A quel sein se vouer
Pourquoi, quand tu fais rouler mes tétons entre tes doigts,
plus fort, plus vite, je t'en prie
Quand tu les agaces, les énerves, les exaspères, les exacerbes,
ne t'arrête pas, continue, encore, s'il te plaît
Qu'ils se tendent, bandent, s'échauffent, s'empourprent,
pince-les, serre tes doigts, mords...oh oui
Pourquoi à ces moments-là, je ne pense qu'à la canne ?
Je l'avais pourtant reçue, la canne, j'en sentais encore chaque coup, et je mordais mes lèvres pour ne pas te réclamer encore un tour, deux tours, trois tournées, quatre danses, cinq galops, six valses. Je râlais en me branlant sur ta queue, je commençais ma phrase, je ne savais la finir, la prochaine fois, je te supplierai de me châtier encore.
Avant de connaître la canne, à quoi pouvais-je bien penser quand un homme cherchais noise à mes nipples ? C'était il y a si longtemps que j'ai oublié.
Je devais déjà penser au fouet, je ne pensais qu'à cela, d'ailleurs.
jeudi 28 juillet 2005 / Un grain de sel