Lit et liée
OÙ l'on reparle des liens invisibles. Qu'il faut savoir entrevoir, avoir envie de nouer à l'encre sympathique, d'ancrer de sentiments empathiques, de lier comme une faveur.
T'attendre ainsi.
vendredi 10 juillet 2009 / 2 grains de sel
OÙ l'on reparle des liens invisibles. Qu'il faut savoir entrevoir, avoir envie de nouer à l'encre sympathique, d'ancrer de sentiments empathiques, de lier comme une faveur.
T'attendre ainsi.
vendredi 10 juillet 2009 / 2 grains de sel
SI la terre ne tournait pas, elle pourrait ainsi, après quelques heures de pose, de pause aussi, porter sur son corps les barreaux de sa condition, subsumée au dieu Hélios (ou Surya, ou Mithra, ou Belenos, en matière de paganisme, qu'importent les noms pourvu qu'on ait la lumière). Mais l'astre, pour être un brulant bourreau, est surtout mobile et volatil. Elle ne sera soumise et encagée que le temps d'un cliché.
Et puis s'en va.
Relevée, habillée, encore chaude, elle aura en tête l'idée subtile de la contrainte invisible.
(Merci à O*** pour cette photo, et toutes les autres encore)
lundi 6 juillet 2009 / 4 grains de sel
IL y a la plupart du temps plusieurs raisons d'aimer une photo. Le cadre, la lumière, la composition, la beauté du modèle, ce que l'on étudie dans les écoles d'art, ce que guide le sens artistique, ce qui révèle la sensibilité de l'auteur.
Celle-ci en plus de toutes ses qualités plastiques et esthétiques m'évoque deux choses.
La première, c'est que bientôt, un tel bondage ne sera plus possible. Attacher sa mie avec la pellicule impressionnée par une soirée ratée ou des vacances ennuyeuses, version duo et sado des soirées diapos pour masos est déjà une prouesse à l'ère du numérique. Cela donne envie d'acheter quelques rouleaux d'Ilford N&B sur eBay, car même en couleurs, la pellicule noire et blanche est plus belle. Cette photo cligne autant de l'oeil au fétichisme qu'à l'argentique.
La seconde, c'est que même si lâches et bonhommes en apparence, de tels liens interdisent aux mains de se mouvoir le moins du monde sous peine de sévères coupures. Prisonnière de l'objectif, du subjectif, de l'appareil et du film, la modèle est sage comme une image.
* le lien étant mouvant, cette superbe photo est datée du 29 juin 2009 et pourra être retrouvée ainsi.
jeudi 2 juillet 2009 / 4 grains de sel
Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.
Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)