Rue Bricabrac, bdsm, mode
photo Richard Avedon

EN cette fashion week débutante, je ne sais pas si je vais reprendre ma revue de détail et de bdsm dans la mode, c'est amusant une fois, deux fois, trois fois et encore, ensuite, oui, on retrouvera toujours les mêmes tortures shoes, les corsets, les enlaçages et quelques détails fetish chez Galliano, Gaultier et Givenchy.
La crise ne donne pas non plus très envie de parler de cela, en tout cas pas comme ça.

Cette photo de Richard Avedon qui aura bientôt dix ans, la photo, pas le photographe, où une Malgosia Bela très métallique ne porte qu'un bijou, un pectoral à ses formes, un anti-corset, et un bonnet à pointes, est un joli tremplin pour profiter de ce que des femmes défilent hanches en avant et cuisses croisées, pour penser au corps, à sa nudité ou au dress-code.

Quand les corps étaient couverts et contraints, la nudité totale était un éblouissement, une rareté, les hommes guerriers prenaient les femmes comme ils montaient à cheval, bottés et culottés. Quand la nudité est devenue banale, on a vu des hommes jeunes avoir le fantasme de cocottes en bas, dentelles, froufrous. Dans les clubs, le pantalon de cuir ou le bustier sont un minimum.

Ce soir, je vais m'endormir en me demandant si je te préfère à moitié déshabillé, nu ou en pirate. Et demain, j'essaierai de réfléchir à tout cela.