Rue Bricabrac

Cochonne pendue

Rue Bricabrac, bdsm, Chantal Thomass
Hilton McConnico

Au départ, il y avait un dessin mutin d'Hilton McConnico qui essayait de faire rimer glamour, puisque telle est cataloguée la lingerie très froufrou de Chantal Thomass, avec humour, une jeune femme faisant du trapèze sur une corde à linge, jusqu'à en perde son chapeau et montrer ses dessous, tandis que leurs jumeaux, sans personne dedans, sèchent à deux pinces à linge de là.
Sur le papier, il n'y a rien à dire, c'est plutôt primesautier, pas de quoi fouetter une chienne, fut-elle de garde.

Rue Bricabrac, bdsm, Chantal Thomass

À l'arrivée, ce "sans dessus dessous" n'est plus qu'une confusion entre signifiant et signifié, la femme ne valant pas mieux que ses dessous, pareillement attachée sur la corde, cochonne pendue aux cuisses écartées, plus même de robe, objet de consommation offert en pâture comme la parure.

Et votre culotte en dentelle, vous la prenez avec ou sans femme ?

 

(Merci à Serac)



Histoire d'O...mbre (Quand la mer descend, je l'attends...)

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

APRES le vert, le bleu. Qu'on aille chercher le commandant Cousteau. Les carapaces qui fondent, la marée, encore une histoire de crevette...
Je trouve tout de même étrange de ne pas entendre la voix de quelqu'un qui appelle, et d'être à ce point sûre que les appels muets sont bien de tel ou tel.

Untel est au tél, numéro masqué et touche mute enfoncée. Sauras-tu reconnaître qui est au bout du fil ? Est-ce que le silence de son aimé est comme celui qui suit du Mozart ?

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Bye, Bizot, bye

Rue Bricabrac, bdsm, Actuel, Jean-François Bizot
D.R.

JEAN-FRANÇOIS Bizot est mort il y a presque une semaine, et j'ai de la peine. Non pas parce qu'il allait lancer un journal que j'aurais bien aimé lire, consacré aux gens de mon âge, et du sien, dix de plus que moi, Si Señor (c'était le titre du projet), mais parce qu'Actuel, son premier bébé m'avait accompagnée. Plein aux as, il avait préféré lancer journaux et radio, renifleur du temps comme personne, aimant la culture quand elle était contre.

Mon petit cas perso et Actuel, c'était au début des années 70, quand je ne savais pas comment me dépêtrer ce qui était ma sexualité, n'ayant que lu Pierre Daco et Freud, déclarée perverse, n'osant m'en ouvrir à personne... Un jour, après quelques planches de Crumb et avant un reportage en Afrique du Sud, quelques pages sans doute écrites en jaune sur fond blanc à moins que ce ne fût violet sur fond noir, racontaient les coulisses sm de l'Amérique, San Francisco, Los Angeles, les deux, je ne sais plus, mais après avoir lu au moins quatre fois l'article (et pas à cause des couleurs psychédéliques), je me suis sentie mieux. Minoritaire, certes, mais pas bonne à enfermer.

Je pense que pour ceux qui débarquaient en adolescence et dans les années 70, pour qui les sentiers balisés n'étaient pas le paradis auquel ils aspiraient, Actuel était une source, un signe de piste, des pistes culturelles et sociales, des portes vers d'autres perceptions (et je ne pense pas à l'article sur la culture des haricots sauteurs en appartement). Actuel était libertaire et libérateur. Actuel nous a aidé à mieux vivre les années Pompidou si peu pou pou pidou.
Plus tard, avec Radio Nova, il a fait la même chose. Il aimait le monde, il en a souvent fait le tour, ça se lisait, ça s'entendait. Il était tellement curieux de tout qu'il a essayé le cancer, mais comme pour Desproges, c'est le crabe qui a gagné.

Je n'ai plus ma collection d'Actuel (ni de Zoom, ni de Cinématographe, ni de Fluide..), mais dans ma tête, il doit y avoir une zone du cerveau en forme de champignon hallucinogène avec des drôles de coloris et plein d'infos stockées par là. Un champignon qui se sent un peu orphelin tout d'un coup.



Histoire d'O...mbre (Quand cara passe)

Rue Bricabrac, bdsm, XXXB

JUSTE pour la forme, le coeur n'y est plus, reste un rien de curiosité lassée... Or donc, les "carapaces fondent", sous l'effet du fameux mais mystérieux virus. Nul besoin donc d'aller quérir Claude Allègre pour qu'il nous assure que les réchauffement climatique et autres calembredaines n'y est pour rien.

Tout de même, je trouve qu'XXXB dépasse largement la moyenne des SMS anonymes... enfin, d'anonymes inconnus. Il y a des niches comme ça, qui défient les statistiques. C'est un peu comme le nombre incroyablement élevé d'hommes mariés en goguette sur les tchattes et qui n'ont pas de téléphone fixe au logis, surtout par rapport aux chiffres communiqués par l'ART.

Revenons à Mme B. Toutes les pistes s'épuisent. Adieu zonzon, Sophie Calle, numéro tendu à un presqu'inconnu, Roméo et Juliette victime de la fracture numérique...

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Cazzo !

Rue Bricabrac, bdsm, érection, ciseaux
photo Christie Hill

TANDIS que je me réfugie au coin avec ma plume d'oie et mes parchemins pour torcher mes cent lignes "je suis une castratrice" (car je me suis pris, en privé plus que sur blogue, quelques chaleureuses apostrophes "vengeance anonyme", "haine des hommes", et autres "c'est çui qui dit qui y est"), voici de quoi renarcissiser tous ceux que mes derniers propos ont ramollis.
Comme je ne sais pas écrire ces choses-là, non point que je n'en ai point vue de dure et rigide récemment, mais que cela m'ennuie prodigieusement de le rapporter, et surtout, ne regarde que moi, l'émotion m'intéressant plus, sur le plan littéraire, que l'érection (le coït étant sur un plan technique ou syntaxique plus ou moins très répétitif, et c'est aussi pour cela qu'on l'aime), j'ai emprunté à une femme visiblement plus douée que moi ces quelques extraits. Merci à E*** que je n'ai pas consultée (usant de mon droit de citation) et dont l'intégralité des fictions se trouve à la page récits de sensationsm.

tu bandes .tu vas et viens entre mes fesses avec ta belle queue dure et d'un coup, tu plonges dans le gouffre. Tu me déchires.. J’ai un petit trou de cul, tu le sais, alors, je crie. Tu touches le fond de mes entrailles .je goûte à cette excessive volupté. Je gigote et là tu m’inondes.

Encore ?

mon pubis, ma touffe drue qui cogne contre ton bassin, nos poils
se mêlent, des bruits mouillés sortent de nos sexes rivés l'un à l'autre qui
fonctionnent comme une merveilleuse machine. Nous sommes devenus une
monstrueuse et belle machine à jouir.

Ce n'est pas fini.

Ta main sous mes fesses, le majeur
profondément enfoncé dans le trou de mon cul humide de mes humeurs qui
coulent de mon con écarté par ta queue, tu sens, au travers de la fine paroi de
chair qui séparent les deux conduits, oui tu sens ta queue aller et venir
dans les profondeurs de mon ventre. Tu butes sur le fond tellement je m'ouvre.

Un dernier pour la route, je ne suis pas chienne.

tu cognes comme un forcené dans ce sexe sublime.
à ce moment t'effleure le regret de ne pas avoir trois queue pour me remplir partout à la fois.

Enfin, une image pour les garçons pas sages. Les filles, vous pouvez allez ailleurs, c'est au delà du pire, c'en deviendrait presque sublime tellement c'est ring'art et vulgos (et daté).
Tom Ford, couturier, est en pleine parfum mania. Après une douzaine d'exclusifs (dont les plutôt agréables Noir de Noir et Japon Noir) sortis dans une discrétion inversement proportionnelle au prix du flacon, le revoilà tonitruant, pour un parfum pour hommes. Pour zhommes même.
Cette branlette espagnole sur poupée sicilicono-gonflée donne une idée de l'image que Tommy (et le photographe Terry Richardson) se fait des hommes qui aiment les femmes. Mais après ses robes aux découpes censées évoquer le sexe des femmes (pour y penser, il fallait toutefois qu'il explique), assortie de colliers avec pénis pendentif pour les malcomprenantes (de la métaphore), finalement, ce garçon reste assez cohérent.

Rue Bricabrac, bdsm, branlette espagnole, parfum
D.R.

Et ... CUT !
(Comme on dit au cinéma)

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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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