Rue Bricabrac, bdsm, politique

EN corset et en couverture de Match, elle triomphe. Désarticulée plus que déhanchée, plastique plus que sexy, Sharon Stone se rappelle à notre bon souvenir avec un look affirmé de tapin domina.

Dommage, elle aurait pu profiter de sa notoriété et de sa capacité à remuer les foules, lancer un appel aux femmes, au rassemblement, affréter des avions charter dans toutes les capitales en direction de l'Iran, du Soudan, débarquer avec des centaines de milliers de meufs et de pédés, habillés sans provocation, mais sans voiles non plus, le string qui dépasse ou le slim moule-bite, le tailleur Chanel ou le polo Lauren, wesh-wesh ou bobo bourge, qu'importe.

Juste pour rappeler, sur ses talons de femme affirmée et prescriptrice, à ceux qui soumettent les femmes au nom d'un machisme religieux et pervers, qui les emprisonnent et les bastonnent parce qu'elles n'ont pas adopté da burka code, qu'ils n'en ont plus pour longtemps à vivre au moyen-âge. Ce serait son plus beau film, plus beau qu'un film.

Mais se faire interviewer par Marc Lévy et retoucher par Photoshop, franchement, c'est indigne. Surtout Marc Lévy.