Rue Bricabrac

Histoire d'O...phioglosse

Je lis ce matin, sous la plume acérée, autant que la langue, n'en doutons pas, de ma cousine blogueuse Aurora, une analyse affutée d'un récit (ou roman), Les liens du plaisir.

Ma librairie érotique favorite ne disposant pas de l'ouvrage, enfin, on y trouve bien Les liens du plaisir (et ici aussi), une gentille chose de Romain Peyret, avec des zoulies illustrations, mais ces liens-là datent d'il y a pile deux ans et quelques semaines, je n'ai pas lu les mêmes liens.
Je ne saurais donc rebondir sur les propos dépourvus de plaisir d'Aurora. Qu'importe ! Si je me présente comme masochiste, j'ai en revanche un véritable délice à l'ophioglossie, fût-elle le fruit des autres. C'est hélas le dur lot des critiques, on peut dire cent fois du bien et une fois du mal, c'est cette dernière effusion que tout le monde retiendra, et qui fera rire. Ou grincer. Comme diraient les gens qui confondent tout, ce doit être le goût de la transgression. Comme diraient les fans de Starwars, c'est le côté obscur de la force qui réjouit. Humain, trop humain. Et vivent les vipères !

Mais la curiosité me consume (et la grippe aussi, que l'on excuse mes coq à l'âne, blame the bacteries). C'est qu'il me semble bien (je suis hypocrite là, ophioglosse un jour, ophioglosse toujours, non je sais) que dans ces liens que je n'ai pas lus, on parle d'un lieu, un tchatte essème et même bédé, que j'ai fréquenté et que j'ai récemment quitté, autant par ennui (je ne cherche plus rien) que par, hum, idéologie, on va dire.
Je ne dirai toutefois jamais du mal de cette auberge virtuelle puisque le jour même de mon inscription, et le lendemain ou surlendemain de la sienne, j'y ai rencontré dominamant (son seul sourire en m'apercevant la toute première fois, m'a remis sur des rails que j'avais quittés quelques mois auparavant, donc total respect le tchatte). Cybères ou espagnoles, les tavernes, c'est bien connu, sont aussi ce qu'on y amène, pas exclusivement le reflet de leurs Thénardiers.

Parenthèse perso (c'est comme pendant la pub, vous pouvez aller faire pipi).
Au bout d'un moment, il faut bien se rendre à l'évidence, même si j'aimerais en théorie être libertine (Fuck them all, comme dirait la vilaine fermière), la pratique veut que je préfère explorer une relation, et une seule, dût-elle se fracasser dans le mur, plutôt que de me constituer un harem de doms variés qui viendraient, à tour de rôle et de bras, combler mes avidités masochistes, avant de me faire reluire comme l'adamantine princesse que je suis.
Donc je n'avais plus rien à faire là-bas, mais j'y restais, soi-disant pour bavasser avec les copains/copines et ironiser sur les fora. Jusqu'à ce qu'Anastasie joue un peu trop du coupe-coupe. La récitante (auteure donc) est sans doute aucun maintenant une femme avec qui j'ai, très peu, échangé, parfois croisé le fer et qui a balancé, on appelle cela modération, quelques unes de mes saillies chez dev/null (poubelle en langage informatique). Ce qui a le don de m'énerver et de me faire claquer la porte. Qu'on se rassure, personne n'a été maltraité, pas même la porte qui n'a rien senti.
Fin de la parenthèse perso (merci de ne pas avoir zappé).

Alors, la langue de pute qui sommeille (que d'une demi-oreille) en moi, à lire que cette "grande prêtresse" écrit comme un pied schizophrène déformé d'oedèmes made in Delly, bondit d'allégresse et fait sept fois le tour de ma bouche en exultant. Je l'avoue sans rougir. Même s'il commence à virer poujado, j'adore quand Guy Carlier descend des pitres mondains (si seulement il pouvait quitter Fogiel et retrouver son vrai moi...).

Je précise que quand la dame en question blogue (pas Aurora à l'écriture si fine, non, je parle évidemment de la narratrice du livre que je n'ai pas lu), je dois convoquer tous mes neurones pas encore en coma dépassé (deux donc) pour essayer de comprendre ce qu'elle raconte, tant le message est brouillé et la forme brouillonne, entre mots manquants et poussées de moijesme, sous-texte venimeux et onctuosité douteuse. Sachant que toute critique serait inacceptée (et renvoyée chez Dave Nul qui n'en peut mais), je m'en vais lire autre chose, en pestant contre ces gens avec qui la discussion, dût-elle prendre la forme d'une joute oratoire, n'est point possible. J'ai la culture du pilpoul, que voulez-vous.

Aurora, en décortiquant cet ouvrage qu'elle qualifie de tout sauf de bel, me venge d'une certaine manière de tous mes commentaires ravalés. O...phioglosse elle est, et comme j'aimerais l'être avec son talent et sa précision.
Tout ça pour ça, mais oui ! Entre la langue de bois et la langue de serpent, j'ai choisi mon camp. Depuis longtemps. Celui des langues sans couture (ni piercing).

Dans le monde botanique, les ophioglosses sont des espèces protégées. Comme nous sommes dans la vraie vie, je sors le casque lourd.



La mort en latex

La mort en latex

Il y a quelques jours, lors de l'homicide contre le banquier Stern à Genève, la presse suisse, pas toujours tout de suite relayée sur ce terrain par les media français, faisait remarquer qu'en plus d'aller souvent à Moscou et d'avoir une réputation de killer, feu Edouard tutoyait les moeurs sado-maso. D'ailleurs, son corps sans vie était vêtu de latex, comme quoi, c'est bien vrai que les cadavres ne portent pas de costard.

La mort a ceci d'inévitable, entre autres, qu'on fouille dans ce qui fût la vie du trépassé. Evidemment et étrangément, la fiction affectionne volontiers cette figure de style, quand l'ex-vivant flirtait avec le soufre (dans le sens ecclésiastique du terme), un raccourci saisissant laisse sous-entendre qu'il est mort comme il avait vécu.

Le bdsm n'est pas un passe-temps angélique, ni une sexualité sans aspérité, je ne le prétendrai jamais. Il regorge pour certains de pratiques violentes, borderline, saignantes, généralement (c'est à espérer, sinon, il s'agit de délit et plus de jeu) consensuelles. Mais même en effeuillant jusqu'au trognon les dites pratiques, en collationnant les accidents dus aux strangulations et autres breath-control, je ne sache pas que le tir à balles réelles fasse partie de la panoplie des plus extrêmes.

Reste à savoir, puisque la combi-latex semble avoir une importance capitale dans la mystérieuse expédition ad patres, si les ventes de cet accoutrement ont chuté depuis la fin de la semaine dernière, en Suisse mais aussi dans les pays frontaliers, et si, corolairement, les mises aux enchères des mêmes ont cru sur eBay.

Stay tuned. L'enquête ne fait que commencer et le sm continue d'être diabolisé.



Le sm est-il un sport de compétition ?

Quand j'ai débarqué dans, non point le milieu mais une relation sm, avec un Maître Stéphane qui s'appelait d'ailleurs Franck, qui avait 20 ans de plus que moi, les cheveux rares mais gras, un baise-en-ville bourré jusqu'à la gueule d'instruments divers, un carnet de croquis et une expérience, hum, certaine, j'ai feuilleté le catalogue des pratiques sans passer par la case théorie. J'étais trop jeune, les modes d'emploi (ou confessions) de soumises n'étaient pas encore écrits, j'avais glané ça et là, de Sade à O, de Ségur à Gwendoline, je ne connaissais rien à l'étiquette. D'ailleurs, le mot soumise m'était inconnu, je ne revendiquais (mezzo voce, pour ne pas dire in petto) que celui de masochiste (j'avais quand même dû me fader quelques traités de psychologie sommaire en collection de poche...).

Maître Stéphane qui s'appelait Franck m'a donc permis de décliner bien plus que je n'avais imaginé et qui faisait partie de la panoplie maso. Fessées fouettées, godes, vibros, sodomie, exhibition, port de tenues imposées, fist, épilation... C'était parfois excitant, mais en même temps un peu chiant, comme à l'école. Il y avait des matières moins attrayantes que d'autres. Néanmoins, il fallait avoir une bonne note partout. Sinon, gare. Maître Stéphane qui s'appelait Franck avait de grands projets pour moi, car j'étais sur le point de passer en deuxième année de sm. L'un d'entre eux consistait à me bonder les seins jusqu'à ce qu'ils deviennent noirs, l'autre à me "louer" à des messieurs prêts à payer 500 francs (calculez vous-même, ça se passait en 1974) pour "jouer" avec moi, sous son contrôle, mais bon prince et pas maquereau, il m'avait assuré que le magot me reviendrait.

Je ne suis donc jamais passée en deuxième année, Maître Stéphane qui s'appelait Franck est retourné dans le deux-pièces cuvette qu'il partageait avec son épouse vanille tout à fait au courant de ses fredaines, et s'est remis au "réseau" (un système amusant de détournement de lignes téléphoniques non attribuées qui rappellera des souvenirs aux plus anciens) pour trouver une autre oie dans mon genre.

J'étais déniaisée mais toujours aussi avide. Ce qui me rassurait au moins sur un point, passer le fantasme à l'acte ne l'éteignait ni ne le rendait caduc.

J'ai encore lu, rencontré d'autres partenaires, la technologie a fait des pas de géant, il y a eu les forums de discussions (américains dans un premier temps), le Minitel, les tchattes.

C'est ainsi qu'il y a dix ans, j'ai appris, de la bouche même de mon bourreau (un partenaire de première classe, il faut lui rendre cela, en matière de sm et de restaurants en tous cas) que j'étais une soumise.

Dont acte.

J'ai aussi lu les interventions d'une maîtresse et maso célèbre à San Francisco pour sa maison d'éditions et les livres pas sots de son compagnon, qui se faisait acclamer, et pas qu'un peu fiérote, pour avoir reçu la veille, cent coups de canne, "full force", d'un énième dan de judo.

Dont re acte.

Je me suis aussi fait jeter au visage le sacro-saint dépassement des limites (à ne pas confondre avec la transgression, sur quoi j'aurais aussi des réserves, du moins telle qu'elle est énoncée par les camarades du Komintern). Si je ne voulais pas être exhibée, si je refusais l'étiquette de soumise, si... c'est que je n'étais pas prête, parce que inhibée, à dépasser mes limites. Je l'entends encore. (Ca fait assez bien la paire avec les conversations creuses sur les tabous.)

J'ai beau m'époumoner à expliquer que ce n'est pas une histoire de Check Point Charlie, ou de troisième martinet, ou de cravache de bronze, mais d'érotisme, d'envies, de désirs suscités par un partenaire, "on" m'assure que j'ai tout faux et que je suis une rétive refoulée.

En échangeant avec un de mes correspondant d'électrons, j'ai réalisé que pour beaucoup de gens en dehors de la choucroute ou un peu en marge du bdsm pur et dur, celui-ci ne pouvait être qu'affaire de surenchère. Un peu comme les alpinistes qui cherchent une paroi plus difficile, un chemin encore vierge, un sommet inviolé. Maintenant qu'on a fait le tour des martinets et chats divers, il serait temps de passer aux lanières cloutées. Et les pinces ayant fait long feu, à nous les aiguilles. Les cordes, c'est bon pour les fillettes, les chaînes, ça c'est du matos d'homme. Comme si ce piment de la sexualité, à l'instar des piments oiseaux ou lanterne, affadissait le goût à la longue, à la langue, obligeant à recourir à toujours plus fort, toujours plus piquant. Comme si le corps était un objet qui prenait une patine, une érosion, une insensibilité au fil des corrections et qu'il fallait impérativement passer la surmultipliée.

Pour ce qui est des clubs, je ne connais pas, n'ayant jamais mis les pieds dans ces endroits, mais ce que j'ai lu des uns et des autres me laisse penser qu'il n'y a rien de plus gratifiant que d'exhiber une soumise qui s'en prend plus que les autres, le plus de coups, les noeuds les plus serrés, le plus gros gode, la plus large main. Le concours de bites des récrés maternelles, on n'en sort décidemment pas.

Hormis le fait que la soumise/maso devient un accessoire de mode (tu l'as vu mon nouveau sac Fendi ? Mes moonboots Chanel ? Mon débardeur Galliano), il y a surtout cette désagréable sensation que le sm n'est pas un plaisir que l'on décline à deux, cherchant à combler des pulsions et à se donner des orgasmes, mais une discipline (oui) sportive (en chambre). T'es bien mignonne avec tes fessées, mais va falloir que tu commences à offrir tes seins, parce que là, on piétine. J'ai l'air de quoi moi, le samedi soir au Donjon municipal, d'un petit joueur de troisième division, et toi, ma cocotte, t'es rien qu'une poule C ! Et notre relation le remake d'un porno de série B.

A l'image des triathlètes, des heptatlètes, voire même des décathlètes, drivées par celui qu'on appellera plus maître mais coach (fouette coach !) pour être style, les soumises qui ne veulent pas démériter exhiberont anneaux aux protubérances, sexe cousu, anus dilaté fourré d'un acier lourd, motte ou nichon "brandé", des résidus d'hématomes et de cicatrices aux omoplates. Au restaurant, suantes dans leur corset en vinyl, elle mangeront sous la table dans une gamelle gravée d'un Samsuffit audacieux. Et les soirs de doutes, elles iront forumancer pour savoir si elles sont de bonnes ou de mauvaises soumises, parce qu'elles ont crié sous les coups ou parce qu'elles ont peur que si elles ne montent pas à l'échelle de la surenchère, leur bon maît' ira s'en trouver une plus docile, plus muette, plus endurante, plus ouverte.

Passées les bornes y a plus de limites étant leur leitmotiv.

Passées les bourdes, y a plus de mythe non plus...

Je ne m'attaque même pas aux codes, tout cela me passant au dessus du chignon à une vitesse supersonique, les positions de la soumise et je ne sais quels autres dogmes dans quoi je suis incapable de me reconnaître, juste de pouffer, mais simplement à ce qui ressemble de près ou de loin (de près sûrement) à une négation totale du plaisir. Et s'agissant de sexualité, même hors des sentiers battus, ou plutôt si, pile poil dans les sentiers battus, qu'on utilise cette sexualité pour reproduire les schémas tant haïs de l'école ou de l'ASSU (Association Sportive Scolaire et Universitaire) me donne de l'urticaire.

J'aimerai lire un jour quelque rabelaisienne injonction à la sauce bdsm, tout ce qui te fera jouir tu pratiqueras, les cuistres tu abandonneras.



Un pont sur la rivière Blog

Blogs croises

Mélie, c'est mon am(sn)ie. Depuis que je la connais, j'ai ma messagerie instantanée en ligne dans un coin de l'écran. Et très vite, c'est comme si on travaillait à une table l'une de l'autre. On bosse chacune dans notre coin, et puis on lève le nez, pour une récré. On parle du temps qu'il fait, des rêves de la nuit, des infos du jour, des menus soucis orthographiques, de mille autres choses qui ne regardent que nous... On s'échange des adresses de sites web, on en visite ensemble, on pointe les photos et peintures qui nous ravissent le plus.

Et une fois de plus, c'est tombé sur la même. Comme nous sommes bien civiles, chacune voulait laisser à l'autre l'usage de l'image, nos blogs sont suffisament cousins pour n'en point faire des siamois. Comme nous sommes bavardes, nous n'avons pu résister à nous raconter pourquoi cette image nous plaisait.

Et au bout du compte, on a croisé nos blogs. Ce qui valait mieux que de couper l'image en deux, chacune sa fesse.


Photo Tallulah

Bricabrac :
Je l'aime bien parce qu'elle est aux antipodes de la petite écolière en socquette à la mine contrite et au menton baissé. Elle est femme, elle cligne de la fesse, elle est heureuse. Et en plus, ça fait 1930, j’adore l’art déco !

Mélie :
Je l'aime bien à cause de ce 1930. Elle joue terriblement cette femme, on voit presque son visage tellement ses fesses appellent la main. On sait qu'elle sourit. Comme ses fesses.
C'est très joyeux

Bricabrac :
Absolument. Elle réclame, elle est impatiente.

Mélie :
Oui. Sûr qu’elle n’a pas la fessée grave.

Bricabrac :
D'ailleurs, je suis toute de suite allée sur le prénom Tallulah à cause de Tallulah Bankhead, une actrice complètement folle, pétée à l'année au ouisqui/codéine.

Mélie :
Elle s'est posée ainsi volontairement. Il ne lui a pas demandé, n’a pas eu à le faire.

Bricabrac :
C'est elle qui propose, qui exige presque.

Bricabrac :
Elle a pensé à poser un coussin sur le lit, elle y a posé le genou, elle y posera le ventre dans peu de temps, pour mieux offrir cette croupe spirituelle.
Elle a le sens du décor, des bas, des talons, un renard, un châle peut-être pour étouffer ses cris. Elle est l'actrice et la metteuse en scène.

Mélie :
Elle est sûre d'elle. Elle l'a préparée cette scène qu'elle lui offre. Voyez... on n'aperçoit plus sa culotte. Peut-être l'a t-elle mise dans son sac. Ou sous un des coussins bleus. A moins... On ne voit pas son visage.. A moins qu'elle l'ait coincée.. là.. entre ses dents. Se bâillonnant elle-même.

Bricabrac :
Bien sûr, et elle me plaît pour cela, elle n'est pas soumise. Elle est sensuelle.

Mélie :
Sensuelle et audacieuse. Elle aime lui présenter d'emblée ce cul provoquant, ce déhanché insolent..

Bricabrac :
Et ainsi posée, présentée, elle est terriblement excitante, il ne peut pas résister. (Ou elle...)
On peut, à cause de cette ambiance 30, imaginer un couple à la Colette/Polaire. Des muses libertines. Des femmes libres.

Mélie :
Oui. C'est d'ailleurs ce qu'elle cherche, ce qu'elle a imaginé.

Bricabrac :
Et le dessin rend ses fesses si blanches, bien plus que le reste de sa peau, comme pour faire mieux imaginer la rougeur à venir.

Mélie :
Des femmes charmantes et charmeuses. Du rire en bord de seine. Des yeux en biais, sourire ou éclat de rire léger, terriblement vivant.

Bricabrac :
Des femmes qui savent chercher et trouver leur plaisir. Avec une légèreté primesautière. Ce n'est pas sérieux, c'est du sexe, c'est joyeux.
Et gourmand.

Mélie :
C'est du jeu, du rire. Elle est dans la complicité, pas la gravité. Ils se connaissent.
Il est juste derrière elle. Ils se sont donnés rendez-vous, elle est arrivée avant lui. Lorsqu'il est entré, elle était ainsi posée.
Délibérément. Et lui... ouvrant la porte, il a alors vu ces fesses, offertes. Demandeuses.

Bricabrac :
Et ce n'est pas la première fois qu’il les voit...

Mélie :
Je suis sûre qu'ils se connaissent.

Bricabrac :
Et que la pudeur n'est plus de mise.

Mélie :
oui. C'est cela. Ils ont des aventures tous deux, des récréations sensuelles. Joueuses. Il connaît ses parcelles, elle sait ses plaisirs.

Bricabrac :
C'est peut-être un couple constitué, ou pensez-vous que ce soit une cocotte ?

Mélie :
Je me demande si elle ne force pas un peu sa pudeur à elle, pour lui donner du plaisir. Ils ne sont pas en couple. Social.

Bricabrac :
Je ne crois pas, ses fesses se marrent !
Bon, je vais mettre des bas, des talons, trouver un renard...

Mélie :
Mais ils ont la complicité de l’intimité. Avec lui, elle n'a peur de rien. Pas même d'elle.
Juste.. envie.
Moi, je vais.. ôter ce string, et poser mon genou sur le sofa. Et l'attendre. Lui.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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Les mots
Flash-back
À lire
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L'oeil
Des images pas sages
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