas si sûr.
Années soixante en diable, cette sculpture de Jean-Pierre Raynaud, machine célibataire autarcique, tête sans corps, et cette canne, blanche d'accord, mais quand même entre Chaplin et châtiment.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm

Rayon photo, tout le monde se mire dans ce bondage au corps charnu et aux draps froissés de Nobuyoshi Araki, le célèbre. D'une sensualité particulière, encore inachevé, la photo comme un work in progress, il attire par la très belle position du modèle, les cuisses qui musent, la tête qui se refuse, les seins qui fusent.
Clinquant comme à son habitude, David LaChapelle a la cote. Si j'ai gardé cette pin-up plutôt qu'une autre, c'est que je veux croire que son derrière rougi l'a été par une main ferme et pas par le cuir moelleux des sièges. Au delà de cette image, c'est le hors champ qui m'intéresse.

Rue Bricabrac, FIAC 2005, bdsm
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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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