Rue Bricabrac, bdsm, insoumission
photo Crowgirl66

OUI, je généralise. Oui, je tire la réponse par les cheveux. Oui, j'exagère.
Et alors ? Je me comprends.
J'ai plus de mal à me faire comprendre.

En lisant attentivement cet article de Libération hier, en repensant aux expériences de Milgram, je trouve une piste de mon rejet total de l'idée de soumission, quand bien même elle serait un jeu. Alors qu'elle n'est qu'un jeu.

L'autorité, avec ou sans majuscule (déjà l'écrire avec une majuscule m'écorche), me fait vomir. Je ne la comprenais pas à 5 ans quand j'ai intégré le système scolaire, pas plus que je ne pouvais encadrer les 10 commandements. J'ai picoré avec plaisir les 7 péchés capitaux que je trouvais capiteux et je crois que je n'aurais même pas pu tenir mes 3 jours (qui n'en duraient qu'un et demi) si j'avais été un homme.

L'autorité, qu'elle soit haute, autre, sacrée ou alien a toujours pour moi les traits d'un monstre muet et aveugle, d'une hydre à la tentation totalitaire. L'histoire m'a appris à m'en méfier. L'école aussi.

Je n'accepte pas qu'on me tourmente, je l'exige. Avec beaucoup de bémols à la clef, parce que j'aime avoir l'impression que l'on m'offre ces attentions.

À suivre

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