Rue Bricabrac

Mois de la photo (suite)

Moriyami

Daïdo Moriyama aime photographier les femmes toute chair dehors, comme des taches de lumière dans un environnement sombre, que l'on croise dans les lieux clos du quartier de Shinjuku. Ou alors, au gré des pochettes de disques ou des expositions, comme d'apeurées jouvencelles désemparées dans des lieux abandonnés, la fraîcheur de la jeune femme constrastant avec l'aspect poubelles des lieux.

Il met son oeil et son objectif subjectifs dans l'angle où on l'attendait le moins, entre gros plan et perte de vue. Subtil, il photographie un souvenir, une trace, une chaussure abandonnée, le creux d'un lit défait.

Quand il passe par Paris, les petites femmes qu'il immortalise sont les mannequins des vitrines que juste l'espace d'un instant, on pourrait croire vivantes.

Là où il me trouble le plus, c'est quand il saisit une bouche ou une fleur, pareillement ouvertes, offertes au summun d'un épanouissement tout en rondeur, comme si c'était un sexe de femme.

Daïdo Moriyama expose à Paris jusqu'au 10 janvier 2005 à la galerie Mennour, 60 rue Mazarine



De bandage en bondage

De bandage en bondage

Quand Romain Slocombe prend des photos, ses modèles sont des jeunes japonaises en baby-doll ou en dessous chic, clouées sur un lit d'hôpital ou un fauteuil roulant par de nombreux plâtres et bandages. Suprême délicatesse, certaines ont un bandeau sur l'oeil. Dans cette esthétique de la blessure (supposée), il cousine avec le Ballard de Crash.

Quand Romain Slocombe écrit des polars, il met en scène un autre lui-même, Gilbert Woobrooke, photographe anglais nippophile, fétichiste et spécialiste du cul au Japon, comme il le dit lui-même. Aucun lieu louche ne lui est inconnu. Parfois, il n'écrit pas de polars, mais on retrouve toujours son oscillation entre bondage et bandage, chanvre ou velpeau, du moment que ça attache. (Ca tombe bien, façon ton sur ton, son écriture est très scotchante, l'animal a du talent.)

On trouve sur la toile pas mal de lianes à lui consacrées. En voici quelques unes.

  • Pour voir quelques extraits de films
  • Pour lire des critiques de ses livres
  • Pour voir d'autres photos



Dura sex, sed sex

Chaque année, une célébre marque de préservatifs fait une grande enquête sur la sexualité du monde. Si si. Même que ça s'appelle Les dessous de la sexualité dans le monde. Grande enquête (aka Global Sex Survey) signifiant qui (350 000 personnes en 2004 disent-ils) veut répondre le fait en ligne (donc les résultats n'engagent que ceux qui les lisent).

D'une année sur l'autre, les thèmes évoqués changent légèrement et visent à cartographier nos pratiques.

Durex compte le nombre de rapports et annonce que la France, l'an passé dépassée par les slaves, reprend la tête grâce à 137 coups de queue dans l'année. Que les islandais sont les plus précoces avec un premier rapport à 15,7 ans bien que ce soient les allemands qui ot reçus leurs cours d'éducation sexuelle le plus tôt, à 11,3 ans. Côté préliminaire, c'est chez l'Anglais qu'il faut aller voir, avec 22,5 minutes au compteur.

Quelques autres considérations orgasmiques (champions - ou vantards ? - les italiens) et préventives (sortez couverts) plus loin, on en arrive à ce qui m'intéresse, les pratiques et accessoires pour faire monter le désir.

Evidemment, les films porno tiennent le haut du pavé, surtout en Afrique du Sud. Mais les menottes et bandages des yeux se portent bien. En moyenne, 22% (19% des hommes, 27% des femmes). Bon, peut mieux faire.

Pour mieux faire, justement, il suffit d'aller au Danemark, il y a un vivier (55%). Rapidement joignable en Eurostar, le Royaume-Uni affiche un aimable 51% suivi par la verte Erin à 48%.

Ensuite, il y a les divers gadgets alias sex-toys qui branchent 56% des islandais et 43% des grands bretons. Des chiffres à la cheville desquels n'arrivent pas nos compatriotes françaouis qui menottent et aveuglent à hauteur de 28% (mais au pays du bondage, le Japon, ce n'est que 26%, les shibarimen sont peu attachants...) et ne gadgetisent pas plus qu'à 22%.

Sado-maso de tous pays, sus au Nord !

Plus d'infos ici : http://www.durex.com/FR/



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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