Rue Bricabrac

Vat'fer (On les prend au berceau)

Tandis que l'adjudant Kronenbourg fait le mariole sur la Une deux, une, deux..., son cousin Kanter, via les tavernes à lui qu'il a, vient de trouver un public inespéré : les enfants.

À l'âge où l'on se biture au Champomy, se murge à la Grenadine coquine ou s'overdose au Cola sans caféine, et à d'autres substances souvent gazeuses et colorées, mais en tous cas pas au houblon qui mousse, Les Tavernes de Maître Kanter occupent le terrain mineur avec ce qu'on appelle du "marketing relationnel". Un magazine spécial minots sera remis aux concernés, dans lequel ils pourront entre autre suivre un personnage créé tout exprès pour eux : "Petit Maître". (La majuscule est d'origine.)

"Petit Maître". Ces gens ne savent pas ce qu'ils font.

Depuis le temps que je brâme à qui veut m'entendre (et même à ceux qui ne veulent pas) ma suspicion envers quiconque se prétend maître, je suis heureuse de voir qu'elle était fondée.

PS qui n'a rien à voir : Bon anniversaire, P. !



Sm cathodique

On a commencé à se douter de la sensibilité sm de la télé (les responsables des unités de divertissements ayant sans doute trop vu de films de gladiateurs) avec Le maillon faible. Cet exercice collectif d'humiliation publique où une domina inflexible (Laurence Boccolini qui n'arrive hélas pas à la cheville de son modèle anglais, la très surveillante générale Anne Robinson), accoutrée comme la méchante reine de La Belle au bois dormant, reproduit le schéma de la sélection naturelle en éliminant les graines de losers, ou plutôt, en les faisant éliminer par leurs camarades de jeu, ce qui est nettement plus tordu. Devant sa télé, le point d'Audimat rote en trouvant succulent de se moquer de celui qui répond "les pommes de terre" à "quel est le plat préféré d'Obélix".

La même chaîne, celle qui n'en a qu'une et qui s'est donnée pour mission de vendre du temps de cerveau disponible à des boissons gazeuses d'outre atlantique, rempile avec La première compagnie, un produit cette fois-ci copié sur la télévision américaine (à noter que dans l'original Boot Camp, ça gueulait autrement plus fort, Full Metal Jacket oblige, que chez nos guyanais d'occasion). Une bande de demi-people, dont deux belles paires de silicones (effet Pamela Anderson garanti dès l'amorce d'une petite foulée et certainement réjouissant à la moindre humidité du tee-shirt), qu'on aurait oublié si on les avait jamais connus, et qui avant d'être rien n'étaient pas grand chose (sauf Jean-Pierre Castaldi qui a tourné une fois dans un film de Mika Kaurismaki que personne n'a vu, au contraire de Fort Boyard), jouent aux petits soldats sous l'autorité d'un retraité de l'armée française, laquelle ayant refusé, avec une intelligence toute militaire, de cautionner cette émission (comme on dit à propos de fluides corporels, ce qui tombe bien, parce qu'on est plus près des latrines que des lucarnes), oblige l'adjudant amélioré (qui en d'autres lieux pourrait être conseiller d'éducation ou DRH) de se tailler un costume dans les stocks de la Royale Armée British. Le commandant Tapioca (en vérité il s'appelle Delarue, et comme son intelligence est elle aussi militaire, il a besoin pour prononcer une phrase plus longue que "Gaaaarde ààààà 'ous" d'une oreillette, comme son éponyme patronymique Jean-Luc) est assisté de deux ex-mirlitaire à la musculature dopée à la Kro, un ex-GIGN et un ex-légionnaire. L'idée étant de faire prononcer le plus souvent possible des "oui chef" aux "recrues". Ce "oui, chef" , ironiquement, semble être une forme de pub indirecte pour une émission fraîchement terminée de la 6 (avec qui TF1 se tire régulièrement des bourres), concept lui aussi inspiré de quelque carton anglo-saxon, mais où les bleubites étaient des zyva et le chef un toqué, qui justement, coquetterie de jeune coq, jouait le maître queux sans toque, la mèche photogénique. Et gueulait haut et fort.

La gueulante, ça doit être ça le concept. Perso, je préfère la goualante. Ou la gouaille.

Tout cette cacophonie arrivant après le sinistre Pensionnat de Chavagnes (M6 ayant pompé, enfin, moyennant pépètes, sur les anglais, qui en matière d'éducation sont des spécialistes) et son certificat d'étude à la dure, je me demande si toutes ces tévéréalités furieusement réactionnaires ne sont pas destinées à faire imprimer à un maximum de neurones imbibés de la boisson gazeuse susmentionnée (ou d'un pastis des familles, ou du verre de rouquin "citoyen" préconisé par nos pinardiers paniqués) que la schlague, y a que ça de vrai pour obtenir du résultat.

Quand je pense que le cahier des charges de Canal + qui autorise un porno un samedi par mois (plus les rediffs) balise soigneusement les contenu d'icelui, interdisant notamment toute séquence sm (entre autres). Forcément, le sm, joyeux jeu de couple (ou plus) consentant et orgasmique, ça fait tache, même dans l'univers cinématographique cochon. Tandis que mater une pépée défraîchie et pleurnicharde qui a chanté des odes à Mickey faire des pompes ou reluquer un humoriste pas drôle de la gadoue plein le museau et des ampoules aux panards, c'est autrement plus respectueux de la personne humaine.



Un mec à poil dans ma bal

À folâtrer dans les contre-allées bdsm de la toile, on laisse traîner son adresse dans des coins stratégiques et il arrive ainsi qu'au petites aubes, en lisant le courrier électronique, on tombe sur des compliment de messieurs inconnus qui au passage émettent quelques propositions de placement.

Il n'y a là pas de quoi fouetter avec les neuf queues du chat, loin de là. Je ne vais pas jouer les effarouchées ni glousser de stupéfaction.

En revanche, je suis assez sidérée et je me demande sincèrement pourquoi ces types n'hésitent parfois pas à joindre, à leur petit poulet, une photo d'eux dans le simple appareil, le cas échéant accessoirisé de cuir ou de latex, avec des découpes stratégiques pour le dernier spécimen, de manière à laisser apercevoir l'organe du parti dans sa splendeur contondante (autrement dit une demi-molle tout au mieux). Un peu comme d'autres joignent immanquablement une v-card (dont on se fout) à chacun de leurs envois, ou dégainent, dans les soirées "network" leurs cartes de visite.

Les VRP du sexe vache se reconvertiraient-ils dans la VPC ? Voici un échantillon du matos, à prendre ou à lécher.

Tandis que je feuillette mes courriels, entre trois purges professionnelles, des échanges amicaux, un spam pour enlarger le pen1s que je n'ai pas et un scam d'un prétendu neveu de Mugabé, quelques blagues en .pps, soudain, voilà qu'un inconnu bande dans ma boîte aux lettres.

Et ce n'est pas sexy du tout.



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L'oreille
Juke Boxabrac
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La peau
Présentation

presque moi
aller Si j'expose mon verso, c'est pour le plaisir d'être jouée. Le masochisme est mon moyen de transport amoureux. Même si parfois je pleure... c'est de vie qu'il s'agit. Et quand tu me fais mal, j'ai moins mal.

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