Rue Bricabrac, bdsm, fauteuil
photo Oleg V. Dragon Semenets

J'avais juste envie de faire une pirouette, simplement une phrase, comme une légende.

Tiens, ça me fait penser que je dois aller chez IKEA.

Et puis, revirement. Outre la beauté de la photo, il y a dans cette position une simplicité admirable. Pas de liens, pas de noeuds savants, pas de connaissance shibaristique demandée. Simplement le plus basique des fauteuils, en plastique de jardin, en métal de square, en bois d'école ou en cuir de bureau.

Il n'a pas été designé comme certains pour favoriser le rapprochement entre les couples, il ne prétend pas être chargé de sensualité (il ne l'est pas d'ailleurs, mais il peut le devenir), il n'a aucune esthétique.

Mais une fois la femme lui faisant face, ses cuisses sous les accoudoirs, la poitrine contre le dossier, venue de son plein gré mais pas près de repartir, l'étroite liaison des deux met en valeur la croupe de la femme et le bel intérêt du fauteuil.

Elle si cambrée, lui tout droit, un raffinement de voyeur.

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