IL fallait bien que le voyage se termine... Ayant loupé d'une lieue ma zone verte d'atterrissage, j'ai posé la montgolfière sur le toit d'une multinationale. Pour ce retour à la civilisation, il était urgent d'ordonner mes cheveux en pétard et poudrer mon nez brillant de trop de proximité avec la chaleur tant du soleil que du propane.

Direction les toilettes, le chat sur l'épaule et les géraniums sous le bras. Une fois pimpante et rafraichie, je sors et je vois à côté de l'affichette réglementaire du groupe interministériel spécial pandémie, un petit récap maison des gestes à ne pas faire sauf à vouloir gripper l'entreprise. Parmi celles-ci, outre la proscription de serrage de louche et de bise (sic), il est prescrit de respecter une distance de sécurité de deux mètres avec son interlocuteur, ce qui laisse présager des réunions amusantes autant que bruyantes (perso, à ce point-là, la vision conférence et le blackberry pour tous) sans parler de légers problèmes immobiliers rapport à la taille de la cantoche.

Voilà qui va aussi révolutionner les relations sexuelles. Pour le bdsm, pas trop de soucis si je compte le nombre de relations D\s par webcam, et pour le sm, la pratique du singletail (noooooon, pas sur le ficus !!!) va se répandre. Au moment de la conclusion (oui, pour moi, il n'y a pas de sm sans sexe et mon tourmenteur est aussi au moinsse mon amant, au plusse mon amour), nos amis allemands (?) semblent avoir trouvé la solution. Il suffit d'un bon en dehors, d'une (maxi) manivelle et d'un duplex.

Rue Bricabrac, bdsm, H1N1
photo D.R.

Ne me remerciez pas, j'adore aider.