Rue Bricabrac

Gang Bang à Copyright City

Violdecopyright

En bas de la colonne de gauche ou de droite, selon le thème que vous avez choisi pour me lire, un nouveau bouton "anti-skyblog" n'est pas là juste pour assouvir mon goût pour les auto-collants. Il renvoie vers un minisite mis en place par Kelly.
Le terme de skyblog est évidemment générique, et en matière de pompe et d'irrespect de la propriété intellectuelle, les blogues bdsm ne sont pas les derniers.

La plupart des blogues bdsm - et ma rue à ses débuts aussi - étaient, avant que ne fleurissent les canalblog, over-blog et autres hébergeurs de blogues clés en main (où il n'y a pas que du pire), planqués douillettement derrière un (ou des ?) site dédié, à l'abri de tout référencement Google & Co (pas fous, les proprios...), et où, malgré l'avertissement légal ("-vous vous engagez à signaler tout problème de copyright à l'auteur du WebLog"), le gang-bang de copyright (droit d'auteur en France) est un sport local.

Certains cumulent en un seul blogue tout de que Audiax dénonce. Les photos pêchées sur le net, manga hardcore ou ManRay célèbre sans citations d'auteurs, textes purement et simplement scannés d'un quotidien national ou d'un site web en jachère, là encore sans la moindre référence à la source. Pas de liens (hors le chanvre, ils ne doivent pas savoir, ô pôvre, ce que c'est), pas d'autorisation. Le pas vu pas pris comme moteur d'inspiration. C'est que nos déblogueurs aiment la photo, surtout celles des autres d'ailleurs. Lesquels autres, j'en ai fait l'expérience, sont le plus souvent ravis d'être choisis pour illustrer d'autres blogues.

Tout ça car bien sûr, l'internet, passé la dîme de 29,99 € à son fournisseur, c'est gratuit. Et libre. Et si ça n'est pas le droit, on prend le gauche comme aurait pu dire ma grand-mère si je l'avais connue, on est des rebelZ, merdalors.

Bricamag avait promis un entretien avec ManantNoir, spécialiste tout terrain du torchage avec droits d'auteurs. Mais il n'est pas homme à s'entretenir. Ce qui ne l'empêche pas de faire des émules (tiens, comme le logiciel de pique to pique) et sa (basse) cour (i.e. les dindes qu'il linke) agit de même, certaines poussant le bouchon jusqu'à reprendre à leur compte des textes publiés sur d'autres blogues, utilisant la technique du coucou pour créer une sorte de mouvement perpétuel.

Morbleu, qu'on les pende à une licence Creative Commons, qu'on les oblige à écouter d'une oreille Céline Dion chanter le code de la propriété intellectuelle (et à reprendre au refrain l'article L. 122-4) et de l'autre Francis Lalanne slammer les trente derniers communiqués de la SACD.



Baisse un peu le rideau

Il y a deux/trois sujets qui me trottent dans la tête, façon petit vélo, c'est à dire hamster dans sa roue, à part faire des ronds, ça ne produit guère de sens. Les mots clés, pour parler comme un moteur de recherche, sont séance et amour. (Ce qui ne fait que deux, le troisième, celui qui m'interroge, c'est l'enfant que les deux pourraient faire ensemble.)

L'une et l'autre ont été très bien traités, presque simultanément, par mes payses blogueuses Mélie et Aurora. Mais ce n'est pas pour autant que ce cochon d'Inde a cessé de trottiner dans ma cervelle.

Photo @lton

Le mot séance, je l'ai utilisé. Si ce n'était pas celui-là, c'était un synonyme. La séance, comme chez le psy, oui Mélie, comme au cinéma, oui M'sieur Eddie, c'est le temps, cerné par un couple de parenthèses, que l'on consacre à nos ébats sévères. Un 5 à 7, les heures peuvent changer, bdsm, jeux de rôles acceptés mais pas obligatoires. Les prostiputes parlent de passes, les vanilles de siestes crapuleuses ou de fêtes du slip, les bdsm de séances. Pendant la séance, la license est permise. Ensuite, on renfile ses oripeaux quotidiens, personne ne douterait que ta main a tenu le fouet, que ta bouche a insulté, que mon dos porte les cicatrices fauves de ta barbarie séquencée, que mon sexe pleure encore de bonheur. On se donne rendez-vous à la prochaine séance. Mardi prochain, même heure, même punition, comme ils disent, les vanilles, justement. Ou le mois prochain. Ou un autre jour, avec un autre. Les habitués des tchattes le savent bien, le mot séance est encore plus utilisé que tabou (comme dans "as-tu des tabous ?"). Comme à la Comédie Française, la séance supporte l'alternance, la pièce est la même, les acteurs peuvent changer.

Comment échapper à la séance ? Comment vivre heureusement le bdsm en oubliant cette notion réductrice ? En le vivant 24/24 et 7/7 ? Le sm à temps plein, un rêve de Maîdef ? Comme le couple emblématique ? Comme d'autres peut-être plus anonymes mais tout autant impliqués ? Ca signifie quoi ? Se plier au joug des règles de la soumission, brûler ses dessous, porter le collier même en entretien d'embauche ? Je caricature ? Quoique... À regarder autour de moi, il me semble que tous ceux (et je ne peux parler que de ceux qui s'exposent, forcément, on nage dans le truisme, là..., à moins que l'exhibitionnisme ne soit une composante majeure du bdsm, de leur bdsm) qui s'impliquent corps et âme dans le bdsm, ne peuvent, à un moment ou un autre, que se professionnaliser. Autrement dit en vivre. Ou essayer. En ouvrant des clubs et en collant madame à la caisse, comme au Grand Café ; en louant leurs prestations de fouetteurs émérites dans des soirées dédiées ; en mettant leurs compétences initiales (écriture, art, commerce, que sais-je) au service du bdsm. Ou comment la séance devient cinéma permanent. Là, me dit-on, il y a amour.

Depuis trente ans, et à l'exception de ma première expérience (avec Maître Stéphane qui s'appelait Franck pour ceux qui n'ont pas suivi...), je ne suis tentée ni par la première option, et encore moins par la seconde. Non point que je n'aie envie de me faire fouetter, fouailler, fouiller et foutre chaque jour, je suis avide, bien plus que ma chair ne peut le supporter. Alors, pas assez maso pour les uns, trop extrême pour les autres, carrément nunuche on m'a dit, je me promène dans les contre-allées de leur monde bien balisé (comme on dirait borné, comme on dirait normé) sans plus trop me demander où je me situe entre dogme et doxa. (Et quand je lis, non sans émotion, que mes mots jetés en vrac sur un modeste bout de toile pas même de Jouy, ont pu réconforter ne serait-ce qu'une seule Onde, je me dis que finalement, il y a bien une rime quelque part...) Et j'espère du fond du corps, donc du coeur aussi, que j'ai donné, que je te donne à toi qui m'es cher, autant de jouissance que j'en reçois.

Entre les baltringues de passage pour 36 heures qui cherchent soum pour séance ce soir et les pros du plug qui ont fait aiguilles en première langue, il y a nous, les autres, ceux et celles pour qui le lit est une scène et la relation une chaîne.

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Badine (pas badin, barbare)

J'avais en tête de parler de cette image du film de Fellini, certes moins connue que celle de la très sculpturale (cliché euphémistique) Anita au bain dans la fontaine Trevi, mais qui contribua largement à la tentative de lynchage de Marcello (vous reprendrez bien une cuiller de name-dropping ?). Sur le mode d'autres temps, autres moeurs, ce n'est plus aujourd'hui que cela arriverait, même pas deux/trois intégristes pour égrener leur rosaire devant les salles de cinéma.
La cavale et le voyeur, Rome sur sixties reprenait un petit coup d'orgie, spécialité locale. Je pensais réenfourcher mes dadas de bois, et même ressortir cette photo plus contemporaine de Britney Spears, non point pour faire people, mais pour la position plus que parfaite.

Bref, des propos dominicaux (garantis comme d'habitude mécréant friendly et calotte free) badins, légers, frivoles.

Maudites soient les infos, le badin a laissé place à la badine. Celle aux coups de quoi ont été condamnées (retour de la revanche des effets de bord du tsunami) quatre indonésiennes, ainsi humiliées (plus que sévèrement blessées heureusement) en public pour avoir misé de l'argent aux cartes.

Times, they're changing... Indeed, Bob, on repart en arrière, toute.

Aujourd'hui, je n'ai pas envie d'aimer le fouet.



Les oiseaux, c'est la télé des chats

Chat télé

Mon chat, parfois, sort de son sommeil, pour aller regarder les oiseaux qui bectent et piaillent à deux mètres de lui.
Après une longue introspection, il agite la mâchoire inférieure comme si elle était une moitié de castagnettes tout en émettant ce qu'un malentendant pourrait interpréter comme un feulement mais qui doit, en vérité, être un gémissement d'impuissance.
Les oiseaux, encore plus nombreux que tout à l'heure, continuent de se graisser la panse. Même pas peur.
Le chat, dans l'oeil de qui passe un ils sont trop verts et bons pour des goujats, retourne à sa sieste de marmotte, épuisé par sa tension, son attention et son cri de guerre.

Sur les chats (tchattes) bdsm, il y a des maîtres, des stephen, des dom, des sir, des marquis, des Donatien, des DAF, des qui cumulent genre maître stephen ou domDAF, qui de leur bureau ou sur leurs genoux, lancent des "physique, tabous, présente-toi" aux soumises qui musent.
Ils caracolent du clavier, se poussent du col du bout des doigts, s'inventent une anima.
Au contraire des oiseaux, les "soumises" ainsi interpellées y croient (ou font-elles semblant ?).
Et le Sade de bazar d'éteindre son écran et d'aller voir son chef de service ou sa femme qui vient de servir le dîner. La projection est terminée.

J'ai oublié de préciser... mon chat est castré.



Chiennerie ELLEstivale

En accroche à la Une, un peu éclipsée par une mannequine qualifiée, c'est excessif, de ronde, le magazine ELLE, ne sachant plus quoi faire de son été nous a dégotté une astrologie indienne, radicalement différente de l'occidentale et de la chinoise. On va le voir. Pourtant, plutôt que de nous demander si nous étions rate, guenon ou bufflesse, ELLE qui sait comment harponner son lectorat propose, en dessous du sein de la grosse, n'ayons pas peur des mots, le choix suivant : "chatte, chienne ou tigresse".
En omettant soigneusement un choix tout aussi valide, "chat, chien ou tigre", puisque cette astrologie indienne "nourrie de sensualité", non contente de brasser 27 signes, les affecte indifférement au masculin ou au féminin, quel que soit le sexe de l'intéressé. Bref, à part la mangouste qui n'a pas d'équivalent mâle, mais peut concerner un garçon, voire un TBM, les 13 animaux se déclinent tous en deux genres. Quant à la chienne, c'est écrit en toutes lettres, elle est attribuée à quiconque a vu le jour entre le 21 juin et le 4 juillet, un point c'est tout, quelle que soit l'année du millésime. Millimètres et dominettes, on vous ment, on vous spolie, on vous arnaque, celle ou celui que vous affublez de cette appellation est peut-être un cerf ou un étalon.

Je sais, c'est dur à avaler, mais à la manière d'un Premier ministre et de ses lois, les mauvaises nouvelles, c'est toujours au coeur de l'été qu'il faut les asséner.

Signé : un éléphant



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
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