Rue Bricabrac, bdsm, ponygirl
photo Terry Turner

AVOIR des cheveux qui n'en finissent pas, des tresses que les garçons pourraient tirer, des chignons flous et fragiles dont la moindre bourrade viendrait à bout, des pâtisseries à la Lautrec, une boucle tombant après l'autre, à chaque coup, une toison souple à soulever pour trouver le creux de la nuque, des mèches trempées de larmes qui cachent le visage, des couettes prises dans une corde de bondage, des belles-poules d'impératrice de Chine, avoir des cheveux qui cachent le corps telle la Godiva de Collier ou la Vénus de Botticelli.

Je ne sais pas si je vais quitter mon déguisement de Halloween.

tags technorati :