Rue Bricabrac

Histoire d'O...mbre (Tout baigne)

XXXBToutbaigne

Je m'inquiétais, 20 jours sans nouvelles, alors que d'habitude, chaque quinzaine, un signe d'elle.

Voilà l'explication, XXXB est overbooked, mais au mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Toutefois, il semblerait que son coeur ait de nouveau égaré son bigophone.

(Un indice pour Mélie-Hari, XXXB annonce régulièrement le 23 du mois)



Festival de canne (Charlot)

Page sans titre
Au Jeu de Paume, dont le seul nom devrait en faire mon musée de prédilection, Chaplin et les images, une exposition qui durera tout l'été (rideau le 18 septembre) vient de commencer.

Chaplin, Charlie, Charlot, mythe mutique au coeur charpie, est indissociable de son accessoire de prédilection, la canne.

Pourtant, jamais la canne de Charlot ne m'a fait dévier de la stricte (façon de parler pour dire esthétique et historique) vision de ses images de cinéma. Avec le spectre innombrables des émotions déclenchées par icelles, souvent grande tristesse, rarement rires sauf des plus grinçants, j'ai eu ma palette. Mais de digressions érotico-envieuses autour de ce prégnant objet du désir, jamais.


Photographie de studio - 1916 - Bubbles Inc

La canne de Chaplin, badine mutine, n'est pas offensive, pas sexuellement active. Elle est à elle toute seule toute la panoplie des points de ponctuation de ses attitudes. Exclamation ou virgule, suspension ou interrogation, elle n'est pas (à mes yeux évidemment, est-il besoin de le rappeler) un fétiche. Elle (enfin, l'une d'elles) est exposée dans cet antre du hamburger bruyant qu'est Planet Hollywood Paris. Moins bien mise en valeur que les lego StarWars ou la tenue topgunesque de Tom Cruise, dans l'escalier. J'ai hésité à la photographier, je ne l'ai pas fait.


La ruée vers l'or

Au contraire de celle, punitive et explicites, des films à collège britons, dont les chefs de file sont If et Another Country, et qui donnaient envie d'aller, pour de rêve, pas pour de vrai, passer quelques semestres et vivre in situ, l'éducation anglaise. Icône de punition idéale, la série six of the best (que nous avons parfois décliné en treize à la douzaine), best of du coup de canne multiplié par 6, double règle de trois pour postérieurs indociles, n'a pas fini de peupler mon imaginaire masochiste. Parce que la peur que j'en ai est aussi violente et excitante que la morsure brûlante qu'elle procure. Elle me rend folle. Cinglée. Les mots n'admettent pas le hasard. Ces deux-là me collent au corps, et à l'esprit. Décidément. Définitivement.

On profitera de la visite au Jeu de Paume pour s'attarder dans les galeries qui présentent Burlesques contemporains (jusqu'au 11 septembre). Cette déclinaison des corps à terre ne pouvait manquer de me parler haut et clair. Corps automates, destructions, vexations... j'y reviendrai.



Un autre monde (Yann Minh)

Yann Minh

J'ai fait la connaissance de Yann Minh, si j'ose dire, par livre interposé, un soir, en dînant avec des amis fondus de SF. Rien de ce qui venait d'être publié ne leur échappait. Dans le flot des conversations croisées, j'ai réussi à capter un titre, Thanatos - Les récifs, un indice, le sm.

Il n'en fallait pas plus pour que je fouine dès le lendemain. Je me souviens encore de ces paragraphe.

"Le reste du robot a maintenant l’allure d’un crabe scorpion avec ses deux pinces-scalpels écartées autour d’un long dard métallique. L’insecte d’acier descend lentement vers mes hanches. Une brûlure froide lorsque les lames s’enfoncent, puis l’explosion de douleur me submerge tandis que les lames incisent et découpent, profanant mon corps dans une barbarie sexuelle qui m’aurait peut-être contentée si je n’en avais pas été la victime.

La dernière sensation est le pal du dard me pénétrant, ultime supplice dans un chaos de souffrance.
Je m’enfonce dans une spirale de néant.
Je flotte dans un bien-être absolu, une sorte d’orgasme immaculé ralenti, qui s’étire lentement, interminablement, dans une blancheur éblouissante. Je me demande si c’est la mort."

Ses paragraphes me menaient au bord de l'insoutenable. C'est rare que je sois obligée d'arrêter de lire parce que les images que je me fabrique à partir des mots/maux de l'auteur me violent. Mais les siens me fascinaient aussi. Même dans ces mondes en apparence si loin de moi, je retrouvais quelque familiarité.

Un jour, sur Usenet, j'ai vu passer un message de Yann Minh signalant qu'il avait réalisé une série d'icônes pour Mac. Alléchée, je suis allée sur son site. Les dessins bornant les imaginations comme des douves anti-fantasmes galopants, je me suis attardée. Le garçon est multi-carte, info, photo, caméra, matière, vocabulaire, il fait sa pelote entre noosphère et cyber, robots et cerbères, machines célibataires et couples fusionnels, esse et emme, haine et aime.

Technoïde, certes, mais sensuel aussi.

Et surtout, concernant l'image de la femme, par rapport à son oeuvre, à la société, il a des arguments chers à mon coeur. J'aime lire cela sous la plume d'un homme.

"On a reproché à mes oeuvres, de conforter une réification de la femme, réduite à l’état d’objet sexuel soumis aux seuls fantasmes masculins.

Pourtant l’érotisme que je décris, bien qu’apparemment masculin de par ses archétypes, est un érotisme partagé par beaucoup de femmes, ce qui n’en fait pas pour autant, des victimes soumises à un machisme aliénant, au contraire.

Je pense qu’il ne faut surtout pas confondre les jeux et plaisirs de la sexualité avec l’oppression sociale qui maintient, même de nos jours, de nombreuses femmes dans un état de sous-prolétariat.

La cause féministe est juste dans une recherche d’égalité de salaires, de traitement et de reconnaissance sociale, mais il me parait très réducteur et même dangereux d’amalgamer des pratiques sexuelles hédonistes, souvent libératrices, avec la tyrannie machiste de notre technocratie.
Cet amalgame simpliste a pour conséquence d’éloigner des luttes égalitaires, les femmes qui par plaisir sont adeptes de cette esthétique de l’érotisme, et elles sont beaucoup plus nombreuses que la morale établie ou l’hypocrisie du «politiquement correcte» voudrait nous le faire croire."

Sa vision de Vénus. Ca me va. Ca me plaît.

Comme il en écrit, dessine, film, imagine des foisons d'autres choses, de la même veine, qu'il invente des univers qui séduisent et/ou dérangent, mais qui ont la qualité d'avoir de la personnalité et du sens, le mieux est d'aller lui rendre visite.
Ceux qui pratiquent Unreal Tournament seront particulièrement comblé par un bonus track.

Toutes les images ici reproduites, avec l'accord de l'auteur, sont évidemment de Yann Minh.



Histoire d'O...mbre (Hosannah)

XXXB6

Il a parlé !
Il ne s'est plus contenté de raccrocher au nez des réponseurs et autres messageries.
Usant de ce privilège qui différencie l'homme de l'animal, il a eu recours au langage articulé.

Tout le monde aura noté qu'après ces mots de l'autre, XXXB a rassasié son amour. Elle peut enfin conclure sur une embrassade. Le maelstrom passionnel se calme. La dame se recompose.

Mais la petite annoncière inconnue, avec le sens du suspense et du laconisme qu'on lui connaît, ne laisse rien filtrer de la teneur du divin message.

Peut-être qu'au prochain appel, celui qu'elle réclame à travers cette nouvelle petite annonce, elle nous en dira plus.
Son fan-club a faim.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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