Un chat dans la gorge (2) mercredi 25 mars 2009
MON chat, n'importe quel chat, tous les chats... sont une école de sensualité. Une grande école. Il m'inspire plus qu'un corps de ballet au grand complet.
Quand il s'étire, cambré comme un arc, avec la précision et la perfection d'un dessin au compas, doublant soudain de taille, sans le moindre effort apparent.
Ou quand dans une immobilité minérale, il la joue statue égyptienne, demi-dieu candide.
Et puis aussi quand il décide de faire la soumission, se laissant choir au sol, le ventre (un peu) offert (mon chat est un insoumis, mais en principe, cela équivaut à montrer son ventre, à offrir sa vulnérabilité.
À chaque fois, il appelle la main.
J'essaie de copier sa délicatesse, ses poses de ballerine, ses mines de mutin. Il m'apprend à sortir doucement mes griffes pour parcourir des côtes ou l'intérieur de cuisses, des ventres ou des vertèbres, et à mordiller les seins et les lobes de l’oreille des hommes. Il m'enseigne la volupté de recevoir des caresses en faisant semblant de sommeiller tout en jouissant intérieurement.
Pour les jeux plus dangereux, je n'ai pas besoin de ses leçons, ce n'est pas son truc (voir chapitre précédent), il cède volontiers la place à l'homme, qui n'aura jamais sa grâce (sauf peut-être H*** qui bougeait comme un fantôme chinois) mais qui seul peut me combler.
Et pour qui je me fais chatte.
Tags du billet : masochisme
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Par Bricabrac / Publié dans # Tout à l'ego
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Réponse de Bricabrac le vendredi 27 mars 2009 à 14:39
Réponse de Bricabrac le vendredi 27 mars 2009 à 14:41
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