Rue Bricabrac, bdsm, chat
photo Carolg2007

AU début de notre dernière conversation, il a dit

Je me méfie des femmes qui vivent avec un chat.

Il a raison. Mieux vaut se méfier des femmes à chat que des pondeuses à marmaille, qui elles n'ont pas besoin de substitut, puisque ontologiquement, la meuf est sur terre pour se reproduite et polliniser les gènes de son (é)poux. D'ailleurs, mon chat s'appelle Jean-Kevin, quand il veut me sucer, comme tout bon chat qui se respecte, le lobe de l'oreille avant de s'endormir, je lui donne le sein. Je l'appelle mon bébé d'amour et je lui cuisine sa pâtée moi-même, avec des aliments de chez Hédiard (du coup, moi, je bouffe du ED mais il est normal qu'une mère se sacrifie). C'est bien connu, quand t'as pas de mouflets, tu as un chat ou un York.

Jean-Kevin, mon matou, adore me dominer. Il se débrouille toujours, surtout quand je suis couchée, pour me monter sur moi et me dépasser de la tête et des épaules, le matou terrassant la gorgonne. Et il déteste quand un homme me fouette, il sort et bat la campagne, ne revenant que quand les derniers râles de l'amour se sont tus. P*** a eu beau le gaver de crème (à 15%), jamais Jean-Kevin ne l'a accepté, jamais il ne l'a laissé le toucher. En revanche, essayant de me faire plaisir, il m'a griffé les bras en lacérations régulières.

Bon. Sérieusement. Pourquoi se méfier des femmes qui vivent avec un chat ? Parce qu'elles n'ont pas de chatte ? Ou parce qu'elles ont coupé les choses de leur mâle ?

(À suivre)

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