Rue Bricabrac

Histoire d'O...phioglosse (le retour)

C'est irrésistible. Ce n'est pas charitable, ce n'est pas honorable, ce n'est pas méchant, même pas critique, c'est juste moqueur. Et totalement ophioglossique, donc drôle.

"Je cherche une chienne soumise.
Qui sait ou est ça place,
et qui est preste à tout pour son Maitre.
"

Rue Bricabrac, ophioglosse, bdsm

Si le ça dans "ça place" laisse penser qu'on est tombé sur un lacanien, ça place pour toi, ça te place dans la position que je veux, le ça et la place, ça (c'est) ta place... Si le "preste à tout" est trop beau pour être vrai, tant il nous dit en ancien françois que la chienne doit être de chasse, une rapide canine sprinteuse, prompte à exécuter les ordres et à prévenir les désirs de celui qui dans sa hâte à oublié un accent sur le ou, le reste de la courte conversation avec l'auteur de ces lignes dément les présomptions d'analyste brillant à la pensée affutée.

Toutefois, comme j'ai envie de jouer les cupidons, je crois que je lui ai trouvé la donzelle qui saura faire fissa. Attention toutefois, et c'est là que la mise en place du ça sera essentielle, à ce que son esprit si véloce ne joue les filles de l'air, entraînant le corps qui enveloppe l'âme au diable vauvert. A lui de trouver qui est celle qui déclare, dans le mouvement (elle se serait relue, ça se serait vu) :

"mon esprit, mon âme se meuvent avec une certaine agilité à Sa demande".

Marions-les, marions-les, je crois qu'ils se ressemblent, comme disait la chanson.

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Histoire d'O... mbre (un avant-goût du paradis)

Un ange passe... Immanquablement, cette expression me rappelle les mauvais romans de Gérard de Villiers (pléonasme redondant), SAS, où régulièrement, un ange passait, les ailes chargées de menaces ou de missiles, ça dépendait. C'était d'ailleurs la seule chose à sauver de ces pauvres livres, où s'exprimaient sans interdiction aux mineurs les fantasmes basiques d'un macho dominant (du moins dans ses rêves) qui portait très très très très à droite (au point d'avoir peur de sentir mauvais des yeux rien qu'à le lire).
Mais jamais encore je n'avais vu d'ange passer sur un répondeur, même avec la présentation du numéro.

Rue Bricabrac, XXXB

L'amoureux (reprenons la nuance de Molière, mais en la retournant, l'amoureux sera celui qui est aimé sans aimer en retour tandis que l'amant, lui, bénéficie de l'amour à double sens) de XXXB serait une figure céleste, un être immatériel.
On le voyait assez bien ainsi, en anorexique des sentiments, en chiche de lui-même. De là à le traiter d'ange, tout de même.

Bon, l'injonction que je vais faire à XXXB est valable pour moi, il serait temps de tourner la page. Et si en 2006, on apprenait à jongler ? (Surtout si on a les boules.)

Rue Bricabrac, balles
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L'année Mozart

Rue Bricabrac, chocolat, Mozart, Mozartkugel

Pour célébrer cette année Mozart (qui aurait eu 250 ans s'il avait été immortel, ce qu'il est d'une certaine manière, entre Don Giovanni et les concerti), je vais être diététiquement incorrecte et me gaver (cosi fan tutte !) de ces friandises autrichiennes trop mal connues en France, les Mozartkugeln, les boules de Mozart ainsi nommées pour leur forme parfaitement ronde, et qu'on pourrait traduire dans une langue comme dans l'autre par les couilles de Mozart.

Des couilles de Mozart qui, en l'occurrence, sont composées d'un coeur de massepain entouré de deux couches (claire et sombre) du plus gras des pralinés, le tout recouvert d'un chocolat de qualité très moyenne (cela valant pour les vraies Mozartkugeln, fabriquées en Autriche ; les made in Germany, des viles copies, sont plus rustiques, le - un seul - praliné au centre, la pâte d'amande autour, mais cacher, ce qui réjouira la population juive qui vit toujours en terre tudesque malgré la grande opération de découragement menée avec allégresse par le IIIe Reich, mais je m'éloigne de mes chocolats). De mordre allègrement dans ces confiseries triglycériantes entraîne inévitablement à penser à des situations où d'autres boules, non mozartiennes, mais masculines, sont bien en bouche.

En anglais, on appelle cela un teabag, un sachet de thé, sucer les couilles de son partenaire comme on ferait une infusion (oui, Dame, vous avez raison de suivre la vox populi et coluchienne, dans la vie, il n'y a pas que la bite, il y a aussi les couilles...). Les hommes, dressés dans leur domination, aiment enfoncer leur queue dans la bouche et la gorge de leur partenaire, jusqu'à la luette, jusqu'aux hauts le coeur. "Pompez, pompez..." disaient-ils, déménageurs ou énarques, le vocabulaire traversait les couches sociales. Ils ont, et l'adorent ainsi, la femme à leurs pieds, à genoux, la bouche pleine.

Je suis étonnée qu'il n'y ait pas plus d'accidents de teabag ou de pompino. S'il existe un mythe du vagin denté, la bouche pleine de dents est, elle, une réalité. C'en est alors presque émouvant de voir ces hommes, debouts, écrasant la soumise de toute leur stature, alors qu'elle les tiens par les couilles, et par la queue. Je serais homme, je serais mal.

Un chocolat, mon chéri ?



Clichés avec un B comme Boutoir

Rue Bricabrac, bdsm, boutoir, clich´s

Nous avons vu précédemment que les chattes de soumises étaient toujours dégoulinantes.
Saïda s'interrogeait sur ce mystère.
Pas seulement elle.
Un début de réponse ici peut-être :

"je jouis fortement entre ses coups de butoir entre mes reins"

Le lecteur aura rectifié de lui-même, c'est de boutoir qu'il s'agit, le butoir (quoique chez les corroyeurs, les deux sont synonymes, avec même une possibilité en buttoir) étant en l'occurrence le col de l'utérus. On passera aussi rapidement sur l'entre et l'entre de peur de rester coincé entre le rein et le butoir, ce qui nuirait à la dégoulinance et plus si entente. L'essentiel étant de saisir que Mister Mètre la met bien profond, qu'il soit TBM ou ordinaire, avec une rigidité bien élevée, un entrain fougueux et par derrière (De quelle porte s'agit-il ? Le mot butoir m'a fait, à tort, penser au con, le cul fait tout autant l'affaire, et à terme, entre pubis et fesses, le boutoir bute... ).

Donc le coup (de rein, entre ses reins, je vais et je viens, entrez ou sortez mais arrêtez ce va et vient ridicule...) ne peut-être que de boutoir. Saluons au passage celui qui sur son blog a osé le délicat oxymore "sous mon tendre boutoir". Un boutoir, donc, comme dans "Boutons les Anglois hors de France".

Un peu de lexicologie :

BOUTOIR, subst. masc.
A. VÉN. Extrémité de la tête du sanglier (groin et canines) et par extension du cochon, de la taupe, etc. servant, selon l'animal, à fouiller le sol, à attaquer ou à se défendre (cf. PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, p. 1). Le boutoir du cochon (CUVIER, Leçons d'anat. comp., t. 2, 1805, p. 661). Os du boutoir. Petit os qui donne de la fermeté au groin (cf. CUVIER, Leçons d'anat. comp., t. 2, 1805, p. 80).
Coup de boutoir
1. Fig. Coup violent, attaques brusques et répétées, qui ébranlent l'ennemi. Les pertes et le trouble causés à la VIIIe armée par les coups de boutoir de l'ennemi (DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1954, p. 256).
2. Fig. et fam. Trait d'humeur, paroles rudes et blessantes. Les coups de boutoir de Flaubert (E. et J. DE GONCOURT, Journal, 1872, p. 881) :

... Magloire sentait l'amertume de son compagnon et il ne trouvait pas les mots nécessaires. Cependant comme ils approchaient de l'étable, il insinua : On a causé de vous, Monsieur le Supérieur, dans toute la Lorraine. L'autre répondit d'un coup de boutoir : Dans toute la Lorraine! Que dites-vous? dans toute la France! ...
BARRÈS, La Colline inspirée, 1913, p. 117.
3. P. métaph. [En parlant du cœur] Synon. de battement. Les coups de boutoir de mon cœur (F. SAGAN, Bonjour tristesse, 1954, p. 25).
B. TECHNOL. Outil utilisé par divers artisans (qui le poussent de la main) : par le maréchal ferrant pour parer la corne, par le corroyeur pour bouter* les cuirs, ou par le sabotier pour creuser les sabots. Synon. boute-hache (cf. boute, rem.).
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.
PRONONC. ET ORTH. : []. Synon. but(t)oir écrit avec 1 ou 2 t dans les dict. généraux.
ÉTYMOL. ET HIST. 1. 1361 « instrument de maréchal-ferrant » (Inv. de Hues de Caumont, A. Pas-de-Calais, A, 513 dans GDF. Compl.); 2. 1611 boutouer « extrémité du groin du porc, du sanglier » (COTGR.); 1680 boutoi (RICH.); 1690 boutoir (FUR.).
Dér. de bouter* étymol. 1; suff. -oir*.

Rue Bricabrac, bdsm, boutoir, clich´s

Le TLFI ignore donc le sens figuré et sexuel du coup de boutoir (pourtant employé au XXIe siècle par Christine Deviers Joncourt, jeune talent des scènes littéraire et musicale françaises, dans une allusion à un certain Roland D., qui l'a définitivement faite basculer dans son lit en lui tordant le téton, c'est dire si elle s'y connaît en matière de b...) Le fait que ce même dictionnaire fasse allusion, collusion plutôt, entre boutoir et ennemi, me ravit, moi qui essaie depuis des lustres de mettre au point la théorie de l'ennemi sexuel. Il nous apprend que le boutoir n'est pas un bélier mais un groin (de sanglier, qui comme chacun sait est un gros cochon...sauvage) et que bouter signifier pousser, retour au corroyeur cité plus haut, au maréchal-ferrant, à l'épinglier, et même aux botanistes.

Bien sûr, je pourrais chuter là en rappelant que peu importe le boutoir, pourvu qu'on ait l'orgasme. Mais non. Je poursuis ma croisade visant à bouter le boutoir hors des écrits érotiques (ou supposés tels). Car, comme disait l'autre nez, on pourrait dire bien des choses encore. Se souvenir du pal, ce supplice dont il est convenu de dire qu'il commence bien et finit mal ; en appeler aux animaux avec ou sans cornes ; pourquoi pas, parler de corne, quelle abondance... ; la chevalerie recèle un vocabulaire varié et flatteur pour l'homme, épée, lance... ; plus rustique, le gourdin peut faire la blague ; les poètes d'antan aimaient le vit, vite, vite, ton vit que je vive ! ; comme la petite robe noire, la queue est indémodable, un classique qui a sa place partout. Et pour finir, osons (en renouant avec les fontaines déjà évoquées) un "viens tsunamiser ta jetée dans mon estuaire". L'imagination au pouvoir, et au feu les coups de boutoir !

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¡Mano a mano!

mains, fess´e, Catherine Jamieson
Photo Catherine Jamieson

Des mains vives plus qu'il n'en faut pour avoir des belles couleurs toute l'année, promesses de maints feux d'artifesses et d'hématomes polychromes.

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aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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