Rue Bricabrac, bdsm, soubrette
D.R.

À ce qu'il semble, pas de Maid Café à la Japan Expo de cette année (n'ayant pas le courage de me rendre à Villepinte pour faire tache au milieu des manga dolls et des otaku exceptionnellement de sortie, j'ai compulsé le programme dans tous les sens). Les Romanesques devaient avoir mieux à faire.

S'il l'on trouve des vibrations japonaises, un groupe nommé School Food Punishment, et plein de petites mignonnes en exhibition cosplay, il faudra attendre encore pour ces Maid Cafés qui font florès non seulement au Japon, mais en Asie, et en Amérique.

Les serveuses sont habillées en écolières qui se seraient déguisées en soubrettes froufroutantes comme des marquises, elles accueillent les messieurs harassés par leurs journées de travail par des "Bienvenue chez vous, mon maître" ou encore "comment s'est passée ta journée, chéri ?". Elles servent avec une soumission parfaitement codée, et fournissent quelques autres prestations aussi peu sexuelles que d'entonner un chant en karaoké ou se laisser prendre en photo souvenir.

Ici, on est dans le fantasme, un fantasme pas forcément occidental (sinon, il y aurait autant de Maid cafés que de Starbucks), l'Occident préférait les lapins de Playboy. Plus Barbie. Moins fillette. Il paraît que dans la capitale, on peut s'amuser plus avant avec du sm et des fruits à l'heure du goûter.