Près de chez moi, il y avait une librairie d'occasion qui avait tout un rayon série noire, un franc le livre, trois pour en embarquer cinq, et on pouvait les rapporter et les échanger.

J'y ai dévoré tout ce que j'ai pu trouver, entre autres heureusement, de l'oeuvre de Carter Brown, un pseudonyme qui a publié 150 livres, pure pulp fiction, en 15 ans. Ca se lisait encore plus vite qu'il l'avait écrit. Les titres, Croupe Suzette ou Le valseur énigmatique, ne laissaient aucun doute sur les centres d'intérêt du bonhomme.

Je lui dois quelques bons souvenirs de fessées.

Dont une. Une donzelle renversée sur le comptoir d'un bar, les arrières giflés d'importance, et pour finir, dan sa culotte remontée, l'homme verse le contenu d'un seau à glaçon, avant de lui masser le postère. Un chaud froid comme je les aimais, ou comme alors mes fantasmes savaient que j'allais les aimer.

"Un massage de croupe aux glaçons." C'était l'exacte phrase.

Rue Bricabrac, bdsm, glaçons, Carter Brown
photo hundrednorth

"Certes", me dit dominamant quand j'en arrive à ce point de mon souvenir de mauvaise littérature et de masturbations frénétique, "mais tu n'as pas de culotte" (je rappelle aux lecteurs qui arrivent de Mars, le mois ou la planète, qu'hier, à Paris et à 22 heures, il faisait encore dans les 30°).

Heureusement, il existe des tas de moyens de jouer avec des glaçons sans être culottée.

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