Figging, le retour

À la demande générale de quelques uns, voici les premiers résultats de l'opération figging. Comme prévu, la fréquentation des félins d'appartement m'ayant appris la prudence sans me guérir de la curiosité, j'ai donc tenté non point un doigt mais une lamelle de quelques millimètres fibreuse et juteuse à souhait. Introduction fut pratiquée côté face, juste le vestibule, sans aller chercher trop loin.

Au bout de deux secondes, le feu a pris. Au bout de dix, j'ai éjecté l'intrus impétrant, déclarant forfait. Mon sexe n'était pas le conduit palpitant de désir que j'espérais mais une salle de concert de Simon et Garfunkel (ou de Patrick Bruel, ou de Lorie, chacun remplacera par le chanteur qui lui a donné envie de tomber amoureux la première fois, Jean Sablon pour les plus anciens, mais là, il va y avoir hiatus, le baron Bich n'ayant pas encore inventé l'objet jetable dont il va être question), à l'heure de l'allumage des briquets et des ondulations corollaires.

Mon camarade L., hilare, me soutient que j'aurais dû tenter l'opération côté pile. On verra. Peut-être. (Parce que si c'est pour connaître l'effet hémorroïdes sans avoir besoin d'avoir des hémorroïdes, je suis dubitative... j'ai envie de rester dans le sexy, pas le stoïcisme.)

Comme je ne suis pas rancunière, je me suis préparé ce matin un délicieux thé vert au gingembre (nommé, par les frères Mariage, Route du temps).

tags technorati :