Rue Bricabrac, bdsm, sang

AZRAËL est venu à mon secours, en dessin, mais aussi en mots. Ma perle de sang qu'on se partage comme une framboise trop mûre a été la goutte de raisiné qui fait déborder le Graal...

Le sang, on ne le cherche pas, il vient sans prévenir, parfois quasiment sans douleur (encore une fois, je parle de nous, c'est à dire ceux qui ne cherchent ni à faire délibérément éclater la peau, ni n'usent de cutter ou de couteaux et ne considèrent pas l'hémorragie comme une fin). La preuve par Azraël :

Sans forcément l'avoir cherché, il m'est arrivé de fouetter jusqu'au sang notamment en utilisant des verges de genêt. La tige fine est particulièrement mordante (bien que peu douloureuse) et sans appuyer particulièrement les coups, il arrive fréquemment qu'un peu de sang perle. Et je dois avouer qu'y tremper mes lèvres pour venir ensuite prendre la bouche de celle qui vient d'être fouettée procure à l'un comme à l'autre des sensations particulièrement voluptueuses.

J'avoue que si parfois le sang a affleuré, de souterrain est venu prendre l'air à même la chair, si galamment l'homme l'a léché, sucé aspiré, cette action de s'en barbouiller la bouche comme des enfants gloutons dans les ronciers ne m'est jamais arrivée. Mais en regardant les images de ce couple sur fesrouge, en imaginant mes fesses dans le même état que les siennes, j'ai trouvé subitement sensuel qu'on partage ce fluide. Sans plus de dégoût, de mystique ou de chichis que quand on s'embrasse à pleine bouche, boit aux lèvres d'un sexe, avale une giclée de sperme. Ou même quand on se suce le bout du doigt, piqué plus qu'au vif.
Ou pourrait appeler cela se rouler une perle...
Et rire, en regardant nos lèvres maquillées.

Et en cette journée de Sidaction, je précise que lorsque j'ai proposé à l'intermittent du fesstacle ce partage purpurin, je lui ai bien mentionné que je pouvais me faire faire un joli test tout neuf. Parce c'est la moindre des choses et qu'on ne déconne pas avec ça.

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