Rue Bricabrac

De 6 à 9

Rue Bricabrac, 69, bdsm, danse
photo Raphael Class
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Comme un nuage

Parmi les sites qui jonglent avec les mots, les signes, le sens, que je fréquente autant que possible, sans les avoir mis en lien dans le souci de laisser ce blogue dans un pâturage au plus près du bdsm, il y a Technologies du langage. À Jean Véronis qui l'anime, on doit (entre autres, il n'y a que des pépites chez lui) le Nébuloscope qui permet à partir d'un mot, masochisme en l'occurrence, de construire un nuage des référents les plus fréquents (la couleur, la graisse et le corps des caractères permettent un classement selon les répétitions).

Au-delà de la ludicité évidente (trop fort le coup d'assis, du banc, du parc et des photos) , il y a de quoi réfléchir (quel est le rapport de nécrophile avec la choucroute ?). L'amour, le jeu, la relation, le corps, les coups, la souffrance(ceux-là au plus bas niveau, m'enfin !!!), sont évidents. L'angoisse, dont la psychanalyse a montré les connexions avec le masochisme, est elle aussi reléguée en bas de tableau, avec les maîtres (chic) et les sens (franchement...). Petite, peur, sexuelle, discussions, blague, nom, tout mon portrait. En orange gras, je hurle, pyromane (à moins que la bougie ne soit ainsi décrite) et zoophile (mon chat peut témoigner qu'il n'y a rien entre nous, que de l'amitié) ! Tueur dépasse suicidaire, et j'espère que les seconds, nombreux dans la confrérie, ne rencontreront pas les premiers, tout au plus des pervers (au sens propre du terme, pas au galvaudé) qui veulent en faire leur chose. Ou alors, qu'ils aillent faire cela chez skyblog.

Les nuages changent de forme et de contenu selon les jours, allez donc dessiner le vôtre, et dépiautez les mots. C'est un strip-tease tout aussi jouissif que la sensuelle sensation de la soie d'un string qui glisse jusqu'aux chevilles.



Histoire d'E (une punition)

Un lecteur de ce blogue, gougnaffier par intermittence et cuistre à ses heures, m'a fait grand reproche, non point d'un solécisme, pour une fois, mais d'une omission de subjonctif, qui, à cause d'un malheureux heu, non, e, oublié, devenait un indicatif présent, coupable de son courroux.
Comme il est un ami de la famille (bdsm, bien sûr, qui comme chacun sait est une grande famille, un ancien compagnon de route mais pas porteur de valise de la blogueuse et le complice d'une soirée à trois), il m'a enjoint de prévenir dominamant pour qu'il me corrige en conséquence.
Et pour marquer le, enfin, les coups, il a surtout courriellé, cafté grâce aux électrons, à dominamant (à qui l'impératif du subjonctif était passé largement au dessus des oreilles). Lequel a donc décidé de m'infliger une punition pour manquement à la syntaxe (j'ai tenté de réfuter son habilitation, puisqu'il ne s'agissait point de syntaxe mais de grammaire, mais la loi du plus fort étant ce qu'elle est, mes arguments manquèrent vite de muscle).
Peu importe.
Ce qui compte, c'est la punition. Non point en nombre (plus ou moins cent coups de cravache ?) ou en plaisir (après une coupe aux ciseaux de mes boucles intimes, un gamahuchage en règle). La punition (pu-ni-ti-on, syllabes érotisantes, mmmmm) en soi comme le sel de la raclée, les trois poivres de la tournée. La punition exclut le safeword, la punition ne se discute pas, la punition se subit. Les mêmes attentions sous couvert de punition sont mille fois plus succulentes, cent fois plus mordantes, dix fois plus inéluctables. J'ai une âme de pénitente, je jouis du châtiment, sans la moindre once de mysticisme.
Autour du mot punition dansent d'autres concepts, autant de saveurs, de couleurs, d'exhausteurs. Tenir la position, c'est un grain de cumin. Faire acte de contritionn deux brins de coriandre. Ne pas se révolter, cinq lamelles de gingembre. Se laisser sermonner, une gousse de cardamome. Les épices de la punition ensoleillent mon corps.
J'aime les piments. Alors, quand résonne le mot punition, tion, tion, tion... en écho j'entonne provocation, tion, tion, tion... répétition, tion, tion, tion... jusqu'à ce que je ne me rende même plus compte de l'extrême douleur dont je te fais l'exécuteur.

Rue Bricabrac, orties, punition
photo Desaparacida

Et si, pour chatouiller le démon et le grand rapporteur, je tentais un pléonasme redondant ? Quand bien même ce serait une périssologie. Ca va chercher dans les combien, une périssologie ?

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Si tu n'as pas de rouge, mets du bleu

Il y a le joueur de blues et cette demoiselle qui le chante, les bleus à l'âme et le sang bleu des aristos à la lanterne, les cordons bleus et le bleu du ciel et de Bataille, les mots bleus qu'on dit avec les yeux, qui sont parfois bleus aussi, le bleu layette et la truite au bleu, les bleubites qui deviendront grands et Blueberry. Et puis, il y a les bleus.

"Les bleus mettent souvent du temps à apparaître quand les dégats du choc affectent les tissus profonds. Quand les vaisseaux sont endommagés, le sang ne parvient pas aussitôt en surface car il doit diffuser à travers les parois de tissus fibreux. Cela explique aussi pourquoi il arrive que le bleu apparaisse à quelque distance du choc initial : le sang a été guidé plus loin par l'orientation des fibres." (Stewart Lloyd, lecteur du New Scientist)

J'aime les bleus aux fesses (par fesses, on comprendra bien évidemment seins, ventre, monts, creux et plus si entente), le bleu de feu, celui que j'appelle de tout mon coeur, de toute ta force de frappe, j'aime bleuir de chaud sous tes coups, ça me met le rouge jusqu'aux tempes, ça chasse le blues quand tu bats mon albâtre.

"Un bleu apparaît quand des petits capillaires éclatent sous la peau. L'hémoglobine qui s'en échappe donne la couleur bleue. Le corps envoie aussitôt des globules blancs pour réparer les dégâts. Ils détruisent leurs globules, ce qui provoque les variations de couleur observées." (Claire Adams, lectrice du New Scientist)

Rue Bricabrac, bdsm, bleu, bleus
Photo Angelo Cesare
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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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aller Si vous souhaitez m'écrire, il suffit d'ouvrir votre courrielleur préféré, et d'adresser le tout à b.ricabrac chez free, en france. (On a le brouilleur de robot qu'on peut, logiquement, les humains devraient décoder.)

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