C'EST un film dont on parle beaucoup, toujours, dans le microcosme en tout cas, qui est passé comme un éclair dans les salles au siècle dernier, en 1999, qu'on doit à Jang Sun-woo et pouvoir revoir dans des endroits comme "L'étrange festival". Gotijmal, mensonges, traduit en français par Fantasmes, plus accrocheur.
Ce qui se passe dans le film, une relation sm pure et dure, mais sans folklore, entre une jeune fille et un homme plus âgé vient se superposer comme und décalcomanie sur l'histoire du tournage où rien n'a été simulé, un tournage qui ressemble parfois à un reportage et qui raconte une liaison sado-masochiste on ne peut plus joyeuse. Et c'est cette joie que j'ai aimée.
Même si elle ne dure pas éternellement.

Comme le dimanche, quand j'étais petite, et que je me sens très petite ces jours-ci, il y avait ciné-club, je reproduis le truc, tout en restant en thème. (Alors que le film; par sa construction même et son goût des longs plans séquences ne mérite pas pareil saucissonnage).

Et parce que j'aime aussi les comédies, le cinéma tchèque, les films en costumes, les stucs et les couronnes qui tiennent aux cheveux, y a une grosse bizarreté .
Et une autre scène de Fantasmes/Lies/Gotijmal ici, mais sans rien à manger.